Créer un site internet

La Bataille des Pyramides

La Bataille des Pyramides, ou Zanoubé et Floricourt, opéra mélodrame en quatre actes, à grand spectacle, livret d'Eugène Hus, musique de Tomméoni, ballets d'Aumer, 28 germinal an 11 (18 avril 1803).

Théâtre de la Porte Saint-Martin

Almanach des Muses 1804

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Barba, an XI (1803) :

La Bataille des Pyramides, ou Zanoubé et Floricourt, opéra-mélodrame en quatre actes, La Musique est de M. Tomméoni, M. Aumer a composé les Ballets, et M. Eugène Hus a dirigé l'action. Représentée, pour la première fois, sur le théâtre de la porte Saint-Martin, le 28 germinal an 11.

 

La question des auteurs de cette pièce est complexe :

  • l’auteur du livret : Thuring de Ryss, Henri-Joseph (1765-18..) pour Soleinne, Grobert, Jacques-François-Louis (1757-181. ?) d’après la BNF (tout en donnant Thuring comme auteur de Zanoubé et Floricourt ou la Bataille des Pyramides, joué le même jour au même théâtre et publié la même année chez le même éditeur) ; Hus, Eugène (1758-1823) d’après la brochure de Barba en 1803 (« M. Eugène Hus a dirigé l’action ») ;

  • le compositeur : M. Jommery d’après la brochure (connu de la BNF seulement par cette brochure), ou Toméoni, Pellegrino (1729-1816), ou plutôt Toméoni Florido (1755-1820, son fils).

Seul le chorégraphe ne pose pas de problème : Aumer (1774-1833).

Louis-Henry Lecomte donne comme auteur le général Thuring et comme compositeur Tomméoni (Napoléon et l'Empire racontés par le théâtre, 1797-1899, p. 93).

Titre et sous-titres sont parfois inversés.

Année théâtrale, Almanach pour l'an XII, an 12 (1803), p. 274-275 :

[Une pièce qui vaut par ses accessoires, costumes, décors. Sinon, pour ce genre de pièce, ce n'est ni de vérité ou de naturel qu'il faut montrer, mais « du gigantesque ». De même les chanteurs n'avaient que de « mesquines compositions » à exécuter, et la qualité de leur voix et de leur méthode ne leur servait guère.]

On pouvait aussi tenter le succès de la Bataille des Pyramides, à cause de la vérité des costumes et des usages, de l'effet étonnant de la décoration, où l'on voit quelques hommes réunis dans le vallon qui renfermait ces immenses tombeaux. Pour tout le reste, on dut plaindre les acteurs plutôt que les blâmer : plusieurs avaient un véritable talent ; mais se trouvaient tout-à-fait étrangers à cette espèce de pièces pour lesquelles il faut non de la vérité et du naturel, mais du gigantesque et la charge du genre tragique. Il faut en dire autant des chanteurs réduits à exécuter les mesquines compositions que rendaient encore plus mauvaises la bonté de leurs voix et de leur méthode.

Ajouter un commentaire

Anti-spam