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Le Fermier républicain, ou le Champ de l'égalité

Le fermier républicain, ou le Champ de l'égalité, comédie en 2 actes, en prose, mêlée de vaudevilles, de Dorvigny, 13 août 1794.

Théâtre de l’Égalité.

Titre :

Fermier républicain (le), ou le Champ de l'égalité

Genre

comédie mêlée de vaudevilles

Nombre d'actes :

2

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

13 août 1794

Théâtre :

Théâtre de l'Égalité

Auteur(s) des paroles :

Dorvigny

L’Esprit des journaux français et étrangers, 1794, volume 9 (septembre 1794), p. 251-252 :

[Pour une pièce plus patriotique que dramatique, le critique sait faire preuve d’indulgence : ainsi l’emploi d’une formule assez malheureuse est jugée « expression dont le patriotisme peut seul faire excuser le mauvais goût ». Sinon, «  plus d'allées & de venues, plus de redites, que de choses neuves & de véritables scenes de comédie », défauts compensés par « l'esprit qui brille dans plusieurs couplets, & l'excellent modele qu'elle offre », ce qui a valu à l’auteur d’être nommé.]

THÉÂTRE DE L’ ÉGALITÉ.

Le fermier républicain, ou le Champ de l'égalité, comédie en 2 actes, en prose, mêlée de vaudevilles.

C'est une suite des devoirs civiques, remplis avec autant de joie que de zele par les habitans d'une petite commune près Rouen. Un bon fermier, officier municipal, ne veut marier sa fille qu'à un franc républicain qui aura fait des sacrifices pour sa patrie Deux amans se présentent : tous deux s'engagent pour voler aux frontieres, avec une égale ardeur. Il est question de défricher un champ qui appartient à la république. Tout le monde se met à l'ouvrage ; l’un des deux amans n'y paroît point : le fermier commence à désespérer du patriotisme de ce jeune homme ; mais s'il revient bientôt avec l'épouse du fermier : il vient de sauver tous les biens de ce dernier, en déjouant un complot abominable, où il étoit question de assassiner & de brûler ses propriétés. On croiroit que ce service important dût lui mériter la main de celle qu'il aime ; mais le fermier républicain, qui pense à la patrie avant tout, donne sa fille à l'autre amant, qui, en partant pour les frontieres, fait le sacrifice de sa fortune à venir & de ses espérances. Le fermier croit devoir le récompenser, attendu, dit-il, que sa fille est: une propriété nationale ; expression dont le patriotisme peut seul faire excuser le mauvais goût.... Il y aurait bien des choses à dire sur cette piece, qui offre plus d'allées & de venues, plus de redites, que de choses neuves & de véritables scenes de comédie ; mais l'esprit qui brille dans plusieurs couplets, & l'excellent modele qu'elle offre, l'ont fait réussir : on a demandé l’auteur, qui s'est présenté : c'est Dorvigny, auteur de plusieurs ouvrages estimés, entr'autres de la parfaite égalité, l'une des meilleures comédies modernes.

(Annonces & avis divers.)

D’après la base César, qui n’en connaît pas l’auteur non plus que le sous-titre, la pièce a été jouée 6 fois au Théâtre National (Richelieu), du 13 août au 3 septembre 1794.

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