La Fête à l'Être suprême

La Fête à l'Être Suprême, scènes patriotiques, mêlées de chants, pantomimes et danses. Par le c. Cuvellier, musique du c. Othon, Vanderbrock, 10 juin 1794.

Cité-Variétés

Titre :	Fête à l’Être Suprême (la)
Genre	scènes patriotiques mêlées de chants, pantomimes et danses
Nombre d'actes :	1
Vers / prose	en prose, avec des couplets en vers
Musique :	chants et danses
Date de création :	10 juin 1794
Théâtre :	Théâtre de la Cité-Variétés
Auteur(s) des paroles :	Cuvelier de Trie
Compositeur(s) :	Othon Vanderbrock
Chorégraphe(s)	de Machy et Naudet

Almanach des Muses 1795.

Sur la page de titre de la brochure (disponible dans Gallica), Paris, de l'Imprimerie des Écoles Républicaines :

La Fête de l'Être-suprême. Scènes patriotiques, Mêlées de Chants, Pantomimes et Danses, du Citoyen Cuvelier, de Boulogne-sur-Mer. Musique du Citoyen Othon Vandenbrock, cor de l'Opéra et de l'Institut National. Représentées, pour la première fois, le 20 Prairial, l'an deuxième de la République Française, une et indivisible, sur le Théâtre de la Cité-Variétés.

L'Esprit des journaux français et étrangers, vingt-troisième année, tome VII (juillet 1794), p. 306-307 :

[Impossible pour le critique d’émettre la moindre critique contre ce spectacle patriotique. Il n’y a donc que des éloges à faire de ce beau spectacle.

On doit à Cottreau des chants révolutionnaires.]

THÉÂTRE DE LA CITÉ-VARIÉTÉS.

La fête à l'Être-suprême, scenes patriotiques, mêlées de chants, pantomimes & danses de Cuvelier; musique de Othon Vandenbrock, cor de l'opéra & de l'institut national. Cet ouvrage offre des scenes touchantes & des vers très-soignés. L'à-propos en devient sur-tout très-intéressant, après la fête sublime qui a électrisé tous les François, & qui fera à jamais époque dans les annales d'une république fondée sur la justice, la vertu, la morale, & sur la croyance d'un Être rémunérateur. L'ouvrage de Cuvelier est écrit avec sensibilité & mis avec soin : la musique offre plusieurs morceaux bien faits, par Vanderbrock, & d'autres morceaux connus, consacrés par la musique patriotique qui fait chanter nos soldats en les menant au combat. Nous ne citerons, de la fête à l'Être-suprême, que les deux couplets suivans de Cottreau, qui ont été très-applaudis.

Air : Ainsi qu'une abeille.

O Dieu tutélaire,
Qu'ici tout révere,
Entends ma priere,
Comble mes souhaits !
Au cœur d'un bon pere
Sa famille est chere :
Nous devons te plaire,
Nous sommes François.

Dès qu'il voit l'aurore,
Le Guebre t'adore
Dans l'astre qui dore
Ses riches guérets.
Ah ! s'il eût pu naître,
Sans fers & sans maître,
Il sauroit connoître
Le Dieu des François

(Annonces & avis divers.)

Dans la base César : l'auteur, Jean-Guillaume-Antoine Cuvelier de Trie, le compositeur, Othon Vandenbrock, les scénographes, Pierre Antoine de Machy et Naudet.

4 représentations, du 10 au 18 juin 1794.