La Femme de chambre, ou la Vengeance d’un Gascon

La Femme de chambre, ou la Vengeance d’un Gascon, vaudeville en un acte, 2 juillet 1812.

Théâtre des Variétés.

Les auteurs ont choisi l’anonymat, en donnant comme auteur un pseudonyme, M. Charles. Charles Beaumont Wicks, The Parisian stage : alphabetical indexes of plays and authors, Partie 1, p. 26, cite comme auteurs Moreau et Lafortelle.

On leur associe parfois Chazet.

Titre :

Femme de chambre (la), ou la Vengeance d’un Gascon

Genre

comédie mêlée de vaudevilles

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

2 juillet 1812

Théâtre :

Théâtre des Variétés

Auteur(s) des paroles :

Charles [Moreau et Lafortelle]

Almanach des Muses 1813.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Mme. Masson, 1812 :

La Femme de chambre, ou la Vengeance d'un Gascon, comédie en un acte et en prose, mêlée de vaudevilles ; par M***. Représentée, pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Variétés, le 2 juillet 1812.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, année 1812, tome 4, p. 202 :

[Après le traditionnel résumé de l’intrigue, fondée sur l’inversion des positions sociales entre la jeune fille de bonne famille et sa femme de chambre, un jugement en deux temps : mise en avant d’un rôle secondaire, celui d’un « maître de danse gascon », qualité des couplets. Les auteurs ont préféré ne pas être nommés : ils ont choisi de paraître sous un nom d’emprunt.]

THÉATRE DES VARIÉTÉS.

La Femme de chambre, vaudeville en un acte, joué le 2 juillet.

Une jeune demoiselle est si mal élevée par sa mère, qu'on la croiroit sortie d'un pensionnat à la mode ; son oncle, qui habite Lyon, la destine à son fils Alphonse. Ce bon oncle paye tous les frais de l'éducation de Mademoiselle Amelie ; mais les maîtres perçoivent les cachets, et Suzette, femme de chambre d'Amélie, profite des leçons. L'oncle arrive, le jeune cousin plaît à Amélie ; mais ce jeune cousin qui est fort riche, et qui ne veut pas de dot, exige au moins que sa future possède des talens. Amélie oblige Suzette à pincer de la harpe, et à chanter pendant qu'elle mime les mouvemens. Mais bientôt tout se découvre. Alphonse, déja prévenu en faveur de Suzette, apprend que cette jeune personne est fille de l'honnête M. Dumont, qui a longtemps rempli d'honorables fonctions dans une maison de commerce. La pauvre Suzette avoit eu le courage de se soumettre à la servitude pour soutenir son malheureux père. La vertu obtient sa récompense. Alphonse offre son cœur, sa main et sa fortune à la femme de chambre, et la maîtresse dédaignée a le temps de maudire sa paresse et la coupable indulgence de sa mère.

Ce petit vaudeville est égayé par le rôle de Sautillac, maître de danse gascon.

Les couplets sont en général bien tournés.

Malgré le succès d'estime, les auteurs se sont déguisés sous le nom de CHARLES.

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