Les Deux matinées

Les Deux matinées, comédie en deux actes, mêlée de couplets, tirée des Conseils à ma fille de Bouilly, de Dumersan, 12 mars 1812.

Théâtre des Variétés.

Deux sous-titres sont attestés :

  • les Sœurs de charité,

  • le Bien vient en dormant.

Titre :

Deux matinées (les)

Genre

comédie mêlée de couplets

Nombre d'actes :

2

Vers / prose

prose, avec des couplets en evrs

Musique :

vaudevilles

Date de création :

12 mars 1812

Théâtre :

Théâtre des Variétés

Auteur(s) des paroles :

Dumersan

Almanach des Muses 1813.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Mme. Masson, 1812 :

Les deux Matinées, ou les sœurs de la charité, comédie en deux actes, mêlée de couplets. Par M. Dumersan. Représentée, pour la première fois, à paris, sur le théâtre des Variétés, le 12 mars 1812.

Magasin encyclopédique, ou Journal des sciences, des lettres et des arts, 17e année, 1812, p. 156-157 :

[Le sous-titre n’est pas le même que celui que donne la brochure, mais c’est bien la même pièce.]

THEATRE DES VARIÉTÉS.

Les Deux Matinées, ou le Bien vient en dormant, comédie en deux actes, mêlée de couplets, jouée le 12 mars 1812.

Les Conseils à ma Fille, par M. Bouiliy, ont fourni le sujet de cette comédie. Une jeune Comtesse, vive, étourdie, mais dont le cœur est excellent, a le malheur de renverser avec sa voiture un pauvre commissionnaire, qui se foule le bras en tombant. Elle lui envoye son chirurgien, et une bonne sœur de la Charité, qui soigne cet homme, et va tous les jours le panser. Au bout d'un mois, elle apprend que le malade n'est pas encore guéri; elle prend la résolution de l'aller voir ; mais, craignant que sa vue ne fasse trop d'impression sur ce malheureux, elle prend l'habit d'une jeune sœur de la Charité, et va chez lui, accompagnée de la sœur Agathe. Le hasard amène chez le malade, la femme de chambre et un domestique de la Comtesse, qui, en revenant du bal, sont renversés à la porte par un cocher ivre. La Comtesse, reconnue par ses gens, reçoit les bénédictions de la pauvre famille qu'elle est venue visiter, et qu'elle comble de ses bienfaits.

Ce sujet, un peu sérieux, est égayé par les scènes des valets, et par le rôle d'un garçon serrurier, fils du commissionnaire, joué avec un grand naturel par Brunet.

L'auteur de cette comédie est M. Du Mersan.

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