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Dieu, l’honneur et les dames

Dieu, l’honneur et les dames, mélodrame en trois actes, de Théodore [d'Hargeville] et Cuvelier, musique d'Alexandre [Piccini], ballet de Renon, 1er avril 1815.

Théâtre de la Porte Saint-Martin.

Théodore, c'est ici le pseudonyme de Théodore d'Hargeville.

Titre :

Dieu, l’honneur et les dames

Genre

mélodrame à grand spectacle

Nombre d'actes :

3

Vers / prose

en prose

Musique :

oui

Date de création :

1er avril 1815

Théâtre :

Théâtre de la Porte Saint-Martin

Auteur(s) des paroles :

MM. Théodore [d'Hargeville] et Cuvelier

Compositeur(s) :

Alexandre

Chorégraphe(s) :

Renon

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1815 :

Dieu, l’Amour et les Dames, mélodrame à grand spectacle, imité du roman sous le même titre ; Par MM. Théodore et Cuvelier, musique de M. Alexandre, Ballet de M. Renon ; Représenté pour la première fois sur le théâtre de la Porte Saint-Martin, le 1er avril 1815.

Journal de l’Empire, 3 avril 1815, p. 1-4 :

[Le feuilleton en six colonnes sur ce mélodrame, le rédacteur du Nain jaune en a rêvé (ou cauchemardé : voir ci-dessous), celui du Journal de l’Empire l’a fait. Bien sûr, la solution a consisté à parler tout d’abord d’autre chose que de la pièce avant d’en faire une analyse précise (même si le critique la dit courte, et s’il en souligne les manques) et de ne pas porter de jugement sur la pièce, au profit d’une liste des frais engagés par le théâtre de la Porte Saint-Martin pour flatter les goûts d’une partie du public, goûts que le critique est loin de partager, mais inutile de le dire. Son point de départ, c’est une roposition, revenir à ce qui était à ses yeux la norme au XVIIe siècle, et d’appeler toute pièce d ethéâtre une comédie, en ajoutant simplement une précision pour distinguer les différents genres. On soulignerait ainsi la profonde unité des œuvres dramatiques, dotées de « ce caractère universel et primitif qui constitue le genre, et sans lequel toute production dramatique n’est plus qu’un avorton ou un monstre ». Et il applique ce principe au mélodrame (l’espèce de la pièce du jour, pour reprendre sa classification quasi linnéenne des pièces) : il trace le portrait idéal du mélodrame, inconcevable sans une exposition, des caractères obligatoirement vraisemblables, un nœud et un dénouement naturels, et l’emploi du français. La liberté inhérente au mélodrame permet d’ajouter musique, ballets, combats, bruits en tout genre, mais en restant dans une juste mesure qui montre que, pour le critique, tous ces suppléments ne sont qu’une concession aux goûts d’un certain public, la multitude. Hélas, les auteurs de mélodrame ne pensent qu’à réussir par le moyen des coups de théâtre et du spectacle, comme si l’essentiel n’était pas la comédie, mais les décors et les machines. Mise en garde à messieurs les auteurs : les moyens qu’ils privilégient vont s’user, et il faudra revenir « aux véritables principes, à la source éternelle et intarissable de l'intérêt, à l’imitation de la nature », retour que le critique croit proche et inéluctable. On arrive ainsi à la pièce du jour, dont le critique conteste le titre, trop vague, et mal adapté à un mélodrame. Or le titre est un élément important, parce qu’il donne à comprendre « le but que l’auteur s’est proposé », et dont il ne doit pas s’écarter, sans quoi il égare le spectateur. L’analyse qui suit est censée justifier le choix du titre (mais on a bien compris que le critique ne croit pas que ce soit un bon choix !). Analyse longue et précise, où on sent les réticences du critique (par exemple sur l’origine de la clef servant à s’introduire dans le château, et dont il aimerait qu’on lui dise comment Raoul se l’est procurée). Puis, un paragraphe énumère les investissements faits pour réaliser la pièce (elle a dû coûter cher...), conteste l’emploi de la poudre en plein moyen âge avant qu’on la connaisse en Occident – mais il excuse cette erreur commune. Une ligne pour dire que la pièce a été appréciée, puisque les auteurs ont été nommés « au milieu des. plus vifs applaudissemens » auxquels il n’est d’ialleurs pas sûr que le critique se soit associé.]

THEATRE DE LA PORTE SAINT-MARTIN.

Première représentation de Dieu, l’Honneur et les Dames, mélodrame en trois actes et à grand spectacle, par messieurs Théodore et Cuvelier, musique de M. Alexandre Piccini.

Les ouvrages des différens théâtres ont, avec les traits particuliers qui les distinguent, des rapports de conformité qui rapprochent les genres les plus éloignés, et c’est par ces rapports qu’ils appartiennent tous à l’art dramatique : voilà pourquoi, lorsque ce bel art commença à renaître en France, on comprenoit assez généralement sous une dénomination commune les pièces de quelque nature qu’elle fussent destinées à paroître sur la scène. Mme de Sévigné parle à chaque instant dans ses Lettres de la comédie d’Horace, de Cinna, de Bajazet ; de la comédie d’Atys et de Persée ; de la comédie du Médecin et de l’Ecole des Femmes. J'aime assez ces. noms patronymiques qui, en rappelant l'identité de l’origine, soumettent en quelque sorte à-des obligations parentes tous les enfans de la même famille. Il ne seroit donc pas inutile de remplacer le nom très insignifiant d’opéra par celui de comédie chantante : un opéra comique seroit encore aujourd’hui, comme il l’a été long-temps, une comédie à ariettes ; le vaudeville une comédie avec des couplets ; le mélodrame une comédie accompagnée de musique instrumentale ; en un mot, sous quelque forme que se présentât un ouvrage dramatique, la dénomination seule imposeroit à l’auteur la nécessité de lui conserver, avec les modifications particulières de l’espèce, ce caractère universel et primitif qui constitue le genre, et sans lequel toute production dramatique n’est plus qu’un avorton ou un monstre.

Ainsi, pour ne pas sortir de la sphère du mélodrame, puisque c'est un mélodrame qui me suggère ces réflexions, pourquoi, au moment de se mettre au travail, l’auteur ne se diroit-il pas : « Je veux exposer telle action sur te théâtre ; c'est donc une comédie que je veux faire ? J'aurai la faculté, interdite à la comédie régulière, d'introduire de la musique, de présenter des ballets, des combats, tout l'appareil d'un spectacle propre à frapper les yeux et les oreilles ; ce sont des moyens de plaire ou plutôt de séduire que la facilité du genre ajoute aux moyens ordinaires, mais qui ne me dispensent pas d'employer les derniers. Il me faut d'abord une exposition ; car le spectateur a besoin, en tout état de cause, de connoître 1e sujet dont on va l'occuper, Il me faut des caractères vraisemblables : la musique en effet et les danses ne font pas croire ce qui est en soi-même incroyable. Il me faut un nœud et un dénouement naturels ; car la curiosité du public doit être d'abord vivement éveillée, et ensuite pleinement satisfaite. Puisque j'ai des interlocuteurs, leur dialogue doit être vrai ; et puisqu'ils parlent en Français, i! est nécessaire qu’ils parlent français. Quand j'aurai rempli ces conditions indispensables, alors je profiterai des privilèges du mélodrame, et j'enrichirai mon sujet de tous les trésors qui me sont offerts par l’indulgence. J'emploirai les danses, mais je les amènerai avec intelligence, et j'en ferai usage avec sobriété. Il y aura des combats, de hauts faits d'armes, de grands coups d'épée : mais le public saura pourquoi l’on se bat Si je fais jouer les bombes, les canons, les volcans, je donnerai de ce tintamare une raison probable et suffisante. Je m'arrangerai, en un mot, de manière à ce qu'il y ait deux parts bien distinctes dans mon mélodrame, celle de la multitude, pour laquelle seule je paroitrai avoir pris ces licences exorbitantes du droit commun, et celle des connoisseurs, qui verront bien que, à la rigueur, j’aurois pu m’en passer. »

Ce n'est pas ainsi que raisonnent la plupart des faiseurs de mélodrames ; on diroit au contraire qu'ils prennent le contre-pied, et que, se proposant uniquement de réussir par ce qu’ils appellent les coups de théâtre et les effets de spectacle, ils négligent la partie essentielle qui est la comédie, et laissent modestement toute la gloire du succès au décorateur, aux machinistes et aux figurans.

Je sais bien que le grand point est de réussir, et que, même en se bornant aux moyens usités, on est à peu près sûr d'en venir à bout ; mais ces moyens sont dispendieux, et n'étant pas infinis, ils ne tarderont pas à s’user. Il faudra bien tôt ou tard en revenir aux véritables principes, à la source éternelle et intarissable de l'intérêt, à l’imitation de la nature. Les accessoires seront remis à leur place ; cette révolution me paroît aussi prochaine qu'inévitable. L'auteur du Fils banni aura eu la gloire de donner le signal. Les auteurs du mélodrame nouveau n'ont pas encore daigné y repondre.

Dieu, l’Honneur et les Dames ; voilà un titre bien magnifique, mais bien vague : il offre un champ immense à l’imagination ; il se prête à presque toutes le's grandes combinaisons dramatiques dont la religion, l’honneur et l’amour sont les ressorts les plus communs Ce titre conviendroit beaucoup mieux à Polyeucte ou à Zaïre qu'à un mélodrame où il n'est question de Dieu qu'en passant, de l’honneur et des femmes que .comme dans la plupart des romans et des ouvrages de théâtre.

La justesse d'un titre n'est pas en soi une chose indifférente : le titre indique le but que l’auteur s’est proposé ; il y attache la vue du spectateur ; il trace en quelque sorte à son jugement la ligne qu’il doit suivre pendant !a représentation. Si la manière dont le sujet est traité m’écarte à chaque instant du point que j'avois fixé, je ne vois plus dans l’auteur qu’un guide maladroit qui m'a égaré dès le premier pas, et avec qui j'ai de la peine à continuer mon voyage.

L'analyse de la pièce fera voir si l’auteur a justifié son titre.

La scène se passe dans Je temps des .Croisades : l’époque n'en est pas fixée avec précision ; mais on voit que c'est le temps où la .France, soumise à un régime absurde et barbare, étoit divisée en grands, en moyens et petits fiefs, où chaque habitation de campagne étoit le repaire d’un tyran, qui reportoit sur ces malheureux vassaux l'oppression dont il étoit lui-même la victime ; où chaque seigneur se faisoit justice par la force des armes, et les cultivateurs attachés à la glèbe, plus esclaves et plus maltraités que les animaux compagnons de leurs travaux, ne trouvoient pas même dans la plus rigoureuse servitude la sécurité et la protection du maitre auquel ils prodiguoient leur sueur et leur sang.

Le jeune Comte Adhémar de Rosemont revient de la Croisade : il :paroït à la tête de quelques braves guerriers qui ont accompagne son retour ; sa bannière porte en lettres d'or la devise chère à son cœur : Dieu, l’Honneur et les Dames. Il trouve sa mère Mathilde dans les larme s; elle est occupée à rendre les derniers devoirs à son époux que la mort vient de lui enlever. Elise; sa nièce, :élevée près d’elle, et dont la main est depuis long-temps promise à Adhémar, partage ses douleurs ainsi que ses regrets sur l’absence de son fils.

Un seigneur châtelain du voisinage, sir Raoul, non moins :féroce que le fameux Raoul Barbe-Bleue, profitant .de l’éloignement d’Adhémar, est devenu son rival ; mais dédaigné par la constante Elise, il forme le projet de l’enlever de force, et de la faire transporter dans son château. Il s'adresse, pour l'exécution de ce dessein, à un chef de bandits qui infestent les routes et les forêts de la contrée. Ce brigand nommé Sénard, à l'exemple des anciens Romains, tire probablement son nom de la forêt,-théâtre de ses premiers exploits ; c'est un homme audacieux et intrépide, qui n'a cependant pas toujours été un mauvais sujet, et que des égarements de jeunesse ont jeté dans ce parti désespéré. Il consent pour mille pièces d’or à enlever Elise ; il réunit ses compagnons, et les exhorte à bien faire leur devoir. Mais Adhémar est arrivé avec ses braves : un combat s’engage ; Sénard est vaincu avec sa troupe, et envoyé chargé de fers dans le château de Rosemont.

Au second acte, le généreux Adhémar, qui devroit livrer les brigands à la rigueur des lois, aime mieux essayer de les rendre à l’honneur et à la vertu. Il fait venir Sénard, et après un sermon très pathétique, il met à la grâce qu’il lui offre la condition de prendre la croix, et de partir avec ses camarades pour la défense du tombeau sacré. Sénard accepte avec transport ; sa conversion est aussi complète que subite ; il jure un dévouement et une reconnoissance éternelle à Adhémar ; et bientôt il reparoit à la têt de ses nouveaux croisés, qui, couverts du saint habit, .brûlant du même feu que leur chef, promettent hautement de ne plus combattre que sous les drapeaux de la religion et de l’honneur.

L'occasion se présente de signaler leur fidélité et leur zèle ; on annonce que sir Raoul, à la tête de ses vassaux, vient assiéger le château de Rosemond et tenter une seconde fois l’enlèvement d'Elise. Adhémar et Sénard volent à la porte pour en défendre l'entrée; Mais ce n'est qu'une fausse attaque : pendant que tous les habitans du château sont occupés de ce côté, Raoul, suivi de trois soldats, s'est introduit par un souterrain, à l'aide d'une clef qu'il s'est procurée sans qu'on devine par quels moyens ; il est déjà dans l’appartement des femmes, d'où il enlève Mathilde et Elise. On se figure leur désespoir. Il ressort avec sa double proie par le même chemin, et Adhémar vainqueur ne rentre que .pour s'apercevoir de l'inutilité d'une victoire qui n'a pu lui conserver les deux.personnes chéries pour lesquelles il l’a remportée.

Le troisième acte représente les murailles du château de Raoul. Adhémar ne tarde pat paroîttre escorté de quelques amis, et surtout de son fidèle Sénard dont la conversion, malgré quelques soupçons, est encore ignorée de Raoul ; Sénard a donc. trouvé le moyeu d'être admis dans le château du ravisseur. Adhémar, suivant les lois de la chevalerie défie Raoul en combat singulier. Celui-ci feint d'accepter le duel : on prépare la lice ; les champions s'avancent ; mais dans le moment on voit paroître sur les créneaux les deux infortunées entourées de soldats : des épées nues menacent leurs poitrines ; il faut qu’Adhémar renonce à Elise ou le sang de sa mère et celui de son amante vont payer son refus. Quelle position pour un fils et pour un amant aussi tendre ! Enfin, pour sauver des jours aussi chers, il se résout au plus cruel sacrifide. Mais tout à coup la troupe d'Adhémar se précipite dans les entrées du château : des feux volent de toutes parts ; un vaste incendie se manifeste ; les plafonds s'écroulent ; Elise reste suspendue sur les débris d'une poutre enflammée ; le brave Sénard y court et l’enlève dans ses bras ; Adhémar a volé au secours de sa mère : toute l’habitation s’écroule et enveloppe dans ses ruines brûlantes sir Raoul et les complices de ses crimes.

Je n'ai point parlé dans cette rapide analyse d'un certain Robert, écuyer d'Adhémar, et d'un Ardélio, serviteur très lâche du cruel Raoul ; cependant les deux personnages jettent quelque teinte de gaîté sur les scènes d-horreur dont j'ai rendu compte.

J'ai désigné d’avance la partie du public à laquelle ce mélodrame ne peut manquer de plaire. Le directeur n'a rien épargné pour la servir suivant ses goûts : les décorations sont neuves et pittoresques ; les machines, surtout celles du troisième acte; d’un très bel effet : un ballet gracieux embellit le second et les combats sont parfaitement exécutés.: J'ai bien quelques petits scrupules sur l’emploi de la poudre à canon du temps des Croisades ; cette inconvenance n'est pas nouvelle, et ce ne sont pas ces messieurs qui l’ont inventée ; rien d’ailleurs n’empêche de dire que c’est le feu grégeois qu’Adhémar a rapporté de la Palestine : on sait que ce feu joue un grand rôle dans la Jérusalem délivrée.

On a demandé et nommé les auteurs au milieu des. plus vifs applaudissemens.

Le Nain jaune, n° 359 (cinquième année), du 5 avril 1815, p. 526 :

[L’ironie, planche de salut des critiques de théâtre quand il s’agit de rendre compte d’un mélodrame (surtout quand ils détestent ce genre sans règles, et que le public a apprécié). On ne saura rien du sujet ni de l’intrigue. On saura simplement que l’intrigue doit être bien compliquée sans que les auteurs aient réussi à la rendre intéressante, que la pièce est mal écrite, et qu’elle est mal jouée. Mais cela n’a pas empêché les auteurs d’être nommés.]

Théâtre de la Porte Saint-Martin. — Si j'étais chargé du triste emploi d'ennuyer mes lecteurs dans un feuilleton de six colonnes, je me serais procuré le manuscrit du mélodrame représenté à ce théâtre, sous le titre de Dieu, l'honneur et les Dames, ou j'aurais prié l'auteur lui-même de m'envoyer l'analyse de sa nouvelle production, acte par acte, scène par scène ; je me tairais sur les défauts ; je vanterais la beauté des décors ; je parlerais surtout des frais énormes, que le directeur intelligent a faits, ou a dû faire, pour la mise en scène de cette pièce. Je lui garantirais cent représentations, et je pourrais me flatter de ne m'être pas compromis.

Comme le Nain Jaune suit un autre système, et qu'aucune considération particulière ne l'empêche de dire la vérité, même aux auteurs, je me permettrai d'observer que le genre du mélodrame étant incontestablement le plus facile de tous, on ne saurait excuser l'auteur, qui, dans l'espace de trois actes, ne trouve pas moyen d'occuper le spectateur par une situation attachante. Quand toutes les invraisemblances sont autorisées, lorsqu'enfin toutes les ressources lui sont offertes, est-il convenable qu'il ne profite d'aucune ?Je ne parle pas ici du mérite du style ; c'est une bagatelle dont on se moque au boulevart ; et je connais tel auteur, qui ne le regarde pas même comme nécessaire dans des ouvrages plus importans. Essayer de donner une idée de la marche de Dieu, l'Honneur et les Dames, ce serait tracer celle de toutes les pièces de ce genre. Nous engageons nos lecteurs à l'aller voir, pour peu qu'ils soient curieux d'entendre madame Dorsan chanter le mélodrame un peu plus mal encore qu'elle ne chantait le vaudeville ; M. Périer déclamer presqu'aussi bien que dans le Cid, le jour de son premier et dernier début au Théâtre Français; et Bourdais, si comique dans les bons rôles, condamné à en réciter tant bien que mal un fort mauvais.

On dit que cette rapsodie a d'abord été faite par M. Théodore, et qu'elle a été revue et augmentée par M. Cuvelier.

Ils ont été nommés tous deux.

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