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La Vraie républicaine ou la Voix de la patrie

La Vraie républicaine ou la Voix de la patrie, comédie en un acte et en prose., de Laus de Boissy, dans le courant du mois de Messidor de l'an deuxième.

Théâtre du Lycée des Arts

Sur la page de titre de la brochure, de l'Imprimerie de Cailleau, 1794, vieux style, l'an second de l'Ère Républicaine :

La Vraie républicaine, ou la Voix de la patrie, comédie en un acte et en prose, avec des vaudevilles, Par le Citoyen Laus. Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre du Lycée des Arts, dans le courant du mois de Messidor, de l'an deuxième de la République Française, une & indivisible.

Liste des personnages :

[La liste des personnages permet de largement prévoir ce que sera l'intrigue.]

PERSONNAGES.

ACTEURS.

La Citoyenne d'OFFÉMONT, jeune veuve.

La Citoyenne Aménaïde.

D'APRÉVILLE, frère de la Citoyenne d'Offémont

Le Citoyen Blanvalet.

DOUCIN, ci-devant curé du lieu.

Le Citoyen Motte.

DUMONT, Fermier de la Citoyenne d'Offémont.

Le Citoyen Caillard.

LAURETTE, attachée à la Citoyenne d'Offémont.

La Citoyenne Crônier.

JUSTIN, Soldat Volontaire.

Le Citoyen Fleurot.

LE MAIRE.

Le Citoyen Durand.

OFFICIERS MUNICIPAUX.

 

VILLAGEOIS & VILLAGEOISES.

 

JEUNES VOLONTAIRES.

 

LA GARDE NATIONALE.

 

La Scène est dans un village, près des frontières.

Le Theâtre représente la place publique. Au milieu est la statue de la Liberté ; un petit autel est en avant. Dans le fond, on voit l'avenue du ci-devant château de la Citoyenne d'Offémont.

Je, soussigné, déclare avoir cédé au Citoyen Cailleau, les droits d'imprimer & de vendre, LA VRAIE RÉPUBLICAINE, OU LA VOIX DE LA PATRIE, COMÉDIE, EN UN ACTE ET EN PROSE, AVEC DES VAUDEVILLES, sans préjudice de mes droits d'Auteur que je me réserve selon l'article de la Loi, sur les Théâtres auxquels je donnerai le droit de la représenter. A Paris, ce vingt Messidor, de l'an second de la République.

Laus.          

Eugène Jauffret, le Théâtre révolutionnaire, Paris, 1869, p. 296 voit dans la Vraie républicaine le reflet de l'anticléricalisme de la Révolution : plus besoin de curé pour se marier..

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