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Le Fou de Bergame, ou le Déjeuner d’Arlequin

Le Fou de Bergame, ou le Déjeuner d’Arlequin, vaudeville en un acte ; 23 mars 1812.

Théâtre du Vaudeville.

Titre :

Fou de Bergame (le), ou le Déjeuner d’Arlequin

Genre

vaudeville

Nombre d'actes :

1

Vers / prose

en prose, avec des couplets en evrs

Musique :

vaudevilles

Date de création :

23 mars 1812

Théâtre :

Théâtre du Vaudeville

Auteur(s) des paroles :

 

Almanach des Muses 1813.

Mercure de France, tome cinquante-unième, n° DLXIII du samedi 2 mai 1812, p. 231-232 :

[Le Théâtre du Vaudeville semble traverser une mauvaise passe, et le critique préfère en rire, d’une manière un rien méchante. Le Fou de Bergame est rapidement traité dans ce compte rendu, et la métaphore de la boxe et de ses effets funeste ne cache rien de ce qui est arrivé...]

Le sol du théâtre du Vaudeville est glissant : en Angleterre les amis et les intéressés aux nobles combats à coups de poing ne manquent pas, chaque fois que le champion auquel ils s'intéressent, va mesurer la terre, de le remettre sur pieds, et de l'exciter de nouveau au combat. Les applaudisseurs à une première représentation leur ressemblent assez ; en effet, ils essayent de soutenir ce que le parterre s'obstine souvent à vouloir renverser. De trois ouvrages donnés à ce théâtre depuis quinze jours, on n'est parvenu à en remettre qu'un seul sur pieds, et encore chancelle-t-il au point qu'il faut l'étayer avec une ou deux pièces aimées du public. Le Fou de Bergame a été renversé au premier choc, et la chute a été si lourde, qu'il en est mort subitement.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, année 1812, tome II (mars 1812), p. 424 :

[On peut monter des folies, mais il faut qu’elles soient ou gaies, ou intéressantes, ce que n’est visiblement pas, aux yeux du public comme du critique, ce Fou de Bergame.]

Théâtre du Vaudeville.

Le Fou de Bergame, ou le Déjeûner d'Arlequin, vaudeville joué le 23 mars.

Une chûte complète.... telle [sic] a été le sort de cette pièce. L'idée de présenter Arlequin fou par amour et par gourmandise, n'a pas paru heureuse. Pour que les folies plaisent, il faut qu'elles soient gaies ou intéressantes. Le public a fait justice de celles-ci.

L'Opinion du parterre, dixième année (1813), p. 469 :

[Une remarque intéressante : la pièce n’a pas été proposée une deuxième fois, ce qui est rare au Vaudeville, dont les auteurs sont accusés de ne manquer ni de pugnacité, ni de modestie.]

Lundi 23 Mars.

Première représentation du Fou de Bergame, ou le Déjeûner d'Arlequin, en un acte. Chute si complète que l'ouvrage ne fut pas rejoué, chose fort étonnante à ce théâtre où l'auteur le plus impertinent ne dit jamais : j'ai tort, et ne se tient jamais pour battu.

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