Le Calendrier des vieillards

Le Calendrier des vieillards, comédie en un acte, en prose mêlée de vaudevilles, du citoyen Desprès, 20 août 1793.

Théâtre du Vaudeville, rue de Chartres.

Titre :

Calendrier des vieillards (le)

Genre

comédie

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

20 août 1793 (1780 ?)

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville, rue de Chartres

Auteur(s) des paroles :

Desprès

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1793, volume 9 (septembre 1793), p. 315-316 :

[Comme le sujet choisi n’avait rien de neuf, l’intérêt de la pièce se réduit à « de l'esprit & de la tournure dans ses couplets, qui sont faits, on le voit aisément, par un homme exercé dans le genre du vaudeville ». Parodie excessive de vieux airs, et surtout de duos et autres morceaux de la Fausse Magie, tout cela donne un caractère quasi prophétique du couplet cité à la fin de l’article : il est plus facile de citer la Fontaine que de l’égaler.]

THÉATRE DU VAUDEVILLE, RUE DE CHARTES.

Le Calendrier des vieillards.

Tout le monde connoît le calendrier des vieillards, de la Fontaine : ce conte charmant a déjà fourni un opéra comique, en un acte, attribué à MM. Bret & de la Chassaigne, & joué à la foire St. Germain, en 1753. C'est encore lui qu'on a reproduit dernierement sur ce théatre, sous le titre du Calendrier des vieillards. Cette petite piece n'a pas eu un très-grand succès : le fond n'en a pas paru neuf ; & en effet, il est si commun de voir au théatre des amans qui se déguisent en corsaires turcs pour enlever leur maîtresse, & se la faire céder ensuite par le vieux jaloux qui la gardoit ! Tout cela rappelle le voyage à Madagascar du Grondeur, & la maudite Galere des Fourberies de Scapin : mais si l'auteur s'est trompé sur le peu d'intérêt de son sujet, il n'a pas oublié de mettre de l'esprit & de la tournure dans ses couplets, qui sont faits, on le voit aisément, par un homme exercé dans le genre du vaudeville : on pourroìt peut-être lui reprocher d'avoir trop parodié de vieux airs, & sur-tout des duos & autres morceaux de la fausse Magie, &c. &c. dont il n'a pris que le commencement. Aussi le public a-t-il mieux senti, après la premiere représentation, qui a été très-froide, la vérité de ce couplet d'annonce, qu'il avoit fait répéter, que l'auteur avoit ajouté à Arlequin afficheur, & que le jeune Laporte avoit chanté ;

Aîr du vaudeville d'Arlequin afficheur.

Combien nous courons de hasards !
La réussite est incertaine.
Le calendrier des vieillards,
sujet tiré de la Fontaine !...

La Fontaine !... la Fontaine !...

C'est moins aisé, sans contredit,
Quand on prend un auteur si riche,
De mettre en scene son esprit
Que son nom sur l'affiche !

César : il n'y a pas de pièce intitulée le Calendrier des vieillards et créée en 1793 dans la base. Ce qui s'en rapproche le plus, c'est le Calendrier des vieillards, ou les esclaves, d'un auteur inconnu, comédie en 1 acte et en prose, créée en 1780 au Théâtre des Grands danseurs du roi, reprise en 1783 au même théâtre, puis jouée trois fois en 1793 au Théâtre du Vaudeville, les 20, 28 août et 2 septembre.

Mais...

D’après l’ Almanach des Spectacles de Paris pour l’an IX, p. 250, c’est une œuvre de Jean-Baptiste Desprès appartenant au répertoire du Théâtre du Vaudeville.

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