La Bonne femme, ou les Prisonniers de guerre,

La Bonne Femme, ou les Prisonniers de guerre, vaudeville en un acte, de Jean-Baptiste Dubois et Brazier, 6 décembre 1815.

Théâtre de la Gaîté.

Titre :

Bonne femme (la), ou les Prisonniers de guerre

Genre

comédie en vaudevilles

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

6 décembre 1815

Théâtre :

Théâtre de la Gaieté

Auteur(s) des paroles :

Jean-Baptiste Dubois et Brazier

Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral pour l’an 1817, p. 254-255 :

[Ah ! la belle pièce à la gloire des Français, généreux même envers leurs ennemis, et qui font passer le soin de la patrie avant leur intérêt, y compris leur amour. Un seul méchant, le propriétaire, sinon, tout le monde est gentil, ou le devient. Comme pourrait-on ne pas accueillirfavorablement une telle pièce ?]

THÉATRE DE LA GAÎTÉ

LA BONNE FEMME, ou les Prisonniers de guerre, vaudeville en un acte, par MM. Dubois et Brazier. 6 décembre.)

La mère Barthe loge et soigne, dans une petite chaumière aux environs de Besançon, plusieurs prisonniers de guerre anglais, russes et prussiens, que la gravité de leurs blessures ont empêché de rejoindre l'ambulance. Cette bonne femme a vendu tout ce qu'elle possédait pour subvenir aux besoins de ses hôtes. L'argent lui manque, Un propriétaire inhumain, à qui elle doit 500 f. de loyer, est sur le point de la chasser de sa maison, elle et les malheureux auxquels elle prodigue les soins les plus touchans, lorsque Belle-France, sergent d'un régiment du Roi, lui remet, sous un nom supposé, 25 louis, qui devaient servir à lui faire obtenir la main de sa maîtresse.

Les prisonniers, croyant devoir ce nouveau bienfait à la générosité de la mère Barthe, se réunissent pour célébrer sa fête ; Belle-France est le seul qui ne puisse prendre part à la joie commune. Le père de sa maîtresse, en apprenant qu'il n'a plus la dot sur laquelle il avait compté, lui refuse net la main de sa fille ; il va même l'unir à une espèce d'imbécile nommé Lechat, qu'il avait éconduit le matin.

Les amans sont au désespoir ; Belle-France ne veut point dire ce qu'il a fait de ses 600 fr. ; il préfère voir sa maîtresse passer dans les griffes du chat, plutôt que de trahir son secret. Quelques mots cependant échappés à la mère Barthe, et la vue de la bourse qu'elle tient encore, instruisent de tout la maîtresse de Belle-France, qui se hâte d'apprendre à son père la belle action de son amant. Celui-ci, touché d'un si beau trait, lui accorde, gratis, la main de sa fille.

Cette jolie petite pièce a été parfaitement acceuillie [sic], plusieurs couplets ont obtenu les honneurs du bis.

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