Ramponeau, ou le Procès bacchique

Ramponeau, ou le Procès bacchique, comédie en un acte, mêlée de couplets,, par M. Simonin, 7 août 1815.

Théâtre des Variétés.

On trouve aussi l’orthographe « Ramponneau » pour le nom du personnage principal.

Titre

Ramponeau, ou le Procès bacchique

Genre

comédie mêlée de couplets

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

7 août 1815

Théâtre :

Théâtre des Variétés

Auteur(s) des paroles :

M. Simonin

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 20e année, 1815, tome IV, p. 447-449 :

[Le début du compte rendu commence par dire ce que n’est pas la pièce. Suit un bref résumé de la pièce, dont l’intrigue paraît ne pas fuir les lieux communs. La faible valeur de la pièce est finalement exprimée par une formule négative.

Jean Ramponeau est un célèbre patron de cabaret (1724-1802) qui a tenté une carrière d'acteur chez Nicolet.]

THÉATRE DES VARIÉTÉS.

Ramponeau, ou le Procès bacchique, comédie en un acte, mêlée de couplets, jouée le 7 Août.

Le titre de cette pièce faisoit croire qu'il s'agissoit du procès bizarre que Ramponeau eut avec Nicolet. Ce fameux marchand de vin de la Courtille, voulut changer de théâtre, et quitter les tréteaux de sa guinguette pour ceux de Nicolet. Il contracta un engagement avec ce directeur, qui avoit fondé l'espoir d'abondantes recettes sur la grande réputation du débutant. Mais bientôt Ramponeau fit des réflexions, et se repentit de sa démarche ; il voulut rompre son engagement ; Nicolet s'y refusa. Un factum fut publié ; enfin Ramponeau, conseillé par sa conscience ou par son avocat, fit valoir ses scrupules religieux ; l'officialité intervint, et il fut décidé qu'un bon Chrétien pouvoit manquer à ses engagemens avec un entrepreneur de comédie.

Ce n'est pas ce procès qui a fourni le sujet de la petite pièce jouée hier pour la première fois au Théâtre des Variétés. L'auteur suppose que Ramponeau, dénoncé pour avoir frelaté ses vins, a reçu l'ordre de fermer son cabaret. C'est le juge de la Courtille qui doit prononcer sur cette grave accusation. L'innocence de Ramponeau ne le rassure pas complètement ; il appelle à son secours le talent de M. Coquillard, qui arrive tout exprès de Laon pour plaider la cause de Ramponeau, et recevoir, pour prix de son éloquence, la main de la jeune et jolie Suzette, nièce de son client. Mais Suzette a-choisi un autre avocat : c'est Armand, jeune étudiant en droit. Déguisé en perruquier, il reçoit de son rival une lettre de Suzette dans des papillottes: Coquillard perd le temps en courses inutiles ; il manque l'heure de l'audience  ; Armand s'y présente à sa place, plaide la cause de Ramponeau, et obtient qu'une commission de dégustateurs examinera les pièces. Mais les commissaires, qui veulent juger en connoissance de cause, multiplient les examens, et, quand ils sont pleins de leur sujet, ils proclament l'innocence de Ramponeau et de son vin. Armand est payé de sa vacation par la main de Suzette.

La pauvreté du fonds n'est pas rachetée dans cette pièce par la richesse des détails.

Elle est de M. Simonin.

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