L’Amour au régime

L’Amour au régime, comédie en un acte et en vers, de MM. Chazet et Dubois, 24 novembre 1807.

Théâtre de l’Impératrice.

Le nom des auteurs et la date de création viennent de Paul Porel et Georges Monval, l’Odéon, histoire administrative, anecdotique et littéraire... (Paris, 1876), p. 227.

Titre :

Amour au régime (l’)

Genre

comédie

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en vers

Musique :

non

Date de création :

24 novembre 1807

Théâtre :

Théâtre de l’Impératrice

Auteur(s) des paroles :

Chazet et Dubois

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 12e année, 1807, tome VI, p. 218 :

[Compte rendu rapide d’une pièce d’abord qualifiée de « gaie » et d'« agréablement versifiée », mais dont l’intrigue est un peu contestée : si la situation est plaisante, elle le serait encore plus si... Et le critique propose un autre caractère pour le médecin et une autre intrigue.]

THÉATRE DE L'IMPERATRICE.

L’Amour au régime.

Cette bleuette en un acte, fort gaie, et agréablement versifiée, est de M. Chazet et d'un Anonyme.

Auguste, jeune avocat, est amoureux de la fille d'un médecin tenant une maison de santé. Rien ne lui semble plus naturel que de faire le malade, pour s'introduire chez sa belle : mais le médecin, comme le docteur Sangrado, a pour principes la diète et l'eau. Il faut donc qu'Auguste jeûne : son amour le soutient pendant trois jours ; au bout de ce temps-là, Jenny, la fille du médecin, lui accorde un rendez-vous. Le malade supposé, qui l'est réellement de besoin, entame une conversation d'affamé, et termine sa déclaration par dire qu'il meurt d'amour et de faim, et par demander du retour et à souper. Cette situation plaisante l'eût été davantage, si le père eût été véritablement médecin, c'est-à-dire homme qui ne démord point de ses principes et veut traiter sans rime ni raison : mais il est du complot ; Jenny n'aime point Auguste, elle se moque de lui et donne sa main à Edouard, jeune militaire. L'avocat en a été pour trois jours de régime, et i1 éprouve qu'on ne peut pas dire dans le siècle où nous sommes, cedant arma togæ.

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