L'attaque des ministres français à Rastadt (1799)
De septembre 1797 à avril 1799 s'est tenu à Rastatt (alors écrit Rastadt) un congrès réunissant des représentants de la République française et de certains princes allemands. Il s'agissait de régler des désaccords concernant l'occupation de régions d'Allemagne (la rive gauche du Rhin en particulier), à la suite du traité de Campo Formio en 1797, entre la République française et l'empire allemand. La confrontation des diplomates français et de leurs homologues autrichiens est difficile, et le congrès est fort long, jusqu'à ce que la découverte d'activités d'espionnage des mouvements de troupes autrichiennes et prussiennes par les plénipotentiaires français conduise à leur expulsion. Ils entreprennent de quitter Rastadt le 2 8avril, et sont attaqués par des hussards autrichiens : deux des diplomates français sont tués, deux autres échappent à l'attentat, ouvrant une crise grave entre la France et l'Autriche. L'opinion française s'indigne évidemment contre la violation de l'immunité diplomatique.
L’attaque des ministres Français à Rastadt a fait l’objet d’au moins six pièces en 1799
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le Cri de la vengeance, opéra donné sur le Théâtre Montansier-Variétés le 19 prairial an 7 [7 juin 1799], livret de Dognon, musique de Foignet,
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le Cri de vengeance, pantomime, donnée sur le Théâtre de l’Ambigu-Comique le 11 prairial an 7 [30 mai 1799], d’auteur inconnu,
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le Crime de Rastadt, donné sur le Théâtre de la Cité-Variétés et de la Pantomime nationale les 8 et 26 messidor an 7 [26 juin et 14 juillet 1799], d’auteur inconnu,
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les Ministres français à Rastadt, donné sur le Théâtre d’Emulation (Théâtre de la Gaîté) les 29 et 30 floréal et 1er prairial an 7 [8, 19 et 20 mai 1799] de Camille Saint-Aubin, également acteur de la pièce,
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la Nouvelle au camp de l'assassinat des ministres français à Rastadt, scène aussi patriotique que lyrique, donnée les 20 et 30 prairial an 7 [14 et 18 juin 1799], musique d’Henri Montan Berton,
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le Retour de Rastadt ou le Cri de la France, donnée les 24 et 25 mai 1799 au Théâtre des Jeunes Artistes, d’auteur inconnu.
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