Les Deux Arlequins, ou Colombine rivale

Les deux Arlequins, ou Colombine rivale, arlequinade en un acte, en prose, avec des vaudevilles, de René de Chazet et Jean-Baptiste Dubois, 16 ventose an 11 [7 mars 1803].

Théâtre du Vaudeville

Titre :

Deux Arlequins (les), ou Colombine rivale

Genre

arlequinade

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

16 ventôse an 11 (7 mars 1803)

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

René de Chazet et Jean-Baptiste Dubois

Almanach des Muses 1804

La pièce figure parmi les innombrables œuvres d'Alissan de Chazet : « Les Deux Arlequins ou Colombine rivale, vaud. en 1 a. avec Dubois (th. du Vaudeville, 7 mars 1803), non impr. » (Dictionnaire universel du théâtre en France..., par M. J. Goizet, deuxième partie, Biographies, par M. Burtal, p. 30).

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, VIII.e année, tome V (Pluviose an XI), p. 412 :

[Critique sévère d’une arlequinade, genre de pièce dont la mode « commence un peu à passer », ce qui ne peine pas l’auteur de l’article. « Un fond aussi léger qu'invraisemblable », « des détails qui eux-mêmes n'avoient rien de neuf ni de piquant » (ils ne jouent donc pas leur rôle habituel de compensation, intrigue nulle et détails gais), il ne trouve rien à sauver dans cette pièce (même « les couplets sont en général peu saillans ». Seul le jeu des acteurs trouve partiellement grâce à ses yeux (le travesti féminin manque de grâce et de souplesse).]

Théâtre du Vaudeville.

Les deux Arlequins, ou Colombine rivale.

La mode des arlequinades commence un peu à passer : mais ce n'est pas la seule raison du froid accueil qu'on a fait à celle-ci, le 16 ventôse. Un fond aussi léger qu'invraisemblable n'a pu être racheté par des détails qui eux-mêmes n'avoient rien de neuf ni de piquant. Une colombine jalouse se déguise en arlequin pour réveiller la tendresse de son amant, qui est un véritable arlequin. Elle se découvre au moment où celui-ci se désoloit de trouver son rival préféré : on conçoit combien il est content de voir qu'il n'avoit pour rival que sa maîtresse. Les couplets sont en général peu saillans. Le jeu de Laporte a seul pu faire supporter la représentation de cette pièce. M.me Delille, qui plaît toujours au théâtre, dans son costume de femme, n'avoit, en arlequin, ni la grâce, ni la souplesse qui doivent caractériser ce personnage.

Les auteurs ont été foiblement demandés ; ce sont MM. Chazet et Dubois, qui assurément ont fait beaucoup mieux.          T. D.

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