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Les Bizarreries de la Fortune [an 8]

Les Bizarreries de la Fortune. 11 ventôse an 8 [2 mars 1800].

Théâtre de la Gaîté

Almanach des Muses 1801

Il ne s’agit pas d’une pièce nouvelle, mais de la mise au répertoire du théâtre de la Gaîté de la pièce de Loaisel-Tréogate, les Bizarreries de la Fortune, ou le Jeune philosophe (voir le Courrier des spectacles du 12 ventôse an 8 [3 mars 1800]).

Courrier des spectacles, n° 1094 du 12 ventôse an 8 [3 mars 1800], p. 2 :

[Une pièce qui ressuscite : le critique explique tout le cheminement de la pièce, en estropiant un peu le nom de l'auteur. Il la croit vouée au succès, lorsque les acteurs, peu habitués à jouer des pièces en cinq actes (« une pièce de longue haleine ») joueront avec ensemble. La pièce est trop riches d'incidents pour être une pièce régulière, mais le critique lui reocnnaît au moins deux qualités : »c 'est un ouvrage moral, amusant ».]

Théâtre de la Gaîté.

Ce théâtre vient de faire une excellente acquisition en enrichissant son répertoire d’une comédie en cinq actes. Les Bizarreries de la fortune, ou le Jeune Philosophe, pièce du citoyen Loisel-Théogate, qui a été jouée pour la première fois au théâtre de la rue Culture-Ste-Catherine, le 16 avril 1793, et qui dans les années subséquentes a obtenu beaucoup de succès au théâtre de la République, avoient attiré du monde, seront constamment applaudies, sur-tout lorsqu’il régnera plus d’ensemble, ce qui est bien pardonnable à une première représentation, à des acteurs peu habitués pour la plupart à jouer une pièce de longue haleine. L’acteur chargé du rôle de Georges, le cit. Joigny, a saisi assez bien le caractère et l’esprit de son rôle ; le cit. Devilliers, dans celui de Champagne, a offert une bonne carricature. Si les incidents qui se succèdent rapidement dans cet ouvrage, n’en font pas une comédie régulière, au moins c’est un ouvrage moral, amusant ; en un mot, c'est un petit roman en action.

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