La Paix (Dorvo, 1801)

La Paix, comédie en un acte et en vers, avec un divertissement, de Hyacinthe Dorvo, 20 vendémiaire an 10 [12 octobre 1801].

Louis-Henry Lecomte, Napoléon et l'Empire racontés par le théâtre, 1797-1899, Paris, 1900, donne le nom de l'auteur du divertissement, Martelly.

Théâtre Molière.

La paix qu'on célèbre en octobre 1801, c'est la Paix d'Amiens, dont les préliminaires ont été signés à Londres le 1^er octobre. Ils annoncent une conférence de paix en décembre à Amiens. La signature de la paix a lieu le 25 mars, toujours à Amiens.

Courrier des spectacles, n° 1686 du 21 vendémiaire an 10 [13 octobre 1801, p. 2 :

[La pièce a connu le succès. Elle est pleine de beaux vers, riches d'enthousiasme. Par contre le fonds est qualifié de « très-foible » : un mariage rendu possible par la paix, la fortune du futur époux, placée en Angleterre, se trouvant consolidée par la paix.]

Théâtre de Molière.

Une petite comédie en un acte et en vers, obtint hier et devoit obtenir un brillant succès. C'est la paix. Cet heureux événement y est célébré d’une manière touchante. Le poëte, inspiré par son sujet, a semé dans son ouvrage des vers marqués au coin de l’enthousiasme et de la facilité. Le fonds en est très-foible.

Germeuil qui n’osoit, vu la disproportion des fortunes, aspirer à la main de Julie, peut l’épouser et l’épouse réellement, en apprenant la signature de la paix, qui va lui rendre une grande partie de sa fortune, placée en Angleterre. Il y a un caractère d’intrigante assez court, mais bien tracé. A la suite de cette pièce vieut un divertissement où l’on chante des couplets agréables sur la paix.

L’auteur est le citoyen Dorvo.

Nous ne parlerons pas du jeu des acteurs dans cette pièce ; il falloit les voir dans la Femme Jalouse, qui fut rendue avec beaucoup d’ensemble. Le citoyen Martelli sur-tout, dans le rôle de Dorsan, soutint sa brillante réputation.

La Femme jalouse est une comédie en cinq actes et en vers de Desforges,créée en 1785.