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Floreska ou les Déserts de la Sibérie

Floreska ou les Déserts de la Sibérie, tableaux en trois actions et à grand spectacle, de Hapdé, musique de Foignet, 16 mars 1812.

Théâtre des Jeux Gymniques.

Floreska ou les Déserts de la Sibérie, tableaux en trois actions, Et à grand spectacle, de M. Augustin *** ; Musique arrangée et composée par M. Foignet ; Représentés, pour la première fois sur le Théâtre des Jeux Gymniques, 16 mars 1812.

Louis Henry Lecomte, Histoire des théâtres de Paris: les Jeux gymniques, 1810-1812, le Panorama dramatique, 1821-1823 (Paris, 1908), p. 55-57 :

16 mars : Floreska, ou les Déserts de la Sibérie, tableaux en 3 actions, par Augustin *** (Hapdé), musi-que de Foignet.

Le Vice-Duc de Tobolsk

MM.  

Gougibus.

Koustoff

 

Révalard.

Henri

 

Foignet.

Oulsouff, Menzouskin

 

Creuseton.

Rostoff

 

Hilaire.

Floreska

Mmes   

Dumouchel.

Catherina

 

Tirelle.

Adolphe

 

Augustine Dumouchel.

Amoureux fou de Floreska, femme du Vice-Duc résidant à Tobolsk, le jeune Lorenski s'est procuré les doubles clefs du pavillon où couche la noble dame pour la surprendre dans son sommeil ; mais, instruit de la chose, Koustoff, gouverneur de Tobolsk, fait tuer Lorenski, dérobe ses clefs, parvient à Floreska endormie et la viole De ce crime naît un enfant, que Floreska fait secrètement élever par sa gouvernante Catherina. Koustoff. qui a vainement essayé de conquérir les bonnes grâces de sa victime, imagine de la dénoncer au Vice-Duc comme coupable d'adultère avec Lorenski ; mais l'assassin de ce dernier met au grand jour l'infamie de Koustoff. Egaré par la rage, le Vice-Duc alors fait charger de chaînes Floreska, son fils Adolphe, le gouverneur, et ordonne que tous trois soient, pour la vie, exilés dans les déserts. Henri, fils de Catherina, suit par dévouement la duchesse. Enchaîné avec Koustoff, il trouve moyen d'endormir celui-ci, lime ses fers, cache Floreska et Adolphe dans le creux d'un rocher et fuit lui-même dans les montagnes. Koustoff réveillé appelle à la révolte ses compagnons d'exil, retrouve les fugitifs et les condamne à être fusillés, ainsi qu'un étranger pris avec eux ; mais l'inconnu n'est autre que le Vice-Duc venu pour revoir sa femme loin de laquelle il ne peut vivre. Se faisant reconnaître, il voit tomber à ses pieds tous les révoltés. Koustoff, furieux, jette Adolphe dans un précipice et se tue. Floreska croit son fils mort et veut elle-même recourir au suicide; mais Henri sauve l'enfant qu'il remet aux mains de la mère, à qui pardonne son noble époux.

Intéressante fable, servie par de jolis décors : succès incontesté.


 

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