Les Epreuves du Républicain, ou l'Amour de la Patrie

Les Epreuves du Républicain, ou l'Amour de la Patrie, essai patriotique en trois actes, mêlé de chants, paroles du C. Laugier, musique du C. Champein. 17 thermidor an 2 [4 août 1794].

Opéra comique national

Almanach des Muses 1796.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Maradan, seconde année de la République :

Les Epreuves du Républicain, ou l'Amour de la Patrie, essai patriotique, en trois actes, mêlés de chants ; Paroles du citoyen Marie Laugier, Musique du citoyen Champein : Représenté, pour la première fois au théâtre de l'Opéra-Comique-National, le 17 Thermidor, l'an deuxième de la République une et indivisible.

Epigraphe

Sort cruel ! je te défie de m'arracher un vœux qui ne soit pour ma patrie. Acte III, Scène II.

Suzanne J. Bérard, Aspects du théâtre à Paris sous la Terreur, Revue d'Histoire littéraire de la France, 90e Année, No. 4/5, Révolution et littérature française (1789-1914) (Juillet- Octobre, 1990), pp. 619 :

[Examinant les pièces jouées à Paris sous la Terreur, l’article souligne la fin des pièces de dérision, auxquelles se substituent des pièces exaltant la vertu des Vrais Républicains.]

Le genre culmine avec l’extraordinaire « essai patriotique en trois actes de Balthazar Marie Laugier, les Epreuves du Républicain (17 Thermidor an II – 4 août 1794). Dans une « ville de guerre », Francial, ouvrier armurier et officier municipal, est un républicain si absolu qu’il dissimule même ses sacrifices. On est sur le point de l’arrêter. Heureusement, son épouse Denise révèle la haute vertu du Vrai Républicain : « il n’est plus de repos pour Francial, tout entier à la Patrie, toujours fidèle au peuple et à ses représentants ; mon cher Francial empêche par sa vigilance que des traîtres ne mettent la Patrie en péril […] Ce soin occupe tous ses moments ; est-ce un sacrifice que la Patrie n’ait le droit d’attendre d’une âme brûlante de l’amour de la liberté ? ». En effet, ses meubles vendus pour lui permettre de se consacrer au service du peuple, sa maison bombardée, son fils écrasé sous les décombres, les blessures reçues au combat, qu’est-ce que tout cela ? « voilà les vrais républicains, rien ne peut les distraire de l’intérêt sacré de la Liberté », s’écrie son ami Julien.

Dans la base César : 8 représentations au Théâtre Italien (salle Favart), du 4 août au 14 septembre 1794, et 1 représentation, le 23 mars 1795 au Théâtre de la rue Martin.

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