Les Etrennes forcées, ou Ah ! mon habit, que je vous remercie !

Les Étrennes forcées,  ou Ah ! mon habit, que je vous remercie ! vaudeville, d'Henri Simon et Maréchalle, 30 décembre 1813.

Théâtre du Vaudeville.

Titre :

Étrennes forcées, ou Ah ! mon habit, que je vous remercie !

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

30 décembre 1813

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

Henri Simon et Maréchalle

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, 1814 :

Les Etrennes forcées, ou Ah ! mon habit, que je vous remercie ! Vaudeville en un acte, Par Mrs. Henri Simon et Maréchalle. Représenté pour la première fois à Paris, sur le Théâtre du Vaudeville, le 30 décembre 1813.

Une note sous la liste des personnages indique comment Joly jouait la série des personnages que comporte son rôle :

Nota. M. Joly ayant trouvé le moyen de rendre extrêmement plaisans les changemens de personnages, nous croyons devoir l'indiquer ici aux acteurs des départemens qui joueront le rôle de Finet.

L'habit noir doit être fait à la Louis XIV, bordé d'une pluche grise très-étroite, pour le médecin, on ne met que le bouton du bas de manière à faire revenir les pans carrément sur le devant ; pour l'avocat on le boutonne entièrement, ce qui donne à l'acteur un air élancé ; pour l'Epicurien, en lachant tous les boutons et en tendant le ventre, l’acteur prendra la tournure d'un véritable gourmand.

La perruque qui doit être primitivement une de ces grosses perruques de médecin, a deux mèches pendantes sur les épaules et plusieurs autres roulées sur le dos. Dans la scène 12e., au moment où Finet dit : allons Finet du courage, il arrache les deux mèches de devant, et le derrière restant seul sa perruque devient celle d'un avocat. Dans la scène 15e. au moment où il dit : encore un plat de ton métier, il arrache le derrière de manière que sa perruque n'est plus qu'une espèce de titus poudrée ; tous ces changemens joints au jeu de la figure de l'acteur produisent beaucoup d'effet.

Une espèce de titus poudrée : c’est une coiffure à la mode sous la révolution et l’empire, qui rappelle celle que la statuaire romaine prête à l’empereur Titus (cheveux courts et bouclés, de même longueur devant et derrière).

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 19e année, 1814, tome I, p. 175 :

[La pièce est présentée comme un défilé de caricatures destinées à mettre en valeur le talent d’un acteur. Faiblesse du fonds, que ne compensent pas les détails, trop peu piquants.]

THÉATRE DU VAUDEVILLE.

Les Etrennes forcées, ou ah mon Habit que je vous remercie ! vaudeville en un acte, joué le 30 décembre 1813.

Ce léger canevas étoit fait pour donner à Joly l'occasion de développer son talent pour les caricatures. Affublé d'un vieil habit noir et d'une grande perruque dont il change adroitement la forme, il joue successivement le rôle d'un médecin, d'un avocat, d'un gastronome, et reçoit les étrennes qui leur étoient destinées. On n'a pas trouvé les détails assez piquants pour sauver la foiblesse du fonds. La pièce est de MM. Henry Simon et Maréchalle.

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