La Fin de la Ligue, ou Henri IV à la Bataille de Fontaine-Française

La Fin de la Ligue, ou Henri IV à la Bataille de Fontaine-Française, comédie en trois actes et en prose, de Chambelland, 20 novembre 1815.

Théâtre de l’Odéon.

Titre :

Fin de la ligue (la), ou Henri IV à la bataille de Fontaine-Française

Genre

comédie

Nombre d'actes :

3

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles ? musique de ballet ?

Date de création :

27 novembre 1815

Théâtre :

Théâtre de l’Odéon

Auteur(s) des paroles :

M. Chambellan

Le Mémorial dramatique donne comme date de création le 27 novembre, quand le Journal des débats politiques et littéraires l’annonce pour le 20 novembre. Paul Porel et Georges Monval, L’Odéon, histoire administrative, anecdotique et littéraire... Paris, 1876, p. 274 donnent raison au Mémorial. Il s’agissait d’une représentation au bénéfice de M. Clozel, et elle a bien eu lieu le 27 : elle est annoncée aussi à cette date dans le Journal des débats.

Journal de Paris, n° 332 du 28 novembre 1815, p. 1-2 :

[L'article s'ouvre sur des propos peu aimables envers le Théâtre de l'Odéon, qui est accablé de reproches (le ridicule de son affiche concernant son entrée pourtant si commode, sa manie des représentations annuelles pour ses acteurs, appel à des éléments extérieurs comme les chevaux de Franconi ou les danseurs de l'Opéra) : ce qui se présente comme le second théâtre français en est réduit à des scènes dignes du mélodrame – combats et tout genre – avant de sombrer peut-être dans les feux d'artifice et les acrobaties à la Forioso, un danseur de corde célèbre. Quelques mots sur la petite pièce qui précédait la comédie (les Ricochets) et son interprètes, le critique entreprend la difficile tâche de rendre compte en termes négatifs d'une pièce ayant Henri IV comme personnage principal : le critique en est réduit à louer « l'intention de l'auteur », pour ne pas parler de « la faiblesse de son ouvrage » : le public a applaudi Henri IV et crié vive le Roi en l'honneur de son lointain successeur. Passage obligé, il résume l'intrigue compliquée qui se réduit pourtant à une anecdote sans grand intérêt (un notable local qui prend parti pour le chef de la Ligue qu'il croit vainqueur, en présence d'Henri IV. La pièce permettait « les applications les plus heureuses », et le public les a parfaitement saisies, mais cela ne masque pas les multiples défauts de l'ouvrage, sauvé seulement par « les danseurs de l'Opéra et les jolis élèves de M. Guillet », le maître de ballet, que l'administration de l'Odéon devrait récompenser !]

THÉATRE ROYAL DE L'ODÉON.

Première representation de la Fin de la Ligue, ou Henri IV à la bataille de Fontaine-Française, comédie en trois actes et en prose.

Il paraît que le théâtre de l'Odéon aura beaucoup de peine à se défaire de toutes ses habitudes provinciales ; indépendamment du style ridicule de ses affiches qui annoncent pompeusement une entrée à pied et à cheval, il est à remarquer que c'est le seul théâtre de la capitale qui donne annuellement des représentations au bénéfice de ses principaux acteurs. On conçoit qu'un artiste, au bout de sa carrière dramatique, obtienne de ses camarades et de l'autorité cette faveur, qu'il a méritée par une vingtaine d'années de service ; mais il est difficile de s'habituer, à l'entrée de tous les hivers, à voir passer successivement les douze sociétaires qui composent la troupe avec une, deux ou trois pièces nouvelles chacun. Ces sortes de représentations cessent alors d'inspirer quelqu'intérêt : on est obligé comme Clozel, qui, hier, était à son tour le héros de la fête, d'avoir recours aux chevaux de Franconi, aux danseurs de l'Opéra. Ce n'est plus une bonne comédie que l'on cherche pour attirer le public, c'est une machine dialoguée sans art et qui puisse servir de cadre à des marches, des contre-marches, des ballets et des combats. Si cela continue, je ne serai pas étonné de voir introduire à l'Odéon les feux pyrotechniques et Forioso.

La seule chose qui pouvait rappeler au public qu'il se trouvait dans l'enceinte du second théâtre français, c'était la jolie pièce des Ricochets, où Clozel et Armand ont montré qu'ils savaient jouer la bonne comédie.

Mlle Delia, dans le petit rôle de Mme de Mircourt, a prouvé qu'elle pouvait jouer avec succès l'emploi des grandes coquettes si l'Odeon avait un meilleur répertoire.

Ce n'est pas que, sous le rapport des sentimens qui distinguent un Francais dévoué à son Roi, la Fin de la Ligue ne soit un ouvrage qui fasse honneur à celui qui l'a écrit, mais l'art de la comédie demande une connaissance approfondie de la scène. Le critique, en faveur de l'intention de l'auteur, doit garder le silence sur la faiblesse de son ouvrage et ne se rappeler que de l'enthousiasme qu'a produit sur tous les spectateurs le nom chéri d'Henri IV et les cris mille fois répétés de vive le Roi !

Le bailli du village de Fontaine-Française, incertain de l'issue de la bataille qui doit avoir lieu entre le roi et le duc de Mayenne, prépare deux discours afin de pouvoir complimenter celui que la victoire couronnera ; car ce bailli, qui a eu depuis vingt-cinq ans un si grand nombre d'imitateurs, est un de ces gens en place qui ont l'adresse, comme disait une femme d'esprit, de venir toujours au secours du vainqueur.

Thibaut, son voisin, bon laboureur et bon royaliste, ne doute pas que le roi ne triomphe des ligueurs ; Claudine partage les sentimens de Thibaut, son mari. Il n'y a qu'un certain Simon, maître d'école, qui agit sourdement pour le parti du duc, et qui ose empêcher la jeunesse de prendre les armes pour son souverain légitime ; mais la voix du noble seigneur de ce village se fait entendre, et chacun vole au combat. Il ne reste que le fils de maître Simon qui s'est prudemment esquivé pour ne point s'exposer et avoir le temps de faire sa cour à Henriette, fille de l'honnête et brave Thibaut. Alors un détachement de l'armée royale vient stationner dans le village ; l'officier, qui est accueilli par le laboureur, apprend de lui que M. de Retz, maréchal de France, s'est mis à la tête des ligneurs et qu'il rode dans le pays pour tenter un coup de main. Le roi, suivi de l'intrépide Fervaques, harrassé de fatigue et mourant de faim, entre aussi chez Thibaut ; un frugal repas est aussitôt apprêté. Thibaut et toute sa famille, ainsi que le meunier de Lieursain, prennent place auprès de Henri. Des couplets en l'honneur du Roi semblent redoubler la gaieté des convives. Mais elle est interrompue par l'arrivée du bailli qui annonce que l'armée du duc de Mayenne étant plus considérable que celle du roi, le duc doit nécessairement triompher ; en conséquence M. le bailli propose de porter provisoirement une santé au chef des ligueurs.

Qu'on juge de la confusion de notre Girouette, lorsqu'il apprend que c'est devant le Roi même qu'il vient de tenir ce langage. La bataille de Fontaine-Française se donne, le Roi remporte une victoire complète, et ne fait M. de Retz prisonnier que pour lui pardonner.

Tel est le sujet de la Fin de la Ligue, où les applications les plus heureuses pour le Roi et la France ont été saisies avec le plus vif empressement ; mais les nombreux défauts de cet ouvrage n'ont pu empêcher le public de donner les signes les plus certains de son improbation. Les danseurs de l'Opéra et les jolis élèves de M. Guillet out conjuré l'orage. Jamais ou n'avait vu, depuis long-temps, dans l'enceinte de l'Odéon une assemblée aussi nombreuse. Je serais d'avis que dans la nouvelle administration de ce théâtre on mît M. Guillet au nombre des sociétaires.

Journal des débats politiques et littéraires, 30 novembre 1815, p. 2-4 :

[La pièce (dont le titre ne contient plus le nom du Roi, et dans lequel la bataille devient un combat... ) est une comédie, sans doute sans grand intérêt, et elle ne mérite sans doute pas le raz-de-marée d’indignation dont le critique la submerge. C’est d’une « profanation » qu’il s’agit pour lui, et il s’acharne à montrer que rien dans cet ouvrage n’est acceptable : il est interdit de toucher à l’image du roi bien aimé. D’abord, la pièce ne tient pas ses promesses : danses, évolutions et entrée triomphale ne sont même pas dignes d’un théâtre du Boulevard. L’histoire y est complètement défigurée : un incident secondaire devient un moment essentiel de la lutte contre la Ligue, ce qu’il est très loin d‘être : l’auteur ne semble connaître aucune des sources historiques qui lui permettraient de ne pas dire de telles contre-vérités. Il n’a su écrire qu’un tissu « d’invraisemblances révoltantes et d’imitations serviles », à l’exemple du troisième acte, pure copie d’un acte de la pièce de Collé (la fameuse Partie de Chasse d’Henri IV, considérée alors comme le modèle des pièces sur le bon Roi). Mais le changement de contexte transforme une scène charmante en « un travestissement ridicule » qui choque les convenances. Enfin, le personnage du bailli est lui aussi vivement critiqué : destiné à mettre du comique dans la pièce, il est jugé indigne : comment accepter qu’un sujet par le à son Roi le chapeau sur la tête ? Le public ne l’a pas admis. Conclusion : « point de plan, point de caractères, point de style, nulle situation, nulle vraisemblance », le réquisitoire ne laisse rien passer, et le critique achève son article en exprimant le scandale d’une pièce qui contraint les spectateurs à paraître siffler « le plus sincère objet de leurs hommages », quand ils sont bien obligés de siffler « ce qui est ridicule ».]

ODÉON – THÉATRE ROYAL.

Première représentation de la Fin de la Ligue, ou le Combat de Fontaine-Française.

L’espoir de voir retracer au moins dans sa simplicité historique un des plus beaux faits d’armes de notre Henri, celui de tous peut-être où il déploya le plus de sang-froid et de bravoure personnelle, avoit peuplé la vaste solitude de l’Odéon. L’affiche annonçoit d’ailleurs des danses, des évolutions, une entrée triomphale. Ainsi, le spectacle alléchoit les amateurs par le double attrait de l’intérêt et de la beauté. Vaine attente ! trompeuses illusions ! Le nom sacré du bon Roi a été exposé à une profanation que le goût est obligé d’approuver en gémissant. Le public a sifflé justement l’affront fait par un pinceau maladroit à une image adoréé ; et, pour prévenir toute erreur sur des intentions qu’il étoit impossible néanmoins de méconnoître, chaque décharge de son artillerie meurtrière étoit suivie des cris de Vive le Roi :c’étoit de la part des spectateurs faire office à la fois de bons Français et de bons juges. La part de l’auteur et celle de son héros ont été faites avec autant d’équité que de discernement.

D’un autre côté, des danses sans caractère, des évolutions mesquines, et une entrée triomphale composée de trois cavaliers, voilà les accessoires par lesquels on a prétendu racheter la pauvreté du fond. Les Boulevards, qui ont tant parodié, doivent être bien surpris de se voir parodiés à leur tour sur un théâtre royal.

Le titre seul de cette espèce de mélodrame m’avoit causé quelque surprise et inspiré de la défiance. Comment, me disois-je, en rappelant une époque aussi récente, et sur laquelle il est si facile de consulter les monumens contemporains et les histories plus modernes ; comment et dans quel sens un un auteur peut-il attacher l’idée de la fin de la Ligue au combat de Fontaine-Française, combat qui ne fut qu’un engagement fortuit, très honorable et très périlleux sans doute pour le Roi, mais dont le résultat fut la perte de six Français d’un côté, et de l’autre de cent trente Espagnols ? Comment une pareille affaire, postérieure de plus d’un an à la réduction de Paris, seroit-elle regardée comme le terme des fureurs de la Ligue et des malheurs de la France ? Si l’auteur, traitant un sujet national et si rapproché de nous, avoit ouvert, je ne dis pas les Chronique de Létoile, de Mathieu, les Mémoires de Sully, mais seulement le petit abrégé de Péréfixe, et surtout l’Histoire plus détaillée de Mme de Genlis(1), il auroit vu que Mayenne resta chef de la Ligue jusqu’après la nouvelle de l’absolution du Roi : mais le duc de Joyeuse, en Languedoc, et le duc de Mercœur, en Bretagne, tinrent encore long-temps après ce combat pour les rebelles, et que le plaisir que dut ressentir Henri IV de sa victoire de Bourgogne, fut empoisonné cette année même par la perte de la bataille de Dourlens, par la prise de Cambrai, et par la mort de se strois meilleurs généraux, Villars, le duc de Longueville, et le maréchal d’Aumont, tués glorieusement en combattant pour sa cause.

L’auteur, dans tous les cas, seroit inexcusable, ou d’avoir ignoré ces faits, ou de les avoir sciemment dénaturés ; cependant on seroit porté à l’indulgence, si l’altération de la vérité eût tourné au profit de l'intérêt dramatique : mais en substituant une fable à l’histoire, l’auteur n’a rien gagné, et ses mensonges ne lui ont pas fait de profit. Sa pièce est tissue d’invraisemblances révoltantes et d’imitations serviles qui, en lui ôtant le mérite de l’invention, ne lui laissent pas même le mérite vulgaire d’un copiste.

Ainsi, par exemple, le second acte est calqué sur le troisième de la Partie de Chasse. Henri entre dans la cabane de Thibault. On le place à table à côté de la jeune fille de la maison, et le bon Roi n’est point avare d’attentions envers son aimable hôtesse. Thibault chante des couplets en l’honneur de Henri ; sa fille en hasarde un qui est payé par un baiser. Il n’a pas fallu beaucoup d’imagination pour tracer ce tableau d’après Collé ; mais Collé a mis le moment à la suite d’une partie de chasse : ce qui ne choque point les convenances ; tandis que Henri, au jour et à l’heure même d’une bataille, lorsque les partisans de Mayenne sont sur ses derrières, occupé à manger seul et à boire dans une maison de paysans, Henri égaré, sans escorte, et employant à des galanteries un temps réclamé par le devoir et par l’honneur, offre un travestissement ridicule dont le public a dû faire une justice prompte et rigoureuse.

Un rôle de bailli, homme à circonstances, qui tient des compliments tout prêts pour le Roi et pour le duc de Mayenne, et qui se trompe de papier en venant complimenter le vainqueur, a été imaginé pour jeter quelque gaieté dans le sujet ; mais la bassesse de ce personnage, avouée par lui-même avec une bonhomie qui n’est pas dans la nature, au lieu du rire, n’a excité que l’indignation ; et ce misérable, parlant, le chapeau sur la tête à son Roi qu’il connoît, a mis le comble à la mauvaise humeur du public, qui lui a ordonné de se découvrir.

Point de plan, point de caractères, point de style, nulle situation, nulle vraisemblance : voilà, en peu de mots, l’analyse de la pièce nouvelle qui, il faut du moins l’espérer, n’osera plus reparoître. J’ai déjà exprimé plusieurs fois le regret de voir les spectateurs placés dans la triste alternative, ou de ne pas siffler ce qui est ridicule, ou de paroître insulter par leurs sifflets ce qui au fond est le plus sincère objet de leurs hommages : il faut présumer que cette espèce de scandale aura une fin, et que les théâtres n’abuseront plus du droit de faire passer, à l’ombre d’images révérées, des absurdités dont l’odieux rejaillit sur ces images mêmes. Les cabarets seuls doivent vendre impunément de la piquette à l’enseigne du Grand Monarque.                            C.

(1) Deux vol. in8°. Prix : 12 fr., et 15 fr. par la poste.

A Paris, chez Maradan, libraire, rue des Grands-Augustins ; et chez le Normant, rue de Seine, n° 8.

Mémorial dramatique, ou Almanach théâtral pour l’an 1816, p. 102-103 :

[Après avoir résumé une intrigue peu convaincante, constat d’échec : une pièce avec le nom d'Henri IV qui réussit à échouer est certainement « bien mauvaise ». Les acteurs-sociétaires ne la reprendront sans doute pas !]

LA FIN DE LA LIGUE, ou Henri IV à la Bataille de Fontaine-Française, comédie en 5 actes et en prose , par M. Chambellan. (27 novembre.)

Le bailli du village de Fontaine Française, incertain de l’'issue de la bataille qui doit avoir lieu entre le roi et le duc de Mayenne, prépare deux discours , afin de pouvoir complimenter celui que la victoire couronnera ; car ce bailli, qui a eu depuis vingt-cinq ans un si grand nombre d'imitateurs, est un de ces gens en place qui ont l'adresse, comme disait une femme d'esprit,de venir toujours au secours du vainqueur.

Thibaut, son voisin, bon laboureur et bon royaliste, ne doute pas que le roi ne triomphe des ligueurs ; Claudine partage les sentimens de Thibaut, son mari. Il n'y a qu'un certain Simon, maitre d'école, qui agit sourdement pour le parti du duc, et qui ose empêcher la jeunesse de prendre les armes pour son souverain légitime ; mais la voix du noble seigneur de ce village se fait entendre , et chacun vole au combat. Il ne reste que le fils de maître Simon, qui s'est prudemment esquivé pour ne point s'exposer et avoir le temps de faire sa cour à Henriette, fille de l'honnête et brave Thibaut. Alors un détachement de l'armée royale vient stationner dans le village ; l'officier, qui est accueilli par le laboureur, apprend de lui que M. de Retz, maréchal de France, s'est mis à la tête des ligueurs, et qu'il rôde dans le pays pour faire un coup de main. Le roi, suivi de l'intrépide Fervaques, harrassé de fatigues et - mourant de faim, entre aussi chez Thibaut ; un frugal repas est aussitôt apprêté. Thibaut et toute sa famille, ainsi que le meûnier de Lieursain, prennent place auprès de Henri. Des couplets en l'honneur du Roi semblent redoubler la gaîté des convives. Mais elle est interrompue par l'arrivée du bailli, qui annonce que l'armée du duc de Mayenne étant plus considérable que celle du Roi, le duc doit nécessairement triompher : en conséquence M. le bailli propose de porter provisoirement une santé au chef des ligueurs.

Qu'on juge de la confusion de notre Girouette, lorsqu'il apprend que c'est devant le Roi même qu'il vient de tenir ce langage. Le bataille de Fontaine-Française se donne ; le Roi remporte une victoire complète, et ne fait M. de Retz prisonnier que pour lui pardonner.

Il fallait que cette comédie fût bien mauvaise pour que le public, que le nom seul d'Henri IV électrise et réjouit, ait sifflé la bataille de Fontaine-Française. Les acteurs-sociétaires de l'Odéon ont sans doute rayé de leur répertoire un ouvrage si indigne du héros qui y joue le rôle principal.

Ajouter un commentaire

Anti-spam