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L’Amant soupçonneux

L’Amant soupçonneux, comédie en un acte, en vers, de Chazet et Lafortelle, 12 Brumaire an 13 [3 novembre 1804].

Théâtre de l’Impératrice.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Mad. Cavanagh, an 13-(1804] :

L’Amant soupçonneux, comédie en un acte, en vers ; Par MM. Chazet et Lafortelle ; Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre de l’Impératrice, le 12 Brumaire an 13 (3 novembre 1804).

Courrier des spectacles, n° 2807 du 13 brumaire an 13 [4 novembre 1804] :

[C’est le seul compte rendu trouvé dans le Courrier des spectacles, et il est très succinct, preuve sans douteque la pièce n’a pas convaincu : assez bien versifié, mais pauvre en action.]

On a représente hier au théâtre de l'Impératrice, une petite pièce en un acte et en vers, intitulée l’Amant Soupçonneux. La versification en est facile et élégante, mais l’action principale offre peu de mouvement et d’intérêt. Les auteurs que l’on a demandés, sont MM. Chazet et Lafortelle.

Annales dramatiques, ou dictionnaire général des théâtres (Paris, 1808), volume 1, p. 186-187 :

AMANT SOUPÇONNEUX (l'), comédie en un acte, par MM. Lafortelle et Chazet, au Théâtre de l'Impéraratrice, 1805.

Cet amant soupçonneux n'est qu’un jaloux, qu'on retrouve dans toutes les pièces, où l'on a voulu peindre les travers de la jalousie. On pourrait donc intituler cette pièce, l'Amant jaloux, et non l'Amant soupçonneux. Mais le titre n'y fait rien ; il prouve seulement que l'on ne s'entend pas toujours; et puis, il y a tant de jaloux ! Mais celui-ci est plus ombrageux que tous les autres ; il est même un peu visionnaire. Un homme est entré chez Céphise, et aussitôt notre jaloux devient furieux. Sans s'informer quelle est la personne, il fait grand bruit ; il gronde, il menace, il veut tuer l'amant, qu'il suppose caché derrière un rideau : il lève le rideau, et ne trouve que son portrait. L'homme, qui s'était introduit chez Céphise, était l'artiste à qui cette peinture avait été commandée ; le jaloux convient de ses torts, que Céphise lui pardonne.

On trouve, dans cette pièce, quelques vers assez bien tournés ; mais l'esprit y brille trop souvent aux dépens de la raison.

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