L'École des gourmands

L'École des gourmands, vaudeville en un acte, de Chazet, Lafortelle et Francis, créé sur le Théâtre, Montansier, 30 thermidor an 12 [18 août 1804].

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Mme Cavanagh, an 13 (1804) :

L’Ecole des gourmands, vaudeville en un acte, Par MM. Chazet, Lafortelle et Francis, Représenté pour les premières fois, les 30 Thermidor, 1, 2, 3, 4, 5 et 6 fructidor an 12.

Courrier des spectacles, n° 2731 du 1er fructidor an 12 [19 août 1804], p. 2 :

[Pour l’essentiel, le compte rendu se limite à un résumé de l’intrigue (encore un problème de mariage : un tuteur qui veut épouser sa pupille, mais accepte de la céder à son amant, qu’il croit être un grand cuisinier). Bien sûr, la jeune pupille épouse son amoureux, et le valet de l’amant, qui est un excellent cuisinier, va régaler le tuteur. Le commentaire est réduit à dire ce qui a fait le succès de la pièce, un acteur « et quelques couplets agréables », et à nommer les auteurs.]

Théâtre Montansier.

Première représ. de l’Ecole des Gourmands.

M. Gourmandin , semblable aux Crésus du siècle, semble avoir pris pour devise qu’il faut vivre pour manger. Il fait ses délices de la table, et possède quelques amis qui l’aident à manger son bien. Sa jolie pupille est ce qu’il aime le mieux après la bonne chère ; mais la pupille, suivant la coutume du théâtre, n’a point d’amour pour son tuteur. Elle a donné son cœur incognito à Dorval, neveu de Gourmandin, qui ne connoit pas ce neveu absent depuis dix ou douze années. Dorval sous le déguisement de Cuisinier, s’est introduit dans la maison de son oncle, pour jouir du bonheur d’être près de celle qu’il aime.

M. Gourmandin, sur le simple rapport de son niais de filleul, soupçonne son cuisinier d’aimer sa nièce, veut le chasser, mais s’appaise quand ce dernier le menace de tout briser dans la cuisine. La pupille disparoit, et va chez la mère de Dorval, confidente du projet. M. Gourmandin à son dîner a mangé du macoroni [sic] si bien accommodé qu’il veut garder son cuisinier toute sa vie ; mais sa sœur veut le prendre à son service, et le met à l’enchère ; elle ne consent à le céder que lorsque Gourmandin consent de son côté au mariage de Dorval avec sa pupille. Alors le cuisinier se débarrasse de son tablier, et déclare qu’il se nomme Dorval, et que son valet est l’auteur des mêts délicieux, dont M. Gourmaudin fut enchanté Dorval donne à son oncle son cuisinier et obtient la pupille.

Le jeu de Tiercelin et quelques couplets agréables ont fait la fortune de cette pièce, dont les auteurs sont MM. Chazet, Lafortelle et Francis,

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