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Augustine et Benjamin, ou le Sargines de village

Augustine et Benjamin, ou le Sargines de village, opéra-comique en un acte, de Hus et Bernard Valville,  musique de Bruni, 14 brumaire an 9 [5 novembre 1800].

Théâtre Feydeau.

Titre :

Augustine et Benjamin, ou le Sargines de village

Genre

opéra comique

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

oui

Date de création :

14 brumaire an 9 [5 novembre 1800]

Théâtre :

Théâtre Feydeau

Auteur(s) des paroles :

Hus et Bernard Valville

Compositeur(s) :

Bruni

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 6e année, 1800, tome IV, p. 125 :

[Le titre donné dans le compte rendu, Benjamin, ou le Sargines de village, est incomplet : il manque le nom de la jeune femme, Augustine. Constat d’un échec partiel : les sifflets ont presque couvert le nom des auteurs. L’intrigue est rapidement évoquée, avant de donner le verdict : plan faible, qui « n'a pas coûté un grand effort d'imagination », « d’assez jolis détails ». Outre ces « jolis détails », autre soutien à cette intrigue insuffisante, la musique de Bruni, « charmante », et bien exécutée (une actrice-chanteuse est mise en avant).

Sargines est un des proches de Louis IX, qui s’est distingué dans des combats lors des croisades entreprises par le roi. Le nouveau Sargines est fils de laboureur au lieu de fils de chevalier, et son exploit est bien différent de celui de véritable Sargines : la comparaison a certainement un sens pour les auteurs...]

Benjamin, ou le Sargines de village.

Un accueil très-équivoque a été fait à ce petit opéra, joué le 14 brumaire. Quelques sifflets ont empêché d'abord d'entendre le nom de l'auteur. On a enfin nommé les CC. Hus et Bernard Valville. Le nouveau Sargines est fils d'un laboureur. Au lieu de se distinguer dans un combat, il parvient à éteindre un incendie, et son courage est récompensé par la main de son amante. Le plan n'a pas coûté un grand effort d'imagination ; d'assez jolis détails en ont couvert la foiblesse.

La musique charmante du C. Bruni a soutenu la pièce. Elle a été très-bien jouée, surtout par M.lle Lesage, chargée du rôle de Benjamin.

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