Les Bretteurs

Les Bretteurs, comédie en un acte, mêlée de couplets, de Bosquier-Gavaudan et Dumersan, 22 décembre 1809.

Théâtre des Variétés.

Titre :

Bretteurs (les)

Genre

comédie mêlée de couplets

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en evrs

Musique :

vaudevilles

Date de création :

22 décembre 1809

Théâtre :

Théâtre des Variétés

Auteur(s) des paroles :

Bousquier-Gavaudan et Dumersan

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Fages, 1810 :

Les Bretteurs, comédie en un acte, mêlée de couplets, Par MM. Bosquier-Gavaudan et D***. Représentée pour la prmeière fois, à paris, sur le Théâtre des Variétés, le 22 Décembre 1809.

L’Opinion du parterre, septième année, 1810, p. 339 :

22 Décembre.

Première représentation et chute des Bretteurs, vaudeville en un acte, de Bosquier-Gavaudan et …

Potier remplit le rôle de Doucet

[Une note manuscrite indique que « … », c’est Dumersan.]

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 14e année, 1809, tome VI, p. 399-400 :

[Le compte rendu de « cette petite comédie » se réduit largement à l’analyse de son intrigue : situation initiale, rapide déroulement de l’action, dénouement (où sort de nulle part la cousine, nécessaire au mariage sans lequel il n’y a pas de vaudeville digne de ce nom). Puis les qualités de la pièce, « un but moral, des détails gais et un dialogue comique » (il manque les « couplets saillans » qu’on trouve si souvent !), pas de défauts. Nom de l’auteur, de l’interprète principal, qui a été excellent.]

Les Bretteurs, comédie en un acte, mêlée de couplets, jouée le 22 décembre.

Auguste a été envoyé à Paris par M. Dermont son père, avocat à Bourges, pour faire un cours de droit. Mais le jeune homme, loin d'apprendre à défendre les hommes, s'exerce dans l'art de les tuer. Il a vendu son mobilier pour avoir des fleurets, et la salle d'arme est son barreau. Doucet, son domestique , et son frère de lait, ne reconnoît plus son jeune maître. Il veut instruire le père des désordres de son fils. Précisément M. Dermont arrive. Il interroge Doucet qui ne voudroit pas mentir, et cependant craint de compromettre son jeune maître. M. Dermont, resté seul, reçoit un Armurier qui apporte un nécessaire renfermant des pistolets : il le prend pour un Relieur qui apporte des livres de Droit ; mais le quiproquo s'éclaircit; et le père, instruit des désordres de son fils, et du motif de son absence, court le chercher au Bois de Boulogne. Il n'y rencontre pas Auguste, mais un bretteur nommé Tapalœil, qui entraîne ordinairement son fils dans ses affaires d'honneur.

Dermont fait entendre raison à cet homme, et concerte avec lui un projet pour corriger le jeune homme de la manie de se battre : Tapalœil dit à Auguste que son adversaire va arriver : quelle est sa surprise lorsqu'il se trouve vis-à-vis de son père. Il sent combien sa manie est dangereuse, et jure d'y renoncer. Son père lui donne la main de sa cousine et l'emmène à Bourges.

Cette petite comédie offre un but moral, des détails gais et un dialogue comique. Elle est de M. Bosquier-Gavaudan, acteur de ce théâtre.

Potier a joué avec beaucoup de comique le rôle de Doucet.                           T. D.

D'après le Journal de Paris, première le 22 décembre, représentations les 23, 24, 25, 26, 28, 30 décembre 1809, 2, 6, 13, 17, 27 janvier, 7 février 1810 (relevé arrêté au 21 février). Soit 13 représentations en 2 mois, sans préjuger de l'avenir.

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