Les Expédiens

Les Expédiens, comédie en un acte, mêlée de vaudevilles, de Dumolard et Coster, 9 février 1811.

Théâtre des Variétés.

Titre :

Expédiens (les)

Genre

comédie mêlée de vaudevilles

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

9 février 1809

Théâtre :

Théâtre des Variétés-Panorama

Auteur(s) des paroles :

Dumolard et Coster

Almanach des Muses 1812.

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Brba, 1811 :

Les Expédiens, comédie en un acte, mêlée de Vaudevilles, Par MM. Dumolard et Nicario [sic] C*** ;. Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Variétés-Panorame, le 9 février 1811.

Journal général de l'Imprimerie et de la Librairie, Première année, n° 14 (Mardi 5 Mars 1811), p. 116 :

788. Les Expédiens, comédie en un acte, par MM. Dumolard et Nicario C*** ; représenter sur le théâtre des Variétés. Broch. in-8°. [...] A Paris, chez Barba, libraire, Palais-Royal.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, année 1811, tome I, p. 407-408 :

[L’essentiel du compte rendu est consacré au résumé de l’intrigue. Encore un jeune homme qui a fait des dettes, et que son son valet doit tirer d'embarras en utilisant tous les moyens possibles. Le retour du propriétaire dont on a emprunté l'appartement et le nom (pour commander un repas) ne cause même pas de trouble : il pardonne tout. L'aritlc nous apprend ensuite que la pièce est tirée d’une comédie anglaise, mais qu’elle a été « fort bien arrangée pour le théâtre des Variétés », et qu’une pièce sur le même sujet va paraître à l’Opéra Comique. Et c’est tout.]

Les Expédiens , vaudeville en un acte, joué le 9 février.

Eugène, fils de M. Blinval, est venu à Paris pour y cultiver la peinture ; il y a fait des dettes, et a vendu tout son mobilier. Pour accroître son embarras, il apprend que son père vient à Paris, ainsi que sa tante et sa cousine Adèle, dont la main lui est destinée. Lorange, son valet, se charge de recevoir la famille. Il parle de la situation de son maître, comme très-brillante ; s'il faut l'en croire, Eugène a fait préparer une fête en l'honneur de ses parens ; ceux-ci acceptent. Que vont faire nos étourdis pour cacher leur détresse ? Lorange suppose qu'un modèle s'est blessé ; il le fait emporter, et profite de la circonstance pour enlever quelques matelas qui n'ont pas été vendus, et en échange desquels il se procure des chaises, afin que la compagnie puisse attendre plus patiemment le souper. Les convives arrivent : Eugène ne sait où donner de la tête ; au moment où il va faire l'aveu de ses fautes, Lorange annonce que l'on peut passer dans le salon. C'est celui de M. Dermont, le propriétaire. Il est absent, et le portier, qu'on a enivré, a donné la clef de l'appartement. Lorange a de plus commandé un souper au nom de M. Dermont ; mais il faut des musiciens pour le bal, et il n'y a là que des créanciers ; ceux-ci consentent à jouer de divers instrumens. Tout le monde est enchanté de la fête. En cet instant, Dermont revient de la campagne ; tout se découvre; Eugène obtient son pardon. Lorange est comblé d'éloges sur ses talens.

Le fonds de cette pièce est tiré d'une comédie angloise, que les auteurs, MM. AUGUSTE et FERDINAND ont fort bien arrangée pour le théâtre des Variétés. Le même sujet a été traité pour l'Opéra-Comique où l'on annonce qu'il va paroître ce Carnaval.

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