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Le Bon hermite

Le Bon hermite, comédie en un acte, en prose, mêlée de vaudevilles et d’airs nouveaux, de Prévost-Montfort, musique de Joseph Arquier, 2 mai 1793.

Théâtre de la Cité-Variétés.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, à l’imprimerie de Cailleau (an 2, 1794, vieux style) :

Le Bon hermite, comédie en un acte, en prose, mêlée de vaudevilles et d’airs nouveaux. Par le Citoyen Prevost-Montfort. Représentée pour la première fois, à paris, sur le Théâtre de la Cité-Variétés, le 14 avril 1793, l’an premier de la République Française, une & indivisible.

Dans l'ouvrage qu'il a consacré au Théâtre de la Cité, Louis-Henry Lecomte rectifie la date de création proposée par la brochure : 2 mai au lieu de 14 avril.

Liste des personnages :

[Elle est suivie des indications de décor et de l'affirmation des droits de l'auteur, en distinguant droits sur la brochure, cédés à Cailleau, et droits de représentation, que l'auteur se réserve.]

LE BON HERMITE.

MICHAUT, bûcheron.

MERINVAL, sous le nom de Paulin, fils du bon Hermite.

RAIMONDE, fille de Michaut

COLAS, petit Villageois.

LUCETTE, sœur de Colas.

CHEF DE BRIGANDS.

BRIGANDS.

La Scène représente un vallon ; à gauche, l'entrée d'une forêt & la cabanne de Michaut ; à droite, quelques chaumières, & au fond, une hauteur, au bas de laquelle coule un ruisseau.

Je, soussigné, déclare avoir cédé au Citoyen Cailleau, les droits d'imprimer & de vendre LE BON HERMITE, COMÉDIE, EN UN ACTE, EN PROSE, MÊLÉE DE VAUDEVILLES ET D'AIRS NOUVEAUX, sans préjudice de mes droits d'Auteur que je me réserve selon l'article de la loi, sur les Théâtres auxquels je donnerai le droit de la représenter. A Paris, duodi 2 Pluviose, l'an second de la République.

Prevost-Montfort.          

Louis Henry Lecomte, Histoire des théâtres de Paris : le Théâtre de la Cité, 1792-1807 (Paris, 1910), p. 32-33 :

2 mai (et non 14 avril) : Le Bon Hermite, comédie en 1 acte mêlée de vaudevilles et d'airs nouveaux, par Prévost-Montfort, musique d'Arquier.

Emprisonné pour avoir déplu à la maîtresse d'un grand, Mérinval a pu s'évader. Il se déguise depuis lors sous l'apparence d'un hermite boiteux et jovial. Le hasard l'amène dans un village où habitent le bûcheron Michaut et sa fille Raimonde. Un galant, du nom de Paulin, plaît à cette dernière, bien qu'elle s'inquiète au sujet d'une boîte dont il ne se sépare jamais. Sur ses questions, Paulin lui apprend que ladite boîte contient le portrait d'un père qu'il a perdu ; il veut le lui montrer et s'aperçoit avec chagrin que la boîte n'est plus en sa possession. Deux villageois, Colas et Lucette, ont trouvé l'objet et le remettent à l'hermite qui, en l'ouvrant, reconnaît le portrait pour le sien. Comme il cherche à pénétrer ce mystère, des brigands fondent sur lui et l'entraînent. Raimonde, témoin de l'événement, crie au secours ; Paulin et Michaut, accourant, mettent en fuite les bandits, sauf un qui révèle que la tête de l'hermite est mise à prix par ses anciens persécuteurs. On pardonne au drôle en faveur de son repentir et Mérinval, qui retrouve en Paulin son fils, l'unit à Raimonde.

Invraisemblable histoire, exposée sans talent ; réussite contestée.

D’après la base César, la pièce est de Prévost-Montfort, la musique de Joseph Arquier (1763-1816). Créée le 2 mai 1793 (et non le 14 avril) au Palais des Variétés, elle y a été jouée 38 fois en 1793, 9 fois en 1794 et 1 fois en 1795 (le 28 décembre).

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