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Références : de N à R

Les mots du théâtre au XVIIIe siècle.

Index des références, de N à R.

Accès au dictionnaire.

Nadal (abbé Augustin 1659-1741, poète, auteur dramatique et critique littéraire), définit la situation comme « un état intéressant et douloureux » (la citation est dans tous les livres parlant de la tragédie). Cette citation provient de ses Observations sur la tragédie, qu’on peut lire au tome 2 de ses Œuvres mêlées, p. 198-199.

Situation.

Navarro, un des tout premiers auteurs de théâtre avec don Lope de Rueda, est ignoré de Wikipedia.

Théâtre espagnol.

Nivelle de La Chaussée (Pierre-Claude), Mélanide (1741), exemple de comique larmoyant.

Comique larmoyant.

Nivelle de La Chaussée (Pierre-Claude), le Préjugé à la mode (1735), acte 3, scène 11.

Aparté.

Nonius Marcellus (lexicographe du 4e-5e siècle).

Air.

Ovide, Métamorphoses, livre 3, vers 104-112. Au vers 104, les Itinera electroniqua de Louvain ont fide au lieu de fides.

Toile de théâtre.

Ovide, Médée (pièce perdue).

Amour.

Pellegrin (Simon-Joseph, 1663-1745), Hippolyte et Aricie (1733, musique de Jean-Philippe Rameau) tragédie en musique en un prologue et cinq actes.

Histoire de l’opéra français.

Pellegrin (Simon-Joseph) (livret) et (), Jephté (1732, musique de Michel Pignolet de Montéclair ).

Choeur (musique).

Perrin (Pierre, 1620-1675), la Pastorale d’Issy (1659, musique de Robert Cambert), première tentative de création d’un opéra français.

Histoire de l’opéra français.

Pesselier (Charles Etienne, 1712-1763), Esope au Parnasse, comédie en un acte, en vers (1739) : je ne lui connais pas de prologue. Par contre, on en trouve un dans la Mascarade du Parnasse, comédie en un acte et en vers, précédée d’un prologue et suivie d’un divertissement, du même auteur (1737).

Prologue.

Philostrate (vers 170-vers 244/249), Vie d’Apollonios de Tyane, livre 6, chapitre 11, attribue à Eschyle les innovations qui font de lui le fondateur de la tragédie, en particulier l’invention du dialogue.

Tragédie.

Platon est réputé être un grand amateur des mimes de Sophron de Syracuse.

Mimes.

Plaute, Térence : la comédie latine s’inspire de Ménandre et de la Comédie nouvelle des Grecs.

Comédie.

Plaute et Térence : les esclaves de leurs comédies préfigurent le caractère du Scapin.

Scapin.

Plaute, Amphitryon : le prologue est récité par Mercure, qui joue un des rôles importants, alors que l’usage est plutôt que l’acteur du prologue n’intervienne plus ensuite.

Prologue.

Plaute, Amphitryon : dès le prologue sont annoncés « l'ordonnance, la conduite & le dénouement » de la pièce, ce qui nuit à l’intérêt des spectateurs.

Protase.

Plaute, l’Asinaire (Asinaria) : comédie comportant beaucoup dialogues et peu d’actions.

Statariæ.

Plaute, l’Aulularia (scène où un avare fouille son valet et veut voir sa troisième main).

Charge.

Plaute, l’Aulularia : le type de l’avare que la pièce montre existe encore aujourd’hui à Paris.

Comique.

Plaute, les Captifs, dans le goût du comique larmoyant, qui existait donc dans l’Antiquité.

Comique larmoyant

Plaute, les Captifs : comédie larmoyante, imitée des Grecs, ce qui montre que le genre de la latina comœdia n’a pas été inventée par les Latins.

Latina comœdia

Plaute, les Ménechmes, ressemblant à Amphitryon, mais avec une intrigue encore plus compliquée.

Comédie.

Plaute, Miles gloriosus : la protase y est placée à l’acte 2, scène 1.

Protase/

Plaute (l’amour principal ressort de ses comédies).

Amour dans la comédie.

Plaute (de très longs aparté).

Aparté.

Plaute reprend le personnage du fanfaron inventé par la Comédie nouvelle grecque.

Capitan.

Plaute : il n’y a que dans l’Aulularia qu’il a peint un caractère (tous les traits d’un travers concentrés sur une seule personne). Sinon, des personnages ayant un trait de caractère, mais plus comme type (le fils libertin, le père sévère, le parasite.

Caractère dans la comédie.

Plaute recourt peu aux contrastes.

Contraste.

Plaute écrit des prologues soit à un, soit à deux personnages.

Prologue.

Plutarque distingue deux sortes de « pièces mimiques », celles qui sont décentes, et celles qui sont obscènes. Est-ce dans les Propos de table ?

Mimes.

Plutarque, Vie de Solon, chapitre 40, fixe la création des compétitions théâtrales, non à l’époque de Thespis, mais à celle d’Eschyle et de Phrynichus.

Tétralogie.

Plutarque rapporte que l’évolution de la tragédie a consisté dans la perte d’importance du rôle du chœur au profit de l’intrigue, qui n’était plus liée à Bacchus.

Tragédie.

Pollux (lexicographe du 2e siècle de notre ère), Onomasticon, livre 4, livre consacré à la musique, à la danse et au théâtre : les trappes pour faire apparaître les acteurs.

Machines de théâtre.

Porpora s’immortalise aujourd’hui en Italie par ses récitatifs.

Récitatif.

Pradon, Régulus (1688), seul exemple d’un caractère vertueux ayant réussi sur le théâtre.

Caractère dans la tragédie.

Prologue sacramental du Fou.

Actes sacramentaux.

Saint Prosper d’Aquitaine (vers 390-vers 463, écrivain latin, disciple de saint Augustin), , édition bilingue, Paris, 1726, p. 161-163.

Répétition.

Quétant (Antoine-François, 1733-1823), le Maréchal ferrant (1761, musique de François-André Danican Philidor, 1726-1795), opéra comique en deux actes.

Opéra comique.

Quinault, Alceste (musique de Lully) : exemple pris pour montrer que l’opéra ne peut respecter la règle des trois unités, indispensables à la tragédie.

Tragédie lyrique.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Amadis de Gaule, tragédie lyrique (1684) : le prologue est en rapport avec l’opéra qu’il précède, sans avoir le même sujet.

Prologue.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Amadis de Gaule (1684, musique de Lully) : divertissement qualifié de « très-agréable ».

Divertissement.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Armide, acte 1, scène1, vers 21 : ce premier vers prononcé par Armide montre qu’elle ne se voit pas en triomphatrice. Quand on vante sa puissance, elle ne fait que penser à Renaud.

Détails.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Armide : la pièce de Quinault est utilisée pour distinguer la muse tragique de la muse héroïque. L’intrigue de cet opéra est de plus d’une grande simplicité. A travers l’opéra, on peut visiter toute sorte de lieux, dont les palais enchantés d’Armide (pas d’unité de lieu).

Opéra.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Armide (1686, musique de Lully).

Amour dans la tragédie lyrique.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Armide (1686, musique de Jean-Baptiste Lully), tragédie lyrique en un prologue et cinq actes). Le personnage d’Armide a été le sujet de nombreux opéras italiens.

Opéra italien.

Quinault (Philippe, 1635-1688), l’Astrate, acte 3, scènes 2 et 3 ; l’intrigue utilise comme moyen de reconnaissance un anneau royal, objet des sarcasmes de Boileau, ce qui a porté un coup fatal à l’emploi de telles catastrophes.

Catastrophe.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Atys (1676, musique de Jean-Baptiste Lully), tragédie en musique en un prologue et cinq actes.

Opéra italien.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Atys (1676, musique de Lully).

Amour dans la tragédie lyrique.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Cadmus et Hermione, acte 1, scène 6, vers 332-342 : Cadmus, pris entre les avis opposés de Junon et de Pallas, choisit de suivre son amour.

Dialogue.

Quinault (Philippe, 1635-1688), les Fêtes de l'Amour & de Bacchus (1672, musique de Lully), pastorale composée de différents ballets.

Histoire de l’opéra français.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Isis (1677, musique de Lully)

Amour dans la tragédie lyrique.

Quinault (Philippe, 1635-1688), la Mère coquette ou les Amants brouillés, acte 1, scène 1 entre les valets (Laurette et Champagne) ; acte 5, scène 7 entre les maîtres (Acante et Isabelle).

Développements.

Quinault (Philippe, 1635-1688), la Mère coquette, ou les Amants brouillés (1665), acte 1, scène 6 (scène du raccommodement des amants, si fréquente chez Molière).

Amour dans la comédie.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Phaëton (1683, musique de Jean-Baptiste Lully), tragédie en musique en un prologue et cinq actes.

Opéra italien.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Phaéton, acte 2, scène 5 : source des vers contenant la métonymie donnée en exemple.

Métonymie.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Proserpine , (1680, musique de Lully).

Amour dans la tragédie lyrique.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Roland (1685, musique de Lully), acte 4 : ce divertissement est jugé « le plus ingénieux dans les Opéra anciens ».

Divertissements.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Roland (tragédie en musique, 1685, musique de Lully) : les différentes fêtes de cet opéra, à chaque acte, sont particulièrement bien liées au déroulement de l’action. Elles sont détaillées ici.

Fête.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Roland (1685, musique de Lully) : c’est la simplicité de l’intrigue de l’opéra qui est mise en valeur.

Opéra.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Roland (1685, musique de Lully).

Amour dans la tragédie lyrique.

Quinault (Philippe, 1635-1688), Thésée (1675, musique de Lully).

Amour dans la tragédie lyrique.

Quinault (Philippe, 1635-1688) (ballets devenus des accessoires de l’opéra où ils sont insérés).

Ballet.

Quinault (Philippe, 1635-1688) : les prologues de ses opéras sont généralement à la gloire de Louis XIV.

Prologue.

Quinault (Philippe, 1635-1688) a placé des magiciennes dans ses tragédies lyriques : Médée, Arcabonne (dans Amadis de Gaule, Armide. Dans Amadis, la magicienne Urgande est un personnage sans intérêt, comme Logistille dans Rolland.

Fée, féerie.

Quintilien, Institution oratoire, livre 10, chapitre 1, fait d’Eschyle le créateur de la tragédie.

Tragédie.

Quintilien, Institution oratoire, livre 10, chapitre 1 (« Satura tota nostra est »), distingue l’origine de la satire, genre romain, de celle du drame satyrique, genre grec.

Spectacle satyrique.

Racine, ses tragédies.

Art théâtral.

Racine, Bajazet, Britannicus, Mithridate : dans ces pièces, dont l’intrigue est fodnée sur les intérêts de quelques aprticuleirs, la présence d’un chœur serait déplacée.

Chœur (théâtre).

Racine : deux exemples frappants de contrastes, celui de Burrhus et de Narcisse dans Britannicus, et celui d’Abner et de Mathan dans Athalie.

Contraste.

Racine, Alexandre le Grand, acte 1, scène 1, vers 60 est la source de la seconde métonymie.

Métonymie.

Racine, Alexandre : Voltaire juge choquant qu’un confident (Ephestion) parle à celle que son maitre aime, « fidèle confident du beau feu de son Maître » (acte 2, scène 1, vers 349).

Confident.

Racine, Alexandre.

Admiration.

Racine, Andromaque : les confidences d’Oreste dans l’exposition peuvent faire penser que son amour pour Hermione est l’action principale de la pièce. Mais son personnage ne peut être écarté de l’intrigue.

Épisode.

Racine, Andromaque, acte 1, scène 4, vers 318-320 : les propos de Pyrrhus sont marqués par un esprit qui ne convient pas dans la tragédie.

Esprit.

Racine, Andromaque, acte 1, scène 4, vers 384 : rappel de la délicatesse avec laquelle Baron disait ce vers, et particulièrement les mots « en l’embrassant ». Acte 4, scène 5, vers 1356 : « Je ne t'ai point aimé, cruel ! qu'ai-je donc fait ? » : force de la passion. Acte 2, scène 5, vers 652-654 : Pyrrhus, entre rage et tendresse quand il évoque Andromaque parlant de son fils.

Déclamation (théâtrale).

Racine, Andromaque, acte 2, scène 4 : Pyrrhus vient annoncer à Oreste qu’il va épouser Hermione, alors qu’il le croit amoureux d’Andromaque.

Coup de théâtre.

Racine, Andromaque, acte 3, scène 3, vers 927 et suivants (discours d’Andromaque à Pyrrhus) : exemple de pathétique, tout comme acte 4 scène 5, vers 1356 et suivants (discours d’Hermione à Pyrrhus).

Pathétique.

Racine, Andromaque, acte 3, scène 4 (bravade entre femmes, réponse d’Hermione à Andromaque).

Bravades.

Racine, Andromaque, acte 3, scène 8, vers 1037-1048 : le dialogue exprime les hésitations d’Andromaque, pourtant décidée à épouser Pyrrhus pour sauver son fils. Acte 4, scène 5, vers 1375-1376 : exemple montrant que le dialogue n’est pas seul à transmettre les éléments importants (le visage de Pyrrhus laisse voir son impatience).

Dialogue.

Racine, Andromaque, acte 4, scène 3, entre Oreste et Hermione (une scène de raccommodement des amants dans une tragédie ; mais Racine n’a pas récidivé)

Amour dans la comédie.

Racine, Andromaque, acte 4, scène 5, vers 1356 : Hermione emploie le tutoiement, en amante qui se plaint à son amant ; acte 5, scène 3, vers 1546 : elle emploie le tutoiement pour reprocher à Oreste de ne pas l’avoir comprise.

Convenances.

Racine, Andromaque, acte 4, scène 5, vers 1355-1356 : cri de colère d’Hermione quand Pyrrhus lui dit qu’elle n’était pas obligée de l’aimer.

Développements.

Racine, Andromaque, acte 5, scène 3 : Oreste paraissant devant Hermione après avoir assassiné Pyrrhus à sa demande « fait un effet admirable ».

Intérêt.

Racine, Andromaque, acte 5, scène 5, vers 1614 : louange ironique du Ciel dans la bouche d’Oreste.

Ironie.

Racine, Andromaque, le personnage d’Andromaque, un des trois exemples de « mères sensibles & tendres », éprouvant la même inquiétude pour leur fils, mais avec de nombreuses nuances, avec Mérope et Idamé (l’Orphelin de la Chine).

Nuances

Racine, Andromaque (l’amitié d’Oreste et de Pylade).

Amitié.

Racine, Andromaque (Hermione).

Amour.

Racine, Andromaque (le caractère d’Hermione, dominé par la jalousie) ; indécision du caractère de Pyrrhus, qui le voue à échouer.

Caractère dans la tragédie.

Racine, Andromaque : le caractère d’Oreste, dessiné dès la première scène de l’acte 1, reste le même jusqu’au meurtre final de Pyrrhus.

Mœurs.

Racine, Andromaque : Phénix, le confident de Pyrrhus humilie son élève et pèse ainsi sur l’action.

Confident.

Racine, Andromaque : il y a plusieurs exemples d'ironie dans la bouche d’Hermione.

Ironie.

Racine, Andromaque  héroïne tragique d’un malheur qu’elle n’a pu éviter. Pas de pitié éprouvée pour Pyrrhus, un oppresseur. Pas de terreur éprouvée du fait d’Andromaque.

Tragique.

Racine, Andromaque : Oreste projette d’assassiner Pyrrhus alors qu’il est dans le palais de celui-ci. Cela ne choque pas le spectateur.

Unité.

Racine, Andromaque (1667) : l’action s’inscrit dans une durée de 3 heures, la durée de la représentation.

Unité de temps.

Racine, Athalie et Esther  : avec l'Œdipe, les seules tragédies modernes à contenir un chœur.

Chœur (théâtre).

Racine, Athalie, acte 2, scène 5, vers 487-506 : le fameux songe d’Athalie, « la plus belle description d’un songe, qu’on ait donnée sur le Théâtre ». Il joue un rôle important dans l’intrigue (c’est lui qui fait entrer Athalie dans le temple et lui fait rencontrer l’enfant qu’elle a vu en songe.

Songe.

Racine, Athalie, acte 3, scène 7 : les prophéties de Joad sont jugées vraisemblables.

Dénouement.

Racine, Athalie, acte 4, scène 4 (un vers qui laisse trop deviner ce qui va arriver).

Caractère dans la tragédie.

Racine, Athalie : l’intrigue ne recourt pas à l’extraordinaire ou au merveilleux, elle découle du secret du Grand Prêtre et du désir d’Athalie de se voir remettre Joas, l’enfant inconnu.

Intrigue.

Racine, Athalie.

Appareil théâtral.

Racine, Athalie, la scène est dans le temple de Jérusalem, dans un vestibule de l’appartement du Grand Prêtre.

Scène.

Racine, Athalie : pas de pitié éprouvée pour Athalie ou Aman, des oppresseurs. Joad inspire la pitié, mais pas la terreur.

Tragique.

Racine, Athalie : la pièce se déroule dans un lieu unique, « un vestibule extérieur du Temple, proche de l'appartement du Grand-Prêtre », et le changement de décor de l’acte 5, scène 5 se limite à agrandir l’espace en tirant le rideau derrière lequel est caché avant que « le fond du théâtre s'ouvre. On voit le dedans du Temple, et les lévites armés sortent de tous côtés sur la scène ». L’auteur de l’article n’y voit qu’une « extension du lieu absolument nécessaire & qui présente un Spectacle majestueux ».

Unité.

Racine, Bajazet, acte 1, scène 1 : le dialogue entre Acomat et Osmin permet de donner au spectateur toutes les informations nécessaires à la compréhension de l’intrigue. Exposition très efficace.

Exposition.

Racine, Bajazet, acte 1, scène 3 : Atalide dissimule la vérité à Roxane, qui ne doit pas s’en douter.

Déclamation (théâtrale).

Racine, Bajazet, acte 2, scène 3, vers 649-651 : habile suggestion d’Acomat à Bajazet : il ne s’agit que d’aller contre la parole donnée.

Maximes.

Racine, Bajazet (développement de l’âme d’Acomat dans l’exposition) ; acte 2, scène 3 (que ses propos peuvent être mal interprétés, et laisser croire qu’il s’avilit face à Bajazet) ; acte 2, scène 5 (Bajazet justifiant son refus d’épouser Atalide) ; acte 2, scène 6 (une réplique de Roxane suffit à montrer la violence de son caractère).

Caractère dans la tragédie.

Racine, Bajazet, acte 2, scène 5, vers 677-708 : Atalide exige de Bajazet, qu'il promette à Roxane de l’épouser. Intérêt, délicatesse, connaissance du cœur humain. Juste un vers à corriger pour une broutille.

Développements.

Racine, Bajazet, acte 3, scène 7, vers 1065-1074 : monologue de Roxane.

Interrogation.

Racine, Bajazet, acte 4, scène 7, vers 1410-1411 : le propos d’Acomat sur l’amour, qui est ce qu’il pense à ce moment, est vu par le spectateur comme une vérité générale.

Dialogue.

Racine, Bajazet, acte 5, fin de la scène 6 (Roxane répond à Atalide).

Bravades.

Racine, Bajazet (Roxane).

Amour.

Racine, Bajazet (1672) : l’action s’inscrit dans une durée de 3 heures, la durée de la représentation.

Unité de temps.

Racine, Bajazet.

Admiration.

Ambition.

Racine, Bérénice, acte 1, scène 4, vers 259-266 : la déclaration d’Antiochus est, pour Voltaire, « le modèle d’une réponse noble et décente ».

Convenances.

Racine, Bérénice (Antiochus amant rebuté, et qui ne suscite pas l’intérêt).

Amour.

Racine, Bérénice : finesse des sentiments et style, voilà ce qui distingue Bérénice.

Développements.

Racine, Bérénice : Nicomède (de Corneille) est supérieur à Bérénice, parce que ce qui est noble l’emporte sur ce qui est touchant.

Intérêt.

Racine, préface de Bérénice : ce n’est pas la multiplication des incidents ou des reconnaissance qui soutient une action simple, mais la beauté des sentiments, la violence des passions, l’élégance des expressions.

Unité.

Racine, Britannicus, acte 2, scène 3, vers 643-658 : aveu fait par Junie à Néron de son amour pour Britannicus. acte 3, scène 7, vers 980-1014 : Junie répond à Britannicus qui l’accuse d’infidélité.

Développements.

Racine, Britannicus, acte 2, scène 8, vers 757 : en montrant son caractère méprisable, Narcisse ne peut échapper à la condamnation des spectateurs, alors qu’il serait considéré tout autrement s’il était un « criminel auguste ».

Personnage allégorique.

Racine, Britannicus, acte 3, scène 8 (Néron et Britannicus).

Bravades.

Racine, Britannicus, acte 4, scène 2, vers 1164-1166 : la coupe après la troisième syllabe montre l’indignation d’Agrippine contre Burrhus et Sénèque.

Coupe de vers.

Racine, Britannicus, acte 4, scène 2, vers 1165-1166 : force du silence marqué par les points de suspension (c’est Agrippine qui parle).

Suspension.

Racine, Britannicus, acte 4, scène 2, vers 1300 : Agrippine doit croire ce que Néron lui dit : il doit la convaincre d ela réalité de sa réconciliation avec Britannicus.

Déclamation (théâtrale).

Racine, Britannicus (le caractère de Burrhus, dominé par la probité ; par contre, caractère vil de Néron) ; petitesse de Néron caché derrière une tapisserie, acte 2, scènes 4 et suivantes.

Caractère dans la tragédie.

Racine, Britannicus, acte 4, scène 4 : l’habileté de Narcisse à conduire Néron à vouloir la fin de Britannicus.

Maximes.

Racine, Britannicus (le personnage de Narcisse).

Ambition.

Racine, Britannicus : le dénouement de cette pièce est vraiment tragique.

Tragique.

Racine, Esther et Athalie : avec l'Œdipe, les seules tragédies modernes à contenir un chœur.

Chœur (théâtre).

Racine, Esther, acte 3, scène 4, vers 1122-1125, et acte 3 (et non 5), scène 5 et dernière, vers 1278-1283 : deux exemples de vers sublimes, à la gloire de Dieu.

Sublime.

Racine, Esther : le personnage d’Esther n’inspire pas de terreur.

Tragique.

Racine, Esther, acte 3, scène 4; vers 1122 : « L'Eternel est son nom, le monde est son ouvrage » : vers présenté comme « le meilleur modèle de la Poésie », parce qu’il dit « quelque chose dans chaque hémistiche ».

Vers.

Racine, Esther : Racine paraît s’être écarté de l’unité de lieu dans cette pièce (« La scène est à Suse dans le palais d'Assuérus », d’abord l’appartement d’Esther, puis, à l’acte 3 et dernier, « les jardins d'Esther et un des côtés du salon où se fait le festin », mais c’est « parce que cette pièce demandoit du Spectacle ».

Unité.

Racine, Iphigénie, acte 1, scène 1 : l’exposition est à la fois « en sentiment et en tableaux » : image du camp endormi, et combats des sentiments dans le cœur d’Agamemnon. C’est « une exposition bien touchante ».

Exposition.

Racine, Iphigénie, acte 1, scène 1, vers 40 à 62 : Agamemnon troublé par l’oracle de Calchas réclamant le sacrifice d’Iphigénie.

Oracle.

Racine, Iphigénie, acte 2, scène 2, vers 578 : « Vous y serez, ma fille », phrase qui n’a besoin d’aucun geste pour produire un terrible effet. A la fin de la pièce (acte 5, scène 4), quand Clytemnestre tente d’arracher sa fille aux soldats qui l’emmènent, elle ne peut rester garder les convenances.

Déclamation (théâtrale).

Racine, Iphigénie, acte 3, scène 3 : être seul en tête à tête avec Clytemnestre ne doit pas faire rougir Achille, les bienséances n’étant pas celles du XVIIe siècle.

Mœurs.

Racine, Iphigénie, acte 4, scène 6 (Agamemnon-Achille).

Bravades

Racine, Iphigénie, acte 5, scène 6, vers 1729-1789 : le récit du sacrifice d’Iphigénie par Ulysse est donné comme exemple de récit.

Récit dramatique.

Racine, Iphigénie, acte 5, scène 6, vers 1777-1784 : l’évocation de la mort d’Ériphile et du vent qui se lève pour permettre le départ de la flotte est un tableau particulièrement évocateur.

Tableaux.

Racine, Iphigénie : longue analyse du dilemme dans lequel Agamemnon est enfermé, entre la nécessité de sacrifier sa fille pour sa patrie, mais aussi pour sa propre gloire, et ses sentiments paternels.

Combats du cœur.

Racine, Iphigénie : l’invention du personnage d’Eriphile permet à Racine de dénouer sa pièce sans intervention surnaturelle.

Machine.

Racine, Iphigénie : Eriphile est annoncée dès le début, et on sait qu’elle vient pour interroger Calchas sur le mystère de sa naissance. Elle aussi est indispensable à la marche de l’intrigue.

Épisode.

Racine, Iphigénie : tragédie dont la fable est à double révolution, avec deux personnages principaux dont l’un est vertueux (Iphigénie) et l’autre est injuste et méchante (Eriphile). Et la même révolution sauve Iphigénie et pousse Eriphile au suicide.

Fable.

Racine, Iphigénie : la scène est dans la tente d’Agamemnon.

Scène.

Racine, Mithridate, acte 1, scène 3 (Xipharès, Pharnace).

Bravades.

Racine, Mithridate, acte 2, scène 2  : exemple de contre-sens possible à propos du vers 425, que l’illustre Baron évitait magistralement.

Contre-sens.

Racine, Mithridate, acte 3, scène 5, vers 1112 :Monime avouant son amour pour Xipharès provoque la stupeur de Mithridate.

Coup de théâtre.

Racine, Mithridate, acte 3, scène 1 : Mithridate propose à ses enfants de porter la guerre en Italie. Bel exemple de délibération. Cette délibération a été préparée à l’acte 2, scène 2 (vers 431 : « Je médite un dessein digne de mon courage »). Racine souligne lui-même le caractère nécessaire de cette délibération, qui instruit Mithridate des desseins de ses fils.

Délibérations.

Racine, Mithridate, acte 3, scène 1, vers 797-798 : le projet de Mithridate de se transporter en deux jours de Nymphée en Crimée au delta du Danube est irréaliste, ce que la géographie confirme tout à fait.

Vérité.

Racine, Mithridate, acte 3, scène 5, vers 1112 : Monime note le changement de physionomie de Mithridate au rappel de leur amour passé.

Développements.

Racine, Mithridate, acte 4, scène 4, vers 1323-1364 : la manière dont Monime répond à la proposition de Mithridate est un modèle de respect des convenances

Convenances.

Racine, Mithridate, acte 4, scène 5, vers 1379-1383 : bel exemple d’interrogation qui reflète le trouble du personnage.

Interrogation.

Racine, Mithridate : le dénouement consiste en un retournement des personnages : la mort de Mithridate, provoquée par la révolte de Pharnace qui a soulevé les troupes en leur faisant croire que le roi se proposait de les emmener en Italie combattre les Romains, permet le mariage de Monime avec Xipharès.

Dénouement.

Racine, Mithridate (caractère vil de Mithridate, usant de ruse envers ses rivaux ; sa passion dominante, la haine des Romains, montrée par maints exemples) ; acte 4, scène 5, monologue de Mithridate, où il exprime ses remords ; lâcheté de sa ruse lui permettant de surprendre le secret de Monime ; bassesse du caractère de Prusias.

Caractère dans la tragédie.

Racine, Mithridate : la mort de Mithridate ne cause pas de pitié, parce que c’est un oppresseur. Monime inspire la pitié, mais pas la terreur.

Tragique

Racine, Phèdre, acte 1, scène 1, vers 124 : Théramène n’est pas un caractère vrai quand il conseille à Hippolyte d’aimer Aricie, contre l’avis de son père : aucun « Gouverneur sage » ne parlerait ainsi à son élève.

Vrai.

Racine, Phèdre : Œnone joue un rôle essentiel dans la pièce, en dissuadant Phèdre de se suicider (acte 1, scène 3), puis en accusant Hippolyte (acte 4, scène 1). Elle se charge ainsi du crime de sa maîtresse.

Confident.

Racine, Phèdre : Phèdre n’est ni tout à fait coupable, ni tout à fait innocente. Victime de son destin et des dieux, elle provoque la mort de l’être cher (Hippolyte, dont la mort qu’elle provoque la désespère).

Pitié.

Racine, Phèdre, acte 2, scène 2, vers 549 (Hippolyte mélancolique), acte 2, scène 1, vers 446-448 (Aricie heureuse d’être aimée d’Hippolyte) : noblesse de l’expression des sentiments.

Style.

Racine, Phèdre, acte 2, scène 5, vers 672 : Phèdre emploie le tutoiement en s'adressant à Hippolyte dans la scène où elle révèle l'amour qu’elle éprouve pour lui.

Convenances.

Racine, Phèdre, acte 3, scène 3, vers 832-834 : Phèdre apprenant le retour de Thésée préfère le silence à cette nouvelle qui la remplit d’horreur.

Déclamation (théâtrale).

Racine, Phèdre, acte 4, scène 2, vers 1065-1076 : les imprécations de Thésée contre Hippolyte, qu’il croit coupable.

Imprécation.

Racine, Phèdre, acte 4, scène 4 : Thésée révèle à Phèdre qu’Hippolyte aime Aricie. Elle en est bien sûr bouleversée.

Coup de théâtre.

Racine, Phèdre, acte 4, scène 6, vers 1225 et suivants, quand le pathétique touche au sublime.

Pathétique.

Racine, Phèdre, acte 4, scène 6, vers 1264-1268 : Phèdre montre son trouble quand elle annonce à Œnone le retour de Thésée et son amour pour Hippolyte.

Interrogation.

Racine, Phèdre, acte 5, scène 6 : la mort d’Hippolyte ne peut qu’être rapportée dans un récit.

Poème dramatique.

Racine, Phèdre, acte 5, scène 6 : le récit de Théramène est rempli de très beaux tableaux, notamment les vers 1499-1506 (l’affliction d’Hippolyte banni par son père), 1531-1534 (le monstre en furie), 1541-1542 (le char qui se brise).

Tableaux.

Racine, Phèdre, acte 5, scène 6, vers 1513-1526 : extrait du récit de Théramène. Ces vers montreraient trop la part de l’imagination du poète, au lieu de refléter celle du personnage.

Imagination.

Racine, Phèdre, acte 5, scène 6 : dans la première partie du récit de Théramène, Racine a voulu surpasser les modèles d’Euripide, Ovide et Sénèque : c’est peut-être la cause des défauts qu’on a cru y déceler.

Récit dramatique.

Racine, Phèdre : Phèdre qui s’est empoisonnée vient mourir sur la scène (acte 5, scène 7).

Scène.

Racine, Phèdre : héroïne tragique, victime de sa propre faiblesse comme sa sœur, Ariane. Quant à Hippolyte, il est victime de l’emportement d’un père. Le dénouement de cette pièce est vraiment tragique.

Tragique.

Racine, Phèdre.

Amour.

Racine, les Plaideurs (recours à la charge).

Charge.

Racine, la Thébaïde, ou les frères ennemis, acte 4, scène 3 : dispute entre les deux frères Etéocle et Polynice en présence de Jocaste. mais les deux frères sortent pour combattre, et la mort des deux frères est annoncée à l’acte 5.

Entracte.

Racine, la Thébaïde, ou les frères ennemis, acte 5, scène 1 : il est le dernier à avoir mis des stances dans une pièce. Il s’est ensuite corrigé de ce défaut.

Stances.

Racine, la Thébaïde, ou les Frères ennemis : le dénouement de cette pièce est vraiment tragique.

Tragique.

Racine, la Thébaïde, ou les Frères ennemis, acte 5, scène 1 : le monologue d’Antigone est composé de trois strophes de dix vers de 12, 10 et 8 syllabes.

Vers.

Racine n’a pas le dialogue vif et coupé de Corneille et on lui reproche de réduire certains scènes à deux ou trois longues répliques.

Dialogue.

Racine a laissé le canevas du premier acte d’une Iphigénie en Tauride.

Canevas.

Racine félicite Aristophane d’utiliser la charge dans les Guèpes.

Charge.

Racine commente la délibération de Mithridate avec ses fils dans la préface à la pièce.

Délibérations.

Racine : pas de comparaison dans ses pièces (la comparaison n’a pas sa place dans la tragédie).

Comparaison.

Racine, modèle inimitable dans l’art des convenances.

Convenances.

Racine n’emploie pas le tutoiement quand un personnage s’adresse à sa maîtresse : ni Achille, ni Oreste, ni Britannicus.

Convenances.

Racine a quelquefois négligé la gradation d’intérêt dans ses cinquièmes actes, le plus fort coup étant porté au quatrième acte, dans Britannicus, Iphigénie, Phèdre.

Gradation d’intérêt.

Racine n’a employé un dénouement fondé sur une reconnaissance dans aucune de ses tragédies.

Péripétie.

Racine est présenté comme un grand versificateur, avec Corneille et Boileau.

Rime.

Racine : quand il met la politique sur le théâtre, c’est pour y montrer de grands intérêts et des passions vraies, dans un style éloquent.

Scène.

Racine fournit des grands exemples de tableaux.

Tableaux.

Racine n’a pas échappé à l’écueil d’accumuler les incidents inutilement (mais l’article ne donne pas d'exemple). Par contre, il a toujours respecté scrupuleusement l’unité de lieu, spécialement dans Britannicus, Phèdre et Iphigénie.

Unité.

Rameau (Jean-Philippe, 1683-1764), Platée (1745, comédie lyrique – ballet bouffon à sa création –, livret d’Adrien-Joseph Le Valois d’Orville) : chœur des grenouilles, mais aussi imitation des cris d’oiseaux quand paraît l’oiseau de proie.

Musique.

Rameau (Jean-Philippe, 1683-1764), Pygmalion (1748, acte de ballet, livret de Sylvain Ballot de Sauvot), ouverture : parfaite imitation des bruits de l’atelier d’un sculpteur.

Musique.

Regnard (Jean-François, 1655-1709), le Carnaval de Venise (1699), musique de Campra, première comédie-ballet jouée à l’Opéra.

Comédie-ballet.

Regnard (Jean-François, 1655-1709), Démocrite (1700) : acte 4, scène 7 : les deux personnages qui se présentent sous une fausse identité découvrent qui ils sont réellement, mari et femme.

Rire théâtral.

Regnard (Jean-François, 1655-1709), les Folies amoureuses (1704), acte 3, scène 6, vers 1014 :exemple de rire suscité par la disparate (pleurer/rire).

Rire théâtral.

Regnard (Jean-François, 1655-1709), les Folies amoureuses (1704) :les jeux de scène de Crispin, jugés naturels, même si certains ne jouent aucun rôle dans la marche de l’intrigue.

Jeu de théâtre.

Regnard (Jean-François, 1655-1709), le Joueur : pour que le caractère frappe, il faut outrer le trait, mais en restant dans les limites de la vraisemblance.

Pièces de caractère.

Regnard (Jean-François, 1655-1709), le Joueur, oppose un joueur invétéré et son oncle, homme sensé.

Ridicule.

Regnard (Jean-François, 1655-1709), le Légataire universel : Crispin, type du personnage qui multiplie les identités, gentilhomme campagnard, veuve, malade, pour duper les autres.

Pièces d’intrigue.

Regnard (Jean-François, 1655-1709), le Légataire universel (1708) : les métamorphoses de Crispin, en gentilhomme campagnard, veuve, malade.

Rire théâtral.

Regnard (Jean-François, 1655-1709), les Ménechmes, acte 3, scène 11, vers 1271 :le bon mot d’un valet apaise son maître.

Dialogue.

Riccoboni (acteur et écrivain italien, 1676-1753), Observations sur la Comédie, distingue dans la comédie deux espèces de coups de théâtre, d’action, de pensée. Il en donne de nombreux exemples dans les pièces de Molière.

Coup de théâtre.

Riccoboni (1676-1753), Observations sur la Comédie, considère comme des farces les petites pièces de Molière, y compris les Précieuses ridicules.

Farce.

Rochon Marc-Antoine-Jacques Rochon de Chabannes, 1730-1800)

Voir Steele (Richard).

Rolin (sans doute Charles Rollin (1661-1741), auteur d’une monumentale Histoire ancienne) décrit la scène antique comme un dispositif (arbres, portique) destiné à protéger « des injures de l'air ceux qui sont placés dessous.

Scène.

Rossi (Luigi, 1597-1653) , Orphée et Eurydice : premier opéra joué en France à l’initiative de Mazarin, en 1645 (ou en 1647 selon d’autre sources). Car ce n’est pas l’Orfeo de Monteverdi que Mazarin a souhaité faire jouer pour la reine mère et le jeune Louis XIV.

Histoire de l’opéra français.

Rotrou (Jean de, 1609-1650), Dom Bernard de Cabrera (1647), exemple de comédie héroïque.

Comédie héroïque.

Rotrou (Jean de, 1609-1650), Laure persécutée (1637), exemple de comédie héroïque.

Comédie héroïque.

Rotrou, (Jean de, 1609-1650) Venceslas (tragédie ou tragi-comédie, 1647), acte 5, scène dernière : Ladislas voue une haine à son frère et à son favori. Pour l’éliminer, il projette de l’assassiner, mais dans l’obscurité, c’est son frère qu’il assassine. Il obtient de son père plus que le pardon, puisque le vieux roi abdique en sa faveur, faute de pouvoir faire grâce à son propre fils. [Le dénouement a été revu par Marmontel au 18e siècle, parce qu’il « bless[ait] également la bienséance et la vérité » Remarques sur Venceslas.]

Intérêt.

Rotrou (Jean de, 1609-1650) est celui qui a mis les stances à la mode. Elles remplaçaient les chœurs employés par Garnier, Jodelle ou Baïf.

Stances.

Rousseau (Jean-Jacques), le Devin du Village : l’emploi du récitatif obligé dans une scène du Devin a plu au public, et il serait intéressant de l’introduire dans des scènes « grandes et pathétiques ».

Récitatif obligé.

Rousseau (Jean-Jacques), Dictionnaire de musique.

Acteur de l’Opéra de Paris.

Roy (Pierre-Charles, 1683-1764) : voir Belis et Roy (Pierre-Charles, 1683-1764), le Temple de Gnide (pastorale, musique de Mouret, 1741).

Roy (Pierre-Charles, 1683-1764), Callirhoé (1712, musique d’André Cardinal Destouches), tragédie-opéra en un prologue et cinq actes.

Histoire de l’opéra français.

Roy (Pierre-Charles, 1683-1764), les Eléments (1721, musique d’André Cardinal Destouches et Michel-Richard de Lalande). Opéra ballet à un prologue et quatre entrées.

Histoire de l’opéra français.

Roy (Pierre-Charles, 1683-1764), Titon et l’Aurore (pastorale héroïque en un acte, musique de Bury, 1753). Ne pas confondre avec la pastorale héroïque du même titre, en 3 actes et un prologue, de La Mare et Mondonville, 1753.

Fragments.

Don Lope de Rueda (vers 1510-1565), un des tout premiers auteurs de théâtre avec Navarro.

Théâtre espagnol.

Accès au dictionnaire.

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