Anacréon à Surêne

Anacréon à Surêne, hilarodie en trois actes d'Anacréon chez Polycrate, de Bizet et Hector Chaussier, 23 ventôse an 5 [23 mars 1797]/

Théâtre de l'Ambigu Comique.

Courrier des spectacles, n° 67 du 24 ventôse an 5 [14 mars 1797], p. 4 :

[Nouvelle parodie d'Anacréon chez Polycrate.]

Théâtre de l'Ambigu comique.

Anacréon à Surêne, hilarodie donnée hier à ce théâtre, est le même sujet, et presque la même coupe de pièce, avec les mêmes scènes que la parodie du théâtre d’Émulation, dont nous venons de donner l’analyse. Dans Anacréon à Surêne, c’est Anacréon qui joue à Surêne à-peu-près le même rôle que Créon joue, à Pantin. Nous croyons que cette pièce est en général moins agréable que l’autre ; elle renferme cependant quelques jolis couplets ; de ce nombre sont les deux suivains :

La sage et froide vieillesse,
Insensible à la tendresse,
Peut bien, dans un sombre accès,
    En blâmer l’excès. (
bis)
Mais un bon, un tendre père,
Au devoir d’être sévère,
Sait préférer les attraits
     De la douce paix,
            Ma chère,
    De la douce paix.

Croyez que les Dieux propices,
Après quelques sacrifices,
Réuniront pour jamais
    L’amour et la paix. (
Bis)
Il n'est st pas loin, j’espère,
Le moment doux et prospère,
Qui comblant tous nos souhaits,
    Nous rendra la paix,
            Ma chere,
Nous rendra la paix.

L’auteur a été demandé. On est venu dire que la pièce étoit de M.rs Bizet et Hector Chaussier, les mêmes qui ont donné à ce théâtre les Diableries ou Gilles Hermite.

L. P.          

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