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Le Cri de la Vengeance (Dognon-Foignet)

Le Cri de la Vengeance, opéra, livret de Dognon, musique de Foignet, 19 Prairial an 7 [7 juin 1799].

Théâtre Montansier Variétés.

Également connu sous le titre de Clarisse et Valcour, ou le Cri de la Vengeance.

Almanach des Muses 1800

Le Dictionnaire lyrique de Félix Clément et de Pierre Larousse, tome I, p. 181 indique que la musique est de Charles Foignet, auquel la Biographie universelle des musiciens, tome IV, p. 155, attribue une œuvre assez abondante : elle énumère seize titres d'opéras dont Le Cri de la Vengeance, entre 1791 et 1799).

Les Spectacles de Paris (suite de la quarante-cinquième Partie. Pour l'an IX de la République), p. 17 l'intitule le Cri de vengeance (gare à la confusion avec la pièce de l'Ambigu-Comique !), et l'attribue au cit. Dognon, musique du cit. Foignet. Elle figure dans le « Répertoire des pièces jouées depuis la nouvelle administration » du Théâtre Montansier-Variétés.

La Clef du cabinet des souverains étrangers n° 362 (27 Nivôse an VI, mardi 16 Janvier 1798), p. 3296 signale dans les spectacles : « Th. de la cit. Montansier, Maison Égalité. – La 1re rep. du cri de vengeance contre les Anglais, drame ; préc. du Défi, opéra ; la Mélomanie. »

Courrier des spectacles, n° 837 du 20 Prairial an 7 [8 juin 1799], p. 2 :

Théâtre Montansier.

L’attentat commis contre la personne de nos ministres à Rastadt a déjà fourni plus d'une piece à différens spectacles, mais aucune n’avoit ce dégre de chaleur et d’enthousiasme que comporte l’opéra donné hier à ce théâtre sous le titre de Clarisse et Valcour, ou le Cri de la Vengeance.

Valcour, blessé à l’armée, a été recueilli par Bittermann et sa fille Clarisse ; et bientôt la reconnoissance fait naître l’amour dans le cœur du jeune militaire. Déjà il touche au moment heureux du mariage, lorsque Jacquinot, son rival, vient lui persuader que Bittermann ne veut pas de lui pour son gendre, ni sa fille pour epoux. Clarisse détrompe Valcour, et Jacquinot, joué à son tour, voit les deux amans unis par le pere. A l'instant un courrier pareil et annonce l’assassinat de nos ambassadeurs : la municipalité s’assemble, et au pas de charge on voit partir une foule de jeunes gens qui vont venger cet attentat.

Parmi les passages les plus saillans de la musique, on a surtout applaudi un chœur d’imprécations contre les ennemis.

L’auteur été demandé : on est venu annoncer le citoyen Dognon.

L’attaque contre les ministres plénipotentiaires français à Rastadt et leur assassinat a fait l’objet d’au moins six pièces en 1799.

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