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Les Deux tableaux parlans

Les Deux tableaux parlans, comédie en un acte en prose, de F. Bernard-Valville, 26 Floréal an 7 [15 mai 1799].

Théâtre de la Gaîté.

Almanach des Muses 1800 (qui situe la première au Théâtre d'Émulation).

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Hugelet, an IX :

Les deux Tableaux parlans, ou le dîner interrompu, Comédie en un acte en prose ; Par le Cit. F. Bernard-Valville. Représentée à Paris, sur le Théâtre de la Gaîté.

Courrier des spectacles, n° 815 du 28 floréal an 7 [17 mai 1799], p. 2 :

[Le résumé proposé par le critique ne semble pas d'une grande clarté, et ne serait au moins pour la scène essentielle qu'une imitation d'une pièce antérieure. Encore une histoire de jeune homme qui se dévergonde, et revient dans le droit chemin en épousant sa promise.

Le Tableau parlant est un opéra comique, d'Anseaume, musique de Grétry, créé en 1769.]

Théâtre de la Gaîté.

La comédie des deux Tableaux Parlans, donnée avant-hier avec quelque succès sur ce théâtre, n'offre presque rien de neuf, et est une imitation de l’opéra du Tableau Parlant, du moins quant à la scene du tableau.

Girard, capitaine de marine à Marseille, a envoyé à Paris son fils qui s’est fait appeller la Girardiere, et entraîné par le torrent s'est chargé de dettes. Cependant il n’a pas oublié son pere, ni son amante Victorine, et il a fait de mémoire les portraits de ces deux personnes si cheres. Au moment où il doit donner un diner splendide à une jolie femme, à un poëte et à un musicien, Girard arrive de Marseille et descend avec Victorine dans l’hôtel garni qu’occupe son fils. Il le sait, il apprend sa conduite, et sur-le-champ il enleve du tableau qui le représentoit la tête toute entière, et y substitue la sienne. Victorine en fait autant sur l’autre tableau.

Le marchand de vin et le traiteur qui ont apporté le dîner, le remportent en découvrant qu’ils sont dupes de leur bonne-foi. Les convives se plaignent, mais Dubois, valet de la Girardiere, les chasse en feignant d’avoir été mordu par un chien enragé. Ainsi, plus d’obstacle au mariage des deux amans.

L’auteur a été foiblement demandé, et il n'a pas paru.

Dans la base Cesar, la pièce a été jouée 13 fois au Théâtre de la Gaîté (à qui Cesar donne encore son bon vieux nom de Théâtre des Grands Danseurs), du 15 mai au 12 septembre 1799.

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