La Fiancée du pays de Caux, ou les Normands vengés

La Fiancée du pays de Caux, ou les Normands vengés, comédie en un acte, mêlée de couplets, de Sewrin, 23 janvier 1811.

Théâtre des Variétés.

Titre

Fiancée du pays de Caux, ou les Normands vengés

Genre

comédie mêlée de couplets

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

23 janvier 1811

Théâtre :

Théâtre des Variétés

Auteur(s) des paroles :

Sewrin

Almanach des Muses 1812.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez M.me Masson, 1811 :

La Fiancée du pays de Caux, ou les Normands vengés, comédie en un acte, mêlée de couplets, Par M. Sewrin. Représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre des Variétés, boulevard Montmartre, le 23 janvier 1811.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, année 1811, tome I, p. 406-407 :

[L’intrigue résumée au début du compte rendu ne surprend guère : une de ces sempiternelles histories de mariage, cette fois sur fond de l’opposition entre la ville et la campagne. La seule chose à retenir, c’est que la pièce, jouée dans un climat « extrêmement paisible », a été fortement sifflée au moment du dénouement (qui n’a pourtant rien de surprenant). Le parterre a même été le champ clos d’une bataille dont le bruit a empêché qu’on entende le nom de l’auteur. Mais on l’a appris le lendemain, sur l’affiche (il pouvait y figurer, puisqu’il avait été nommé... et de toute façon, dans les théâtres secodnaires, on n’y regarde pas de trop près).

La Fiancée du pays de Caux, vaudeville en un acte, joué le 23 janvier.

Un jeune homme fort ridicule, nommé Fatteville, se résout, pour satisfaire ses créanciers, à venir dans le pays de Caux épouser Basilette, fille du riche fermier Falaise ; c'est Robineau, son parent, qui a arrangé ce mariage. Privat, paysan, amoureux de Basilette, se désespère, Fatteville voit sa future, et rit beaucoup de son costume, de son patois et de sa simplicité. La conversation qu'il a à ce sujet avec Robineau, est entendue de Privat et de Basilette elle-même. Privat raconte tout à Falaise, et Basilette se venge du fat en lui imposant l'obligation de changer son habit à la mode contre celui d'un paysan. Privat, qui est du complot, consent à lui donner son vêtement, et reçoit le sien en échange. Ce n'est que le prélude de l'embarras du Parisien : un huissier vient pour l'arrêter, et il décide Robineau à payer 3ooo fr., à valoir sur la dot. Mais tous les villageois bernent l'impertinent citadin ; Privat épouse Basilette, Robineau en est pour ses frais, et Fatteville retourne à Paris.

La représentation de ce vaudeville a été extrêmement paisible jusqu'au dénouement. Alors seulement, des sifflets très-aigus se sont faits entendre ; on s'est même battu au parterre, et le bruit n'a pas permis d'entendre nommer l'auteur, que l'affiche a annoncé le lendemain. C'est M. Sewrin.

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