Adèle et Fulbert. opéra en un acte, du citoyen Cheraneau, musique d’Henri Darondeau, créée sur le Théâtre de l’Ambigu-Comique le 17 floréal an 8 [7 mai 1800].
Théâtre de l'Ambigu Comique
Almanach des Muses 1801
Le nom de l’auteur du texte, donné par les Spectacles de Paris … pour l’an IX de la République, p. 50, ne figure pas dans le Catalogue général des œuvres dramatiques et lyriques … de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques, Paris, 1863, p. 6.
Courrier des spectacles, n° 1160, du 18 Floréal an viii, p. 2-3 :
Théâtre de l'Ambigu-Comique.
Fulbert, jeune hussard, fils d'un colonel, fuit devant ceux qui le poursuivent pour avoir tué un capitaine des mains duquel il avoit sauvé une jeune fille nommée Adèle ; il arrive au village et entre précisément dans la maison où demeure Adèle ; elle le reconnoit, et déjà elle l'aime et en est aimée.
La tante consent bien à leur union, mais l'oncle qui a promis Adèle à Gilotin, ne veut point y consentir, sur-tout à la vue de Fulbert encore si jeune et soldat, mais le hussard se lâche et menace ; l'oncle irrité va le dénoncer à ceux qui le cherchent, et rencontre le Colonel lui-même, père de Fulbert et d'Adèle, et son propre frère. Celui-ci reçoit bientôt après la nouvelle du pardon de Fulbert, et les jeunes gens sont unis, le Colonel ayant déclaré que Fulbert n'étoit pas son fils, mais celui d'un de ses amis mort à la fleur de l'âge, qui lui avoit confié son enfant.
Tel est le fonds du petit opéra donné hier avec succès à ce théâtre, sous le titre d'Adèle et Fulbert.
On y remarque de très-agréables morceaux de musique, et sur-tout le duo de la scène où se fait la déclaration d'amour.
Il y a peut-être aussi quelques longueurs, et sur-tout dans le chant ; mais la beauté de la musique empêche de les voir, ou les fait dis'paroitre.
Cette pièce est bien jouée par les citoyens Corse, Pla[tel], et mad. Bolzé.
L'auteur est le citoyen Dorando, éleve du Conservatoire de Musique.
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