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La Folie de Jérôme Pointu, ou le Procureur devenu fou

La Folie de Jérôme Pointu, ou le Procureur devenu fou, comédie en deux actes, en prose, de la citoyenne Villeneuve [François Cizos-Duplessis], créée sur le Théâtre du Lycée des Arts le 5 fructidor an 2 [22 août 1794].

Sur la page de titre de la brochure, à Paris, chez Barba, an 3 :

La Folie de Jérome Pointu, ou le procureur devenu fou, comédie en deux actes, en prose, représentée, pour la première fois, sur le Théâtre du Lycée des Arts, le cinq fructidor, l'an second de la République, par la citoyenne Villeneuve.

La pièce s'inscrit dans deux filiations dramatiques,

  • celle de la famille Pointu, depuis le Jérôme Pointu de Robineau (13 juin 1791) : ce serait là le dernier épisode de la saga des Pointu ;

  • celle des pièces autour de la folie, la folie des hommes dans toute sa variété étant source de gaîté ou de comique.

Quéro Dominique. « Le triomphe des Pointu ». In: Cahiers de l'Association internationale des études francaises, 1991, n°43. pp. 153-167, consacre quelques lignes à la pièce de Cizos-Duplessis :

Le nom de ce dernier [l'acteur Volange] apparaît, en outre, dans la distribution d'une comédie de la « citoyenne Villeneuve », jouée en 1794 sur le Théâtre du Lycée des Arts, et intitulée La Folie de Jérôme Pointu, ou le Procureur devenu fou. On y retrouve, aux côtés du héros de Beaunoir, Eustache l'assoiffé et surtout le vertueux Boniface. Patriote exemplaire, ce dernier délivre son insensé de frère – qui rêve toujours de procès d'Ancien Régime – des mains de sa gouvernante, une ancienne religieuse dont sont stigmatisées l'hypocrisie et la méchanceté. Si datée soit-elle, dans ses visées partisanes et didactiques, cette tardive et fugitive continuation témoigne, elle aussi, à sa manière, du prestige durable des Pointu.

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