Parlez pour moi

Parlez pour moi, comédie en un acte, de Simonnin, 11 Pluviôse an 11 [31 janvier 1803].

Théâtre des Étrangers, ci-devant du Marais.

Le Courrier des spectacles signale 5 représentations : 11 pluviôse [31 janvier] (sans dire que c'est la prmeière), 13 pluviôse [2 février], le 18 pluviôse [7 février], le 2 ventôse [21 février], le 23 ventôse [14 mars]. Il fait paraître un compte rendu le 15 pluviôse [4 février].

Le 14, 15, 16 pluviôse [3, 4, 5 février], il annonce que le Théâtre des Étrangers fait relâche. Et le 17 pluviôse [6 février], il donne comme programme Gaston et Bayard (une tragédie en cinq actes et en vers de Pierre Laurent Buirette de Belloy, créée le 24 avril 1771 sur le Théâtre Français) et le Chaudronnier de Saint-Flour.

Le Journal de Paris donne les mêmes dates, sauf pour le 16 pluviôse, où il annonce une représentation et non pas une relâche.

La pièce est également connue sous le titre de Tricotinet, ou Parlez-pour moi.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Fages, an XI (1803) :

Tricotinet, ou Parlez pour moi, comédie-vaudeville, en un acte et en prose ; Par A. J. B. Simonnin. Représentée, pour les premières fois, à Paris ; sur le Théâtre du Marais, les 11, 13, 14, 15 et 17 Pluviôse an XI.

On trouve aussi une brochure qui réduit le titre à Parlez pour moi.

Courrier des spectacles, n° 2161 du 15 pluviôse an 11 [4 février 1803], p. 2 :

[Un premier paragraphe du compte rendu est consacré à dire bien du mal de la pièce : l'auteur n'a rien su tirer d'un sujet qui aurait pu « faire naître des scènes agréables ». Elle n'a « ni suite, ni esprit », et les deux couplets répétés sont, pour l'un indécent, pour l'autre ridicule. Il n'y a plus qu'à résumer une intrigue plus que convenue : encore deux prétendants voler la main d'Émilie, dont le cœur est à Valcour. Ils se ridiculisent, bien sûr, et Émilie épouse Valcour, comme prévu. Pas de nom d'auteur, pas de nom des interprètes.]

Théâtre des Etrangers.

Parlez pour moi. Il n’est peut-être pas un seul homme qui n’ai [sic] dit et à qui l’on n’ait dit cela dans sa vie. Il étoit possible d’en faire naître des scènes agréables. L’auteur n’en a tiré aucun parti. Son ouvrage n’a ni suite, ni esprit. On a fait cependant répéter deux couplets. Tant pis pour les spectateurs ; car l’un ne présente que des idées sales, et tout l’esprit de l'autre consiste à comparer un poëte et un bonnetier, en ce que tous deux font un travail de tête. Jugez du reste.

Valcour, amant d’Emilie, est absent. Phebusot et Tricotinet font la cour à sa maîtresse. A son retour il se fait passer pour le frère d’Emilie, et chacun des deux rivaux lui dit : Parlez pour moi.

Madame Dupont, mère de la jeune personne, l’a promise à celui des deux prétendans qui la vengeroit le mieux dans ses vers d'une satvre dirigée contre elle. Phebusot parle beaucoup de deux de ses pièces, la Bûche de Noël et les-Amours des Poissons ; mais on n'entend rien des productions de ces grands hommes, et la main d'Emilie est accordée à Valcour.

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