La Blonde et la brune

La Blonde et la brune, comédie en vaudeville en un acte, de Le Peletier d'Aunay, 12 thermidor, an 6 [30 juillet 1798].

Théâtre des Jeunes Artistes.

Date confirmée par le Courrier des spectacles de cette date.

Pièce à ne pas confondre avec la pièce homonyme de Sewrin (ce que fait la base César).

Courrier des spectacles, n° 525 du 13 thermidor an 6 [31 juillet 1798], p. 2 :

[La pièce, créditée d'un succès, est simplement résumée : une intrigue simple, reposant sur la ruse de la jeune fille à marier qui éprouve le jeune homme qu'elle doit épouser. Elle obtient la certitude de son « inconstance » en se faisant aimer sous les traits d'une blonde, puis d'une brune. Mais son père met bon ordre dans tout cela : le jeune homme hésite entre la blonde et la brune ? Pas de problème, elles ne font qu'une, et il peut épouser sans crainte (l'avis de la jeune fille n'est pas donné dans la critique). L'auteur n'a pas donné son nom. Ce qui doit signifier qu'il a été demandé...]

Théâtre des Jeunes Artistes.

La Blonde et la Brune, vaudeville en un acte, donné hier pour la première fois sur ce théàtre, y a obtenu du succès.

M. Dorson destine sa fille Emilie au fils de M. Versain son ancien ami, qui arrive à la maison de campagne qu’il habite. Ce jeune homme possède mille belles qualités ; mais on l’accuse d’un peu d’inconstance et d'aimer également les brunes et les blondes ; c’est pourquoi Emilie imagine ce stratagème pour l'éprouver. D’abord comme blonde elle séduit au premier abord le cœur de Versain, puis comme brune, et sous le nom de Julie, sa sœur supposée, elle parvient à lui faire oublier Emilie. Le jeune inconstant, à la vue d’un bouquet qu’il a donné à Julie, et qu’il croit que celle-ci a remis indiscrettement à sa sœur, est confus et ne sait laquelle des deux ou d'Emilie ou de Julie il doit choisir, lorsque M. Dorson le rassure en lui disant que la Blonde et la Brune ne font qu’un, et en même tems l’unit à Emilie.

L’auteur a gardé l’anonyme.

La base César confond manifestement la pièce de Le Peletier d'Aunay et celle de Sewrin, plus ancienne de près de quatre ans. Il ne lui attribue que deux représentations, au Théâtre des Jeunes Artistes, les 30 août et 12 septembre 1799. Mais une part des représentations, sinon toutes, attribuées à la pièce de Sewrin concerne la pièce de Le Peletier d'Aunay, ne serait-ce que celles données au Théâtre des Jeunes Artistes : la pièce de Sewrin a été donnée sur le Théâtre du Marais

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