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L’Amour et la raison

L’Amour et la raison, comédie en un acte et en prose, de Pigault-Lebrun, 30 octobre 1790.

Théâtre du palais Royal.

Reprise au Théâtre Français de la rue Feydeau le 11 prairial an 6 [30 mai 1797].

Titre :

Amour et la raison (l’)

Genre

comédie

Nombre d'actes :

1

Vers ou prose ,

en prose

Musique :

non

Date de création :

30 octobre 1790

Théâtre :

Théâtre du Palais Royal

Auteur(s) des paroles :

Pigault-Lebrun

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Cailleau & Fils, 1791 :

L’Amour et la Raison, comédie en un acte et en prose. Par M. Pigault-Lebrun. Représentée à Paris, pour la première fois, sur le théâtre du Palais-Royal, le Samedi 30 octobre 1790.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, an 7 :

L’Amour et la Raison, comédie en un acte et en prose. Par le Citoyen Pigault-Lebrun. Représentée à Paris, pour la première fois, sur le théâtre du Palais-Royal, 30 octobre 1790 ; et remise au Théâtre-Français, le 11 Prairial, an VI.

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1797, volume 5 (septembre-octobre 1797), p. 277-278 :

[Une belle histoire d'amour d'une jeune veuve hésitant entre la raison et l'amour, un homme de cinquante ans envers qui elle « a des obligations » et son jeune cousin, qui l'aime, et qu'elle aime sans s'en rendre bien compte. C'est la servante qui provoque le mariage avec ce jeune cousin, avec la complicité du notaire : la charmante jeune veuve signe un contrat de mariage, et ce n'est pas celui qu'elle croit, mais celui dont elle rêvait. Le critique compare la pièce au théâtre de Marivaux, de façon flatteuse (c'est un « charmant auteur », et Pigault-Lebrun se voit crédité de « l'art de filer des scènes » ressemblant à celle de Marivaux. Il a été très bien servi par des interprètes sachant jouer ce genre de théâtre. L'auteur a été demandé, mais sans paraître. De toute façon, son nom était sur l'affiche.]

L’amour & la raison, comédie en un acte & en prose.

Cette pièce est nouvelle sur ce théâtre, mais elle a été donnée dans la nouveauté sur un de nos petits théâtres. Nous ignorons quel a été son premier succès, mais elle a parfaitement réussi à présent. Une jeune veuve a des obligations à un homme de 50 ans, qui désire l'épouser ; la raison & la reconnoissance déterminent la jeune veuve à former ce lien. Elle a chez elle un très-jeune cousin qui l'aime éperdument, comme on aime à cet âge ; & sans que la veuve s'en rende elle même un compte exact, il en est aimé. La soubrette qui s'y connoît, le voit mieux qu'elle, & se conduit en conséquence. L'homme de 50 ans lit aussi dans le cœur des deux amans. Cependant le notaire arrive ; la femme signe un contrat qu'elle croit être celui de. son mariage avec son vieil amant : on lui apprend ensuite qu'elle est unie à son jeune cousin.

Cette pièce est tissue dans le genre de celles de Marivaux, & l’auteur a l'art de filer des scènes qui ont, avec ce charmant auteur, prodigieusement d'analogie. On sait combien le jeu des acteurs est nécessaire dans ce genre, & le succès a été complet. L'auteur a été demandé ; mais comme l'affiche portoit : par le cit. Pigault-Lebrun, il n'a pas paru.

D’après la base César, la pièce de Pigault-Lebrin a été abondamment jouée sur plusieurs théâtres : 14 fois en 1790, sur le Théâtre du Palais Royal (création le 30 octobre) ; 10 fois en 1791 (5 fois au Théâtre du Palais Royal, 5 fois au Grand Théâtre de la Monnaie de Bruxelles) ; de 1792 à 1795, 29 fois au Thé$atre des Variétés (et 1 fois au Théâtre de l’Ambigu Comique, 3 fois à la Maison Egalité) ; 10 représentations au Théâtre Feydeau, du 15 octobre 1797 au 16 janvier 1798 ; 12 représentations au Théâtre Français de la rue de Richelieu, du 18 septembre 1798 au 30 août 1799 ; en 1798 et 1799 enfin, 12 représentations dans divers théâtres.

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