Agnès et Olivier

Agnès et Olivier, comédie lyrique en trois actes, & en prose, de Jacques Boutet de Monvel, musique de d'Aleyrac, 10 octobre 1791.

Théâtre Italien.

Titre :

Agnès et Olivier

Genre

comédie lyrique

Nombre d'actes :

3

Vers / prose

prose, avec des couplets en evrs

Musique :

oui

Date de création :

10 octobre 1791

Théâtre :

Théâtre Italien

Auteur(s) des paroles :

M. Monvel

Compositeur(s) :

M. d’Aleyrac

Mercure universel, volume 8, n° 226, du mercredi 12 octobre 1791, p. 174-175 :

[Après avoir annoncé d'emblée le succès rencontré par la pièce, le critique en résume l'intrigue. Présentée comme ulle comédie, la pièce tient des codes du mélodrame : une conjuration, un mariage secret, un enfant que son père enlève; un cachot, des combats pour délivrer les prisonniers, et bien sûr une fin heureuse. Le jugement porté ensuite insiste sur des qualités remarquables, « de l'intérêt, des situations, des effets, et de la science dans le plan », mais montre aussi une déception, qu'il attribue à la musique, jugée « plus bruyante que nerveuse, quelquefois touchante et mélodieuse, mais pleine de redites ». Si l'ouvrage a un mérite, c'est au « poëme » qu'il le doit. Les auteurs « ont paru au milieu des applaudissemens », et les acteurs ont bien servi la pièce.]

THÉATRE ITALIEN.

Agnès et Olivier, comédie en trois actes, mêlée d'arietes, a obtenu avant-hier du succès : voici le fonds de ce drame lyrique.

Deux sentinelles en faction à la porte de l'appartement de Sigismond, comte de Tours, s'entretiennent d'un seigneur de sa cour, nommé Olivier, qui leur a sauvé la vie, et dont le bienfait est à jamais gravé dans leur cœur. Ils sont relevés par deux autres factionnaires gagnés par Richard , duc de Bretagne, pour assassiner Sigismond, son ennemi, dans le pays duquel il est entré, et qui succombe sous les efforts de son adversaire. Isnard n'a point voulu défendre son seigneur suzerain qu'il ne lui ait accordé la main d’Agnès sa fille. Ils sont tous dans une forteresse prêts à voler au combat. Mais l’hymen va se célébrer, tout se découvre. Agnès, depuis huit ans, est, en secret; l’épouse d’Olivier. Fureur de Sigismond : il condamne l’époux d’Agnès et leur fils à périr : voilà le premier acte.

Olivier a fui emportant son fils. Agnès, secourue par Enguerrant, ami d’Olivier, parvient à échapper à son père. Les deux époux sont repris ; on leur arrache leur enfant, on les sépare, voilà le second acte.

Au troisième, Olivier est enchaîné pendant la nuit auprès de la tente où repose Sigismond. Lo sommeil de celui-ci est agité de songes affreux ; il voit sa fille qu'on vient de lui annoncer être tombée, ainsi que les soldats qui l'avoient arrêtée, dans les fers du cruel Richard. Les soldats, gagnés par ce dernier, entrent dans la tente de Sigismond pour l'assassiner ; Olivier, qui vient d'être délivré par les deux factionnaires qu'on a vus au prenier acte, s'élance sur les assassins, éveille Sigismond, lui sauve la vie. Agnès, arrachée des mains de Richard par Enguerrand, vient se livrer ainsi que son fils au pouvoir de son père, qui pardonne, unit les deux amans, approuve leur mariage et reconnoît leur fils.

On trouve dans cet ouvrage, comme dans la plupart de ceux de son auteur, de l'intérêt, des situations, des effets, et de la science dans le plan ; cependant la représentation n'a pas produit toute l'impression qu'on avoit lieu d'attendre ; nous en attribuons la cause à la musique qui nous semble plus bruyante que nerveuse, quelquefois touchante et mélodieuse, mais pleine de redites, sur-tout quant à la partie de l'orchestre. Nous avons pourtant distingué une ariette chantée, au premier acte, par madame St-Aubin, et une autre par M. Solier, ainsi que plusieurs morceaux bien entendus. Au reste le mérite du poëme, fera le succès de l'ouvrage ; le joli tableau qui ouvre le second acte, l'embellira, et les cœurs sensibles applaudiront cette réponse d'un paysan, à qui on demande s'il est père :

« Nous n'avons que ce bonheur-là ».

Le public a desiré voir les auteurs ; ils ont paru au milieu des applaudissemens ; ce sont MM. Monvel et Daleyrac, le premier pour les paroles, le second pour la musique.

  1. Solier, Michu, et madame Saint-Aubin ont contribué, par leurs talens, à la réussite de la pièce.

Mercure universel, tome 8, n° 230, du dimanche 16 Octobre 1791, p. 239 :

[Les défauts ont été gommés, la pièce estd ésormais vouée au succès (qui ne sera en fait que très relatif : 8 représentations...).]

T H É A T R E I TA L 1 E N.

Si en rendant compte d'une première représentation, nous avons le courage de relever tous les défauts que nous croyons appercevoir dans l'ouvrage ; nous sommes assez justes pour annoncer le succès d'une seconde, lorsque l’auteur a eu le bon esprit de faire des sacrifices pour contenter le public.

Des coupures dans le poëme et dans la musique, la suppression totale du rôle d’Isnare, ont pressé la marche, doublé l’intérêt, et ont obtenu un succès complet à Agnès et Olivier. La musique a été mieux sentie, et le trombone n’a pas étourdi le spectateur comme à la première représentation. Nous croyons l’ouvrage digne de la réputation de l’auteur de l’Amant bourru.

Mercure de France, tome CXXXIX, n° 43 du samedi 22 octobre 1791, p. 149-152 :

[Le début de l’article consacré à Agnès et Olivier est réticent : la pièce est « compliquée d’un grand nombre d’événemens », peu marquants de plus. Tout le début de la pièce, qui devrait servir d’exposition, est long et obscur. Le critique s’attache ensuite à faire l’analyse de l’intrigue, effectivement pleine de rebondissements avant de porter un jugement plutôt sévère. « Plus de tumulte que de mouvement, & plus d’intentions que d’effet », paradoxalement la pièce ne « produit qu’une sensation assez froide ». La musique n’est guère mieux traitée : si elle « a paru bien sentie », elle n’a pas satisfait les spectateurs (ou du moins le critique !) : « on y désire cette facilité, cette simplicité, ces chants agréables que l'on a tant goûtés dans les autres Ouvrages de l'Auteur ». Le fait qu’on ait nommé l’auteur et le compositeur est considéré comme l’effet d’une cabale (le « zele de leurs amis ») : leur pièce n’a pas obtenu un triomphe qui justifierait cet honneur. Une phrase pour féliciter les acteurs des deux grands rôles, une phrase pour dire que la pièce, après des suppressions, a reçu un meilleur accueil à la deuxième représentation (on sait que les pièces sont presque toujours jugées trop longues).]

SPECTACLES.

Il n'est pas facile de présenter en peu de mots l'analyse d'une Piece compliquée d'un grand nombre d'événemens, sur-tout lorsque ces evénemens produisent peu d'effet ; on est embarrassé alors de trouver ceux qui servent exclusivement au développement de l'action, & cette distinction devient encore plus difficile quand l'exposition de l'Ouvrage est longue & obscure : telle est la Piece donnée le Lundi 10 Octobre sur le Théâtre Italien, sous le titre d'Agnès & Olivier.

Cet Olivier est un jeune Page du Comte Sigismond, qui, devenu amoureux d'Agnès, fille de ce Prince, parvient à s'en faire aimer à son tour. Une tante favorise leur inclination mutuelle, & les marie secrétement. Cependant Sigismond veut marier Agnès à Inarre, fils d'une seconde femme, Chevalier très-poltron , très-discourtois, & que l'Auteur a voulu vainement rendre comique. Agnès, épouse & mere, sur le point d'aller à l'Autel, découvre à son pere que sa foi est engagée, mais sans lui nommer son complice. Il est découvert par un billet que lui avait adressé Olivier, & qu'elle a perdu. Sigismond fait courir après le pere & le fils, qu'il veut immoler à son déshonneur. Il remet sa fille à la garde d'Enguerrand, frere d'armes d'Olivier, & qui arrive pour défendre Sigisinond, enfermé dans son camp par l'armée de Richard. C'est par ses soins qu'Olivier a pris la fuite. Ce brave Guerrier donne de même à la tendre Agnès les moyens de s'échapper. Elle, Olivier & leur fils couremt divers dangers, & finissent par être pris. Un parti s'est saisi d'Agnès ; mais attaqué par les gens de Richard, elle devient sa prisonniere ; l'autre amene Olivier près de Sigismond, qui le fait enchaîner dans une tente voisine de la sienne. Deux Soldats, à qui ce jeune Guerrier a sauvé la vie, font tomber ses chaînes. Dans le même temps, deux autres Soldats, à qui Sigismond avait fait une injustice, entrent dans sa tente pour l'assassiner. Olivier devenu libre, mais. qui n'est pas encore parti, met obstacle à leur dessein. Il désarme le plus furieux des deux Soldats. Sigismond, vaincu par ce trait, pardonne au séducteur de sa fille. Enguerrand, qui, pendant ce temps, a surpris & tué Richard, ramene la jeune Princesse, & l'union des deux époux est confirmée : les deux Soldats qui ont délivré Olivier, sont aussi récompensés.

On a trouvé dans cette Piece plus de tumulte que de mouvement, & plus d'intentions que d'effet ; les grands moyens multipliés par l'Auteur n'ont produit qu'une sensation assez froide. La musique a paru bien sentie ; mais on y désire cette facilité, cette simplicité, ces chants agréables que l'on a tant goûtés dans les autres Ouvrages de l'Auteur. Celui de la musique est M. Dalayrac, & M. Monvel est l'Auteur des paroles. On les a demandés l'un & l'autre, & ils ont paru. Cette circonstance devrait éclairer les Auteurs sur ces demandes banales qu'ils ne doivent qu'au zele de leurs amis, car s'il est permis de se montrer ainsi au Public, ce ne peut être que dans un moment de triomphe ; & il faut convenir que le leur pourrait être plus éclatant, au moins si l'on en juge par la premiere représentation. Mad. St-Aubin & M. Michu, chargés des rôles principaux, ont donné des preuves de leur intelligence & de leur sensibilité ordinaires.

Au moyen de plusieurs suppressions, la seconde représentation a beaucoup mieux réussi.

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1791, volume 12 (décembre 1791), p. 329-333 :

[La pièce de Monvel et Dalayrac est l’adaptation d’une oeuvre de Cazotte, « poëme » ou roman. Le critique signale que cette adaptation n’est pas très fidèle : il manque dans la pièce toute une série de personnages « qui tous font marcher l’action ». Il montre, après un long résumé de l’intrigue, que l’adaptation ne vaut pas l’original : le dénouement est rendu trop prévisible par l’annonce trop précoce que les traîtres veulent assassiner Sigismond, si bien qu’il n’y a plus de suspense ; de plus, la pièce est trop riche en mouvements et en intentions mal développées : les effets sont manqués, et il n’y a pas de la part du public d’intérêt ; et le personnage d’Inare n’est pas conforme à ce que Cazotte en vaait fait : il est « bas, vil et repoussant » : il est trop ridicule. Le critique ne sauve guère que le troisième acte. Heureusement, la musique, « très-bien adaptée au sujet » comporte de beaux morceaux. Dommage qu’elle soit si bruyante (on n’entend que le trombone !). Rien sur l’interprétation.]

On a donné le lundi 10 octobre, la premiere représentation d'Agnès & Olivier, comédie lyrique en trois actes & en prose, de MM. Monvel & d'Aleyrac.

Cette piece est tirée d'Olivier, poëme de M. Cazotte ; mais l'auteur de l'opéra n'a pris de cet ouvrage que l'amour du jeune page pour la fille de Sigismond, l'amitié que lui porte Enguerrand, & tout le ridicule du personnage d'Inare ; il n'a fait paroître ni Fridégilde, ni Fleur-de-Myrthe, ni Barin, ni les autres personnages du poëme, qui tous font marcher l'action, & qui y jettent tant de variété. Comme l'auteur d'Agnès & Olivier a totalement changé le sujet que lui fournissoit le poëme, nous nous bornerons à suivre son opéra, & ceux qui connoissent le roman verront aisément combien il s'en est écarté.

Sigismond, comte de Tours, après avoir assemblé la noblesse françoise pour se joindre à Philippe, roi de France, qui vouloit humilier l'orgueil du croissant, a voulu venger Inare, fils de Frédégilde, sa seconde épouse, des procédés que Richard, duc de Bretagne, avoit eus envers lui ; mais les Bretons, maîtres des dehors de la ville de Tours, tiennent Sigismond enfermé dans son camp, avec sa famille. L'assaut va se livrer, & en l'attendant, Sigismond a paré les autels pour y conduire Agnès, sa fille unique, qu'il veut unir au prince lnare, son beau fils. Cet Inare est un chevalier déloyal & ridicule à l'excès : Agnès le déteste, & d'ailleurs son cœur & sa main ne sont plus libres : depuis huit ans, Mathilde, sa tante, l'a unie secrettement au jeune Olivier, qu'elle adore, & de qui elle a un fils. Olivier, simple chevalier, & qui n'étoit d'abord que son page, a rendu, par sa valeur, les services les plus signalés à la Touraine : il a sauvé la vie à Enguerrand, dont il s'est fait un ami fidele : il a sauvé aussi celle de deux soldats, qui lui jurent une reconnoissance éternelle. Enfin Olivier est chéri du peuple & de l'armée, autant que l'orgueilleux Inare en est abhorré. Cependant Agnès va donner la main à ce dernier ; il le faut, son pere l'exige, elle vient de congédier Olivier, d'embrasser son fils, & elle va marcher à l'autel. Parée pour ce sacrifice, elle ne peut se résoudre à l'achever, elle avoue tout à son pere : le vieillard se livre à sa fureur ; une lettre surprise sur Agnès, lui apprend le nom du téméraire qu'elle a choisi pour époux : Sigismond ordonne à ses soldats de chercher par-tout Olivier & son fils, & de les livrer aux plus affreux supplices. Les soldats partent pour exécuter cet ordre cruel, & Agnès est remise entre les mains d'Enguerrand qui doit la plonger dans une tour & la garder ; mais l'ami de son époux lui rend soudain la liberté, & voilà Agnès qui court les montagnes & les vallées, pour chercher Olivier & le fruit de leur secrette union. Celui-ci, égaré, arrive dans une campagne riante ; il y trouve un bon vieillard, lui raconte ses malheurs, le conjure de garder son fils, & se sauve pour éviter la poursuite des soldats de Sigismond : le généreux vieillard couvre l'enfant d'un vêtement rustique, & bientôt Inare, qui poursuit cet enfant malheureux, arrive & questionne le vieillard sur le sort de celui qu'il voit à ses côtés. Le vieillard détruit ses soupçons ; lnare se retire, & des paysans apportent Agnès, qu'ils ont trouvée évanouie dans les montagnes. Agnès revient à elle, reconnoît son fils & se livre aux transports de l'amour maternel. Cependant Olivier vient de tomber entre les mains des soldats de Sigismond : ceux-ci l'entraînent avec eux. Agnès se trahit, on s'en saisit ainsi que de son fils, & ces trois victimes sont séparées : Olivier est traîné devant Sigismond ; mais la troupe qui conduisoit Agnès, ayant été battue par un gros de Bretons, cette princesse est prisonniere dans le camp de Richard.

Ici le théatre représente la tente de Sigismond : cette tente est double ; d'un côté ce prince gémit sur sa cruauté envers sa fille, & de l'autre on voit deux soldats en faction. Ces deux soldats sont précisément ceux à qui Olivier a sauvé la vie : on vient enchaîner ce jeune chevalier. Sigismond , après l'avoir accablé de reproches, rentre dans sa tente pour s'y livrer aux douceurs du sommeil, & pendant ce tems, les deux soldats délivrent Olivier ; il va pour sortir, la sentinelle crie en dehors qui vive ! Olivier rentre, les deux soldats se retirent, en lui prescrivant de les attendre; & soudain deux autres soldats qui, victimes d'une injustice de Sigismond, ont reçu de Richard une somme pour l'assassiner pendant son sommeil, se présentent après avoir égorgé la sentinelle qui étoit en faction près du comte de Tours : l'un d'eux a des remords, mais l'autre l'excite à ce crime : au moment où ils levent le poignard pour en percer le comte, Olivier se jette sur eux & les désarme : le bruit éveille Sigismond, les soldats entrent précipitamment, & le comte, pénétré de reconnoissance, pardonne à Olivier ainsi qu'aux deux soldats qui ont brisé ses chaînes. Enguerrand, qui a forcé le camp de Richard, ramene Agnès, son fils, & Sigismond consent à leur bonheur en approuvant leur union.

Il est malheureux que les deux traîtres qui veulent assassiner Sigismond, en aient formé le complot dès le premier acte, ce qui fait prévoir le dénouement ; il y a aussi trop de mouvement, trop d'intentions sans développemens dans cette piece ; les effets y sont toujours manqués, & cependant on voit que l'auteur en a voulu produire de nouveaux à chaque instant. Le public y est trop dans la confidence, ou, s'il attend de nouvelles situations, celles qui se présentent sont toujours au-dessous de celles qu'il croyoit avoir prévues : de-là point d'intérêt, des mouvemens qui n'étonnent point, des intentions dramatiques qu'on saisit sans les admirer, parce qu'elles ne sont point préparées ; il arrive trop d'événemens surnaturels, ils sont trop entassés, & l'on est trop occupé à suivre le fil des possibilités pour s'y intéresser ; avec cela, le personnage d'Inane n'est point du tout comique, mais bas, vil & repoussant : ce n'est pas ainsi que nous l'a peint M. Cazotte. Dans son poème, Inare est lâche, mais avec orgueil, mais en se donnant les airs d'un chevalier loyal & courtois, en citant ses aïeux, sa noblesse, &c. On pouvoit le rendre méprisable sans lui donner le ridicule du roi de Cocagne ou de Jodelet. Cependant il y a de l'intérêt & des tableaux pittoresques dans le troisieme acte de cet ouvrage : il rappelle le talent de l'auteur de Raoul de Crequi ; mais s'il y a des situations, il faut convenir que la plus grande partie des deux premiers actes leur est sacrifiée.

La musique est très-bien adaptée au sujet ; il y a de la chaleur; de la rapidité & beaucoup d'effets dans les morceaux d'ensemble. La finale du second acte, & le trio du troisieme, nous ont paru sur-tout très-dramatiques & bien en situation. Mais en général, cette musique est fort bruyante. Un trombone étourdissant domine depuis l'ouverture jusqu'à la fin.

On a demandé les auteurs, & ils ont paru. Le public a été juste, puisqu'un léger échec n'a point fait oublier les nombreux triomphes de ces deux artistes, qui ont donné tant de preuves de talent dans des ouvrages restés presque tous au théatre.

D’après la base César, la pièce de MM. Monvel et Dalayrac a eu 8 représentations au Théâtre Italien, du 10 octobre 1791 au 5 janvier 1792.

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