L’Enfant et le grenadier

L’Enfant et le grenadier, pantomime de M. Villiers, musique de MM. Alexandre Piccini et Darondeau, précédée d’un prologue en couplets, de MM. Villiers et Brazier, 18 octobre 1810.

Théâtre des Jeux Gymniques, salle de la Porte Saint-Martin.

Titre

Enfant et le grenadier (l’)

Genre

pantomime à grand spectacle

Nombre d'actes :

2

Vers / prose ?

prose (couplets en vers dans le prologue

Musique :

oui

Date de création :

20 octobre 1810

Théâtre :

Théâtre des Jeux gymniques, salle de la Porte Saint-Martin

Auteur(s) des paroles :

Villers (et Brazier pour le prologue)

Compositeur(s) :

Alexandre Piccini et Darondeau

Metteur(s) en scène :

Camus

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, 1810 :

L’Enfant et le Grenadier, fait et tableaux historiques, en deux Actions et à grand spectacle ; Par P. Villiers ; Musique de MM. Alexandre Piccini, attaché à la musique particulière de S. M. l’Empereur et Roi, et Darondeau ; mis en scène par M. Camus. Représentés, pour la première fois, à paris, sur le Théâtre de la Salle des Jeux Gymniques, Porte Saint-Martin, le Samedi 20 Octobre 1810.

Le prologue ne figure pas dans cette brochure. Il a été publié à part chez Barba en 1810 :

L’Auberge allemande, prologue en vaudevilles de l’Enfant et le Grenadier, par MM. Villiers et Brazier [Paris, Salle des Jeux Gymniques, 20 octobre 1810.]

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 15e année, 1810, tome V, p. 384 :

[La pantomime créée par Villiers est spectaculaire et émouvante, elle joue aussi sur le patriotisme : c’est l’image que veut en donner ce compte rendu favorable. Par contre rien sur le prologue, sinon qu’ila été bien accueilli.]

THÉATRE DES JEUX GYMNIQUES.

Salle de la Porte S. Martin.

L'Enfant et le Grenadier, pantomime jouée le 18 octobre.

Cette pièce a été très-bien accueillie : le tableau d'une ville assiégée et incendiée, a surtout vivement intéressé ; ce tableau est d'un bel effet ; on y voit une mère s'exposer aux plus grands dangers pour sauver son jeune fils du milieu des flammes ; elle descend par une croisée élevée, et tombe sans connoissance ; un Grenadier français passe en ce moment, il la croit morte, il s'empare de l'enfant, et le place dans son havresac. Ce précieux fardeau ne l'empêche point de se battre. Il a ensuite le plaisir de réunir la mère à l'enfant, et, en reconnoissance de sa belle conduite, il reçoit le grade de sergent.

Ce sujet historique est précédé d'un prologue en couplets, dont quelques-uns ont été redemandés. Ce prolague est de MM. VILLIERS et BRAZIER ; la Pantomime est de M. VILLIERS.

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