Petit-Pot

Petit-Pot, parodie de Tippoo-Saïb ou la Prise de Seringapatam, en trois intermèdes à grand spectacle, de Ribié, 28 thermidor an 12 [16 août 1804].

Théâtre de la Gaîté.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Fages, an 12 (1804) :

Petit-Pot, ou les Bouchers et les charbonniers, parodie de Tipoo-Saïb, En trois Intermèdes; à grand Spectacle ; Ornée de Ballets, Marches, Combats, Evolutions burlesques, Sièges et Banquelles. Par M. Ribié, Administrateur du Th. de la Gaîté. Musique nouvelle, de la composition du père Lajoie, célèbre chanteur du Pont-Neuf, mort depuis 30 ans. La décoration du premier Intermède, représente la place aux Veaux. Celle du second, l'appartement de Petit-Pot, décoration nouvelle de l'ancien magasin, rafraichie aux frais de l'administration. Et celle du troisième, le port au Charbon, pris dans une des vues de Paris, chez le marchand de Gravures. Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de la Gaîté, le 28 Thermidor an XII, (Jeudi 16 Août 1804.)

A défaut des différents décors promis sur la couverture, le décor du premier intermède est décrit avec soin :

Le théâtre représente la place aux Veaux, au lever du rideau on voit plusieurs bouchers étendus à terre. A côté, des veaux et autres bestiaux. Du côté droit de l'acteur. Un cabaret dont l'enseigne a pour devise ça ne prend pas. De l'autre côté, est une échoppe de savetier, Noiret et Barbouillé sont étendus sous l'échoppe sur de vieux morceaux de cuir. Seringua et Tapam sont assises, l'une sur une borne et l'autre sur un banc de pierre à la porte du cabaret. Au lever du rideau l'orchestre joue : Enfans de Paris, quel tems fait-il? il pleut, etc., ensuite: pauvres petits infortunés, vous êtes morts avant que d'être nés.

La pièce s'achève par un ballet.

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