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Alix et Blanche, ou les Illustres rivales

Alix et Blanche, ou les Illustres rivales, mélodrame en trois actes, en prose et à grand spectacle, de Duperche, musique de Darondeau, ballets de Hullin, 23 janvier 1813.

Théâtre de la Gaîté.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1813 :

Alix et Blanche, ou les Illustres rivales, mélodrame en trois actes, en prose et à grand spectacle Par M. Duperche. Musique de M. Darondeau, Ballets de M. Hullin. Représenté pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la Gaîté, le 23 janvier 1813.

Journal des arts, des sciences, et de littérature, Volume 12, n° 202 (quatrième année) du 30 janvier 1813, p. 149 :

[Le compte rendu s'acquitte d'abord de son devoir : le journaliste résume l'intrigue, avec une certaine sécheresse, sans doute peu convaincu par l'utilisation de moyens déjà utilisés. Puis il donne son sentiment, qu'on peut réduire à « ni meilleur, ni plus mauvais que beaucoup d'autres » : une pièce qui n'encombrera pas la mémoire des spectateurs.

THÉATRE DE LA GAITÉ.

Alix et Blanche ou les illustres Rivales, mélodrame en trois actes,
par M. Duperche.

Blanche, comtesse de Champagne, tient prisonnière dans une tour, Alix, dame de Vaucouleurs, accusée auprès d'elle, par Baudouin, son ministre, d'avoir voulu s'emparer de ses états. L'espoir d'arracher la prisonnière, a décidé Fayel, amant aimé d'Alix, à épouser la comtesse.

Informé des intentions secrètes de Fayel, Baudouin les révèle à Blanche, qui, dans sa fureur, signe l'arrêt de mort d'Alix. Un drapeau noir, placé sur la tour, doit annoncer l'exécution. Au moment où Blanche, éclairée sur l'innocence d'Alix, veut révoquer l'ordre, elle voit flotter le drapeau. Mais Fayel, déguisé sous le costume de l'exécuteur, a sauvé son amante, et la ramène dans les bras de la comtesse qui les unit.

Tel est le sujet du nouveau mélodrame joué le 23 à la Gaîté, et qui n'est ni meilleur, ni plus mauvais que beaucoup d'autres. C'est un de ces ouvrages dont on dit peu de mal, que l'on va voir par désœuvrement, que l'on écoute sans intérêt, et que l'on oublie aussi vite qu'un article de journal.

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