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Les Amours de la halle

Les Amours de la halle, vaudeville poissard en un acte, de Henrion et M... [Moreau de Commagny],, 5 frimaire an 11 [26 novembre 1802].

Théâtre-Montansier-Variétés

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, an 11 [1802] :

Les Amours de la halle, vaudeville poissard en un acte, Par MM. Henrion et M..., Représenté, pour la première fois, sur le théâtre-Montansier-Variétés, 5 frimaire an 11.

M..., c'est Moreau de Commagny.

Courrier des spectacles, n° 2091 du 6 frimaire an 11 [27 novembre 1802] p. 3 :

[Le titre ne laisse pas de doute : la pièce est du genre poissard, et elle a plutôt réussi. Quelques modifications suffiraient pour qu'elle soit un succès, aidé en cela par le jeu des acteurs fétiches du théâtre Montansier. La liste de ces modifications n'est d'ailleurs pas mince : scènes au début et à la fin, longueurs, « expressions choquantes ». L'intrigue tourne autour du mariage de Fanchon recherchée en mariage par deux prétendants, et qui sera à qui possède « une bague à laquelle est attachée une rente de six cents livres ». Comme toujours, c'est celui de ses prétendants qu'elle préfère qui épouse Fanchon. Le jugement du critique est succinct : « quelques couplets tournés avec facilité », et le nom des auteurs, sans commentaire.]

Théâtre Montansier.

Première représentation des Amours de la Halle.

Ce titre annonce assez le genre et le style de l’ouvrage. Il est difficile aujourd'hui d’écrire après Vadé, et heureux celui qui présente une pièce poissarde et qui réussit ! Ce n’est pas que le succès de cette nouvelle production n’ait été contesté, mais il y a des choses plaisantes qui ont désarmé les sifflets. Quelques scènes au commencement et à la fin n’ont pas été accueillies favorablement. Que les auteurs les retranchent, qu’ils suppriment les longueurs et plusieurs expressions choquantes, leur bluette se soutiendra parce qu'on y rira sur-tout du jeu de Blondin et de Tiercelin.

Fanchon, aimée de Durappel, tambour, est recherchée en mariage par un Perruquier et par un Fort de la halle. Celui-ci, instruit que l’époux ds Fauchon sera celui qui se présentera avec une bague à laquelle est attachée une rente de six cents livres, écarte le Perruquier et s’empare de la bague ; mais sa maîtresse, qu’il sacrifie à Fanchon, lui enlève adroitement cette bague, qu’elle porte à Durappel ; ensorte que celui-ci obtient en la montrant la main de son amante.

On a remarque quelques couplets tournés avec facilité.

Les auteurs sont les citoyens Henrion et Moreau.

F. J. B. P. G ***.          

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