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Les Comédiens ambulans

Les Comédiens ambulans, opéra en 2 actes, de Picard, musique de  Devienne. 8 Nivôse an 7 [28 décembre 1798].

Théâtre de la rue Feydeau

Titre :

Comédiens ambulans (les)

Genre

opéra comique

Nombre d'actes :

2

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

oui

Date de création :

8 nivôse an 7 (28 décembre 1798)

Théâtre :

Théâtre de la rue Feydeau

Auteur(s) des paroles :

Picard

Compositeur(s) :

Devienne

Almanach des Muses 1800

Des comédiens sont en route pour Beaugency. L'un d'eux rencontre, dans une forêt, un militaire, son cousin, chargé d'une valise que des brigands avaient volée, et qu'il les a forcés d'abandonner. Le militaire veut porter cette valise à Beaugency, et la déposer chez le juge-de-pais. Mais le comédien s'est soulagé du poids d'une valise dont il était aussi chargé ; l'une ressemble parfaitement à l'autre. Le militaire se trompe, et emporte celle de son parent. Bientôt après un villageois, caché dans une masure, est témoin d'une scène de voleurs que les comédiens répètent dans le bois ; il les suit à Beaugency et les dénonce. Descente de justice chez eux ; inventaire de leurs effets par le greffier du juge-de-paix. Ce sont des habits de théâtre, ce sont les dépouilles de ceux qu'ils ont attaqués. Le soupçon devient preuve quand on ouvre la valise contenant des effets que des brigands sont accusés d'avoir volés. Mais l'arrivée du militaire explique tout, et on finit par souper chez le greffier du juge-de-paix.

Pièce qui a rappelé quelques chapitres du Roman comique.

Beaucoup de naturel et de gaîté. Très-jolie musique.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Huet, an VII :

Les Comédiens ambulans, opéra comique en deux actes et en prose ; Paroles de L. B. Picard ; musique de F. Devienne ; Représenté pour la première fois sur le Théâtre de la rue Feydeau, le 8 nivose an 7.

Courrier des spectacles, n° 676 du 9 nivôse an 7 [29 décembre 1798], p. 2-3 :

[L’article, élogieux, rend d’abord hommage à la source de la pièce, le roman de Scarron, et signale sa particularité : l’absence d’intrigue amoureuse. C’est en effet assez rare pour être signalé. Puis il se lance dans l’exercice difficile de résumer l’intrigue, qui paraît bien touffue, et dont on voit mal comment elle prend forme sur la scène (où est le lieu de l’action, comment elle se divise en actes). Ce qu’on sait, c’est que tout finit par un souper. Trois compliments pour finir, pour l’esprit des paroles, pour l’adéquation de la musique à la pièce, pour le jeu des acteurs. Les auteurs ont été applaudis chaleureusement.]

Théâtre Feydeau.

Les Comédiens ambulans, opéra en 2 actes, donné hier pour la première fois à ce théâtre , a eu le succès le plus complet. Il étoit difficile de choisir un plan plus gai et d’introduire des personnages plus vrais. Cette pièce n’a point d’intrigue amoureuse ; elle est, à le bien prendre, la charge la plus exacte des comédiens de campagne, telle que Scarron l’a tracée dans son Roman comique.

Belrose qui paroît l’ame de cette troupe, Belrose passionné pour son état de comédien qu’il exerce honorablement depuis dix-huit mois, après avoir fait nombre de métiers dans sa vie, a devancé toute la compagnie, dépose au pied d’un arbre une valise dont il s’est chargée et dans laquelle sont tous les ouvrages de théâtre, et trouvant ce lieu solitaire convenable à l’étude, il se met à répéter un rôle ; un léger repas succède à cet exercice. Au même endroit passe Hubert, dragon, qui se trouve être le cousin de Belrose. Tout en renouant connoissance, Hubert dépose à côté de lui une valise reprise sur des voleurs qui l’avoient enlevée à un maquignon. Belrose fait sur sa famille mille questions auxquelles le militaire donne les réponses les plus plaisantes, sur-tout au sujet de Javotte, cousine de Belrose, qu’il appelle une place meurtrière, parce qu’elle a déjà eu trois maris. Cet entretien est interrompu par l’arrivée d’un sujet de la troupe, espèce d’original autrefois procureur au Mans, plastron de tous les quolibets de la société, qui l’a nommé Ragotin. C’est à lui que Belrose confie la garde des valises pendant qu’il va, sur une hauteur voisine, montrer à Hubert le chemin qu’il doit suivre pour aller chez le juge de paix, déposer les objets par lui saisis sur les voleurs. Mais dans cet intervalle Ragotin a remué les valises, et Hubert en s’en allant a pris l’une pour l’autre. Belrose et Ragotin vont de leur côté s’employer à tirer d’une ornière épouvantable la charette, sur laquelle la troupe comique devoit être cahotée jusqu’à Beaugency. Sur ces entrefaites, un paysan qui s’étoit mis en route avec une forte somme, destinée à quelque acquisition, se sent pressé par le sommeil, s’abrite sous les restes d’une chaumière et s’endort. Cependant la voiturée arrive, Mad. Beauval et sa fille, Mlle. Rosalinde, le cit. Roquebrune, qui fait les pères nobles, un jeune premier, un allemand pour souffleur, tout débarque : pour ne point perdre de tems, on répète une partie de la pièce sur le produit de laquelle on compte le plus, c’est une scène de voleurs qui cause une frayeur mortelle au paysan ; celui-ci, lorsque la troupe a repris le chemin de Beaugency, s’imagine être très-heureux d’en être quitte pour la peur.

Les comédiens ont mis pied à terre dans une auberge de Beaugencv. Ragotin fait répéter à Rosalinde une romance qu’il accompagne sur le violon, et que Belrose interrompt quelquefois par des tirades d’un rôle de fureur : le reste de la troupe reparoît bientôt, on se concerte sur le lieu de la ville où l’on pourra élever un théâtre : il s’agit d'obtenir les ci-devant Capucins. Mais on veut s'occuper aussi de la distribution des rôles. C’est alors que la rivalité des talens et l’amour-propre jettent la pomme de discorde au miIlieu de la société comique. Rosalinde et Mad. Beauval, sur-tout, prétendent au rôle d’amoureuse ; on opine pour qu’il y ait concours entre elles, et Ragotin doit juger : mais une fois la scène chantée, le juge déclare être fort embarrassé et s’en remet au sort. Cette décision paroît satisfaire, et l’on va visiter le local des ci-devant Capucins. Le hasard veut que le paysan, qui a cru avoir échappé à des voleurs dans la forêt, descende dans cette auberge. On a été dénoncer comme tels les comédiens au greffier du juge de l’endroit ; ce greffier vient verbaliser sur les effets qu’il a devant les yeux et qui sont des défroques de théâtre ; enfin, il arrête, au nom de la loi toute la troupe, qui revient du théâtre des Capucins. Le paysan, toujours déçu , proteste de la probité de celui qui, dans la forêt, faisoit le rôle d’un homme attaqué par les voleurs. Hubert revient fort heureusement avec la véritable valise des comédiens : on l’ouvre, ils la reconnoissent ; le premier objet qu’on en tire est un répertoire sur lequel on lit : Beverley, Pygmalion, l’Amant jaloux. Le paysan veut du moins qu'on arrête ces trois individus, qui peuvent donner des renseiguemens sur le vol ; mais le greffier, lui-même amateur de comédies, répond savamment au paysan que ce sont des auteurs, et pour dédommager la troupe de la méprise dans laquelle il est tombé en l’arrêtant, il l’invite à souper chez lui.

De l’esprit, une gaieté continuelle, de la vérité dans toutes les situations, des tableaux du meilleur comique, des caractères d’une parfaite originalité, voilà ce qu’on a remarqué dans cet ouvrage, qui procure un succès de plus au cit. Picard pour les paroles, au cit. Devienne pour la musique. Celle-ci est toujours très-bien adaptée et d’une composition charmante : la scène de rivalité entre les deux femmes a sur-tout été remarquée ; l’ouverture est en quelque sorte un savant quatuor d’instrumens à vent, qui donne aux premiers artistes de l’orchestre une occasion de faire butter la supériorité de leur talent.

On aura tout dit sur la perfection du jeu des acteurs, en nommant les cit. Jausserand , Juliet, Lesage, Fay et Legrand, remplissant les rôles de Belrose, Hubert, Ragotin, de jeune premier et de Roquebrune. Les cit. Rolandeau, Camille et Auvray ont également bien rendu les rôles de Rosalinde et Beauval.

Les auteurs ont été demandés et ont paru au milieu des plus vifs applaudissemens.

Courrier des spectacles, n° 678 du 11 nivôse an 7 [31 décembre 1798], p. 2 :

[Bref retour sur la pièce, qui connaît le succès. C’est l’occasion de rapporter une anecdote (l’hommage des acteurs à Tartuffe, le « chef-d'œuvre de la scène française ») et de citer deux couplets satiriques sur la nouvelle manière d’écrire le théâtre.]

Théâtre Feydeau.

La deuxième représentation des Comédiens ambulans a eu un succès aussi brillant que la première. On a remarqué avec plaisir l’hommage que les acteurs ont rendu au chef-d’œuvre de la scène française. Sur le répertoire où on 1isoit les titres de Béverley, Pigmalion, l’Aman jaloux, ou a ajouté le Tartuffe ; et toute la troupe a ôté son chapeau ; ce mouvement a excité les plus vifs applaudissemens. Nous croyons faire plaisir à nos lecteurs en leur donnant les deux couplets suivans :

Si tu veux faire un opéra-comique,
        Mets-y des geôliers, des bourreaux ;
Car si tu fais de trop rians tableaux,
        On te fera de la musique,
Que tout le monde, en sortant, chantera.
    Laisse Favart et sa méthode :
        Prison, naufrage, et cœtera,
        Beaucoup de bruit pour rien ; voilà
        L’opéra-comique à la mode.

Veux-tu faire une comédie, dit Floridor à Ragotin ?

Un caractère, une intrigue suivie,
        De la raison, de la gaîté,
Et des tableaux frappans de vérité,
        C’étoit la vieille comédie,
Que, par bon ton, personne ne va voir.
        Laisse Moliere et sa méthode :
        Petites scènes à tiroir,
        Petits vers, propos de boudoir,
        C’est la comédie à la mode.

La Décade philosophique, littéraire et politique, an VII de la République, n° 11 (20 Nivôse), p. 109-111 :

[Article repris dans L’Esprit des journaux français et étrangers, vingt-huitième année, volume V, pluviôse an 7 [février 1799], p. 215-217.

Après le rappel de Scarron au comique si puissant, on passe aux « comédiens ambulans » de Picard, peints « avec son pinceau facile et gai », mais l’intrigue est mince, et le critique pense qu’il y avait mieux à en faire. Il en donne l’analyse, non sans souligner l’invraisemblance de la coïncidence de la ressemblance des valises qu’on confond. Picard pouvait tirer une comédie au lieu de ne faire qu’une ébauche., mais une ébauche qui « fait rire »... La musique est jugée avec une certaine sévérité : elle « est peu de chose » dont on pourrait presque se passer, mais ce peu « est facile et chantant ». Le compositeur a voulu faire de son ouverture « une symphonie concertante d'instrumens à vent » (ce que le critique n’approuve qu’à moitié), mais elle manque de gaîté. Quelques airs ont été remarqués, et la pièce a réussi. Que Picard mûrisse davantage ses plans, et tout ira encore mieux...]

Théâtre lyrique, rue Feydeau.

Les Comédiens Ambulans.

Il n'est personne qui n'ait ri de bon cœur du tableau plaisant et vrai que Scarron a fait des comédiens ambulans dans son roman comique; personne qui ne se soit amusé du personnage de Ragotin.

Le C. Picard, avec son pinceau facile et gai, vient de nous en donner une jolie et légère esquisse au théâtre Feydeau.

Son intrigue est peu de chose ; il aurait même pu tirer beaucoup plus de parti qu'il n'a fait de ce joli cadre.

Des comédiens voyagent pour se rendre à Beaugency ; un d'eux rencontre dans une forêt un militaire, son cousin, chargé d'une valise que des brigands avaient volée, et qu'ils ont abandonnée parce qu'il les a mis en déroute. Il se propose d'aller porter cette valise sans l'ouvrir à Beaugency, et de la déposer chez le Juge de paix.

Par un hasard assez peu vraisemblable, cette valise ressemble parfaitement à celle des comédiens, et par un quiproquo qu'on voudrait voir un peu plus adroitement amené, le militaire prend l'une pour l'autre sans que les comédiens s'en aperçoivent.

Dans le même endroit un villageois qui voyage, aperçoit d'une mazure où il s'est endormi, la répétition d'une scène de voleurs que font les comédiens : il ne manque pas de prendre à la lettre ce qui n'est qu'un jeu de théâtre il les suit à Beaugency pour les dénoncer et faire sa déclaration.

Arrivés dans la ville, il se fait, à la requête du voyageur, une descente dans l'auberge où sont logés les comédiens : le greffier du Juge de paix fait l'inventaire de leur malle en leur absence, et à l'aspect de leurs habits de théâtre, ne doute pas que ce ne soient les dépouilles de ceux qu'ils ont volés. Le soupçon se confirme bien davantage, quand il ouvre la maudite valise, dont les effets lui sont précisément dénoncés comme volés par des brigands. Heureusement l'arrivée du militaire avec la valise des comédiens, explique l'échange et le quiproquo.

A la vue du répertoire sur lequel sont inscrits, Béverley, Roméo, Tartuffe, et que le villagois dénonciateur prend pour le nom des comédiens, il demande plaisamment que le Juge de paix fasse quelques recherches sur les moyens d'existence des citoyens Romeo, Beverley, etc. ; mais le greffier beaucoup plus habile, rit de la naïveté du villageois, et lui apprend que ces noms sont ceux d'auteurs tragiques et comiques. Tout se dénoue enfin par un souper chez le Greffier amateur de comédie.

Cette esquisse, je le répète, avec le talent du C. Picard, pouvait devenir une comédie ; on doit regretter qu'il s'en soit tenu à l'ébauche ; mais telle qu'elle est, elle amuse et fait rire.

La musique est peu de chose, et la pièce était même de nature à s'en passer ; mais le peu qui s'y en trouve est facile et chantant ; elle est d'un compositeur agréable (le C. Devienne, artiste de l'orchestre). Il a cru devoir faire de son ouverture une symphonie concertante d'instrumens à vent ; elle est fort agréable, elle produit les talens chers au public des Frédéric, des Ozzi, des Sallentin, mais le sujet semblait exiger quelque chose de plus gai.

On a beaucoup de plaisir au second acte à entendre une ariette chantée par la citoyenne Rolandeau et accompagnée par le C. Lesage lui-même qui joue du violon d'une manière distinguée. On y trouve aussi une lutte fort agréable de chant entre les citoyennes Rolandeau et Rosine.

La pièce a fort bien réussi, elle ajoute à l'opinion qu'on a déjà du talent du C. Picard pour le comique de situation; il ne lui manque que de se donner un peu plus de peine, et mûrir davantage ses plans, qui presque tous sont d'une heureuse conception.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 4e année, 1799, tome V, p. 117-119 :

[Le critique a beaucoup aimé la pièce, et il n’y trouve rien à reprendre : gaîté du plan, vérité des personnages ; sans intrigue amoureuse (c’est très rare !), « elle est seulement la peinture la plus exacte des comédiens de campagne » (cette exactitude étant une qualité très importante, même s’il nous est permis de rester un peu sceptique : la pièce paraît aussi un peu invraisemblable, romanesque même, avec ces voleurs et ces valises). Longue analyse, avant un paragraphe où tout le monde a droit à son lot d’éloges, l’auteur, le musicien, les interprètes. Bien sûr, « les auteurs ont été demandés et applaudis » : preuve du succès.]

Les Comédiens Ambulans, théâtre Faydeau.

La première représentation des Comédiens ambulans, donnée au théâtre Feydeau le 8 nivôse, a eu le plus grand succès. Il étoit difficile de choisir un plan plus gai, et d'introduire des personnages plus vrais. Cette pièce n'a point d'intrigue amoureuse ; elle est seulement la peinture la plus exacte des comédiens de campagne, telle que Scarron l'a tracée dans son Roman comique.

Belrose, le premier acteur de cette troupe, rencontre dans un lieu solitaire où il répétoit son rôle en attendant le reste des comédiens, Hubert, dragon, son cousin, qui va déposer à la ville une valise reprise sur des voleurs. Il la pose à terre à côté de celle de Belrose, mais en s'en allant il se trompe et emporte celle des comédiens au lieu de la sienne.

Un paysan, porteur d'une somme d'argent considérable, se sentant pressé par le sommeil, s'abrite sous les restes d'une chaumière qui se trouve là, et s'endort. Sur ces entrefaites arrive toute la société comique, madame Bauval, sa fille, et mademoiselle Rosalinde, Roquebrune, Ragotin, un Souffleur allemand, et Belrose qui avoit été au devant d'eux. Pour ne point perdre de temps, on répète une partie de la pièce sur laquelle on compte le plus. C'est une scène de voleurs, qui cause une frayeur mortelle au paysan. Celui-ci, lorsque la troupe a repris le chemin de Beaugency, se trouve fort heureux d'en avoir été quitte pour la peur.

Ils arrivent tous au second acte dans un auherge de Beaugency, où le paysan descend par hasard. Ils comptent dresser un théâtre dans le local appartenant jadis aux Capucins ; mais le paysan les reconnoissant, va les dénoncer comme des voleurs. Le greffier de l'endroit arrive et verbalise. La valise des voleurs, qu'on trouve dans leur bagage, produit un quiproquo à la suite duquel on veut les emprisonner. Hubert revient fort heureusement avec la véritable valise des comédiens : on l'ouvre, ils la reconnoissent, et on n'y trouve que des livres de comédies et un répertoire où se trouvent les noms de Beverley et de Pygmalion, que le paysan veut faire arrêter, disant qu'ils donneront peut-être quelques renseignemens sur le vol ; mais le greffier, amateur de comédie, lui répond savamment que ce sont des auteurs; et pour dédommager la troupe de la méprise qu'on a faite, il l'invite à souper chez lui.

On a remarqué dans cet ouvrage, de l'esprit, une gaieté continuelle, des caractères d'une parfaite originalité et du bon comique. La pièce est du citoyen Picard, et la musique d'une composition charmante, fait honneur au citoyen Devienne. La pièce a été parfaitement jouée. Les citoyens Jausserand, Juliet et Lesage ont fait le plus grand plaisir dans les rôles de Belrose, d'Hubert et de Ragotin. Les citoyennes Rolandeau, Rosine et Auvrai ont aussi très-bien rempli leurs rôles.

Les auteursont été demandés et applaudis.

Dans la base César : 45 représentations, au Théâtre Feydeau, du 28 décembre 1798 au 29 octobre 1799.

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