Aboulkazem

Aboulkazem ou le Trésor, comédie en trois actes, Guillemain, 11 juillet 1791.

Théâtre des Délassements Comiques

La pièce a eu cinq représentations à partir du 11 juillet 1791, d'après André Tissier, les Spectacles à Paris pendant la Révolution, tome 1, p. 191.

Le personnage d’Aboulkazem (ou Aboulcasem) figure au début des Mille et une jours : « la coupe présentée à Haroun-al-Raschid par Aboulcasem au début des Mille et un Jours, qui demeure toujours pleine lorsque celui qui y boit a la conscience pure, coupe que nous retrouvons dans le roman de Huon de Bordeaux » (Oeuvres de La Fontaine (Paris, Hachette, 1889), tome 5, p. 89.

César connaît un Aboul Cassem attribué à La Harpe et dont un extrait, d’après Brenner, se trouve dans les Œuvres choisies et posthumes (Paris, Migneret, 1806, 4 volumes), tome 2. Pas de représentations (ni date, ni lieu précis).

En fait, les Œuvres choisies et posthumes, tome 2, p. 137-142, contiennent une sorte d’article de critique d’un opéra comique (un drame lyrique) resté inédit. Critique favorable, avec quelques extraits. Le titre donné, Aboulcasem.

L’identité des deux pièces paraît bien douteuse.

 

Ajouter un commentaire

Anti-spam