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George et Pauline, ou la Probité récompensée

George et Pauline, ou la Probité récompensée, vaudeville en un acte. 27 prairial an 8 [16 juin 1800].

Théâtre de l'Ambigu Comique

Almanach des Muses 1801

Titre erroné dans l'Almanach des Muses : la pièce y devient Georges et Paulin.

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Fages, an X (1801) :

Georges et Pauline, ou la probité récompensée, comédie-vaudeville. En un acte ; Par le Citoyen Dorvigny. Représentée, à Paris, sur le Théâtre de l'Ambigu-Comique, le 18 Vendémiaire an IX.

Soit le 10 octobre 1800.

Curieusement, la date de représentation indiquée sur la brochure n'est pas (et ne peut être) la date de la première représentation... Le Courrier des spectacles du 27 prairial an 8 [16 juin 1800] annonce bien la première, quand celui du 18 vendémiaire an 9 signale seulement une représentation de la pièce. Nouvelle version ? Le père Guillaume du compte rendu de la Gazette des spectacles est devenu Labrosse, maître Afficheur.

Courrier des spectacles, n° 1200 du28 prairial an 8 [17 juin 1800], p. 2 :

[L’article commence par le résumé du sujet, pas particulièrement original : une bourse retrouvée, que l’on hésite à rendre, que l’on rend sur le conseil de la jeune fille aimée, qu’on épouse en profitant de la dot donnée si généreusement par le propriétaire de la dot (une récompense supérieure à ce qui avait été perdu, c’est tout de meêm rare !). La pièce n’a pas échoué, mais elle n’a pas non plus réussi. Peu de couplets saillants, trop de monologues. L’auteur a déjà fait mieux.]

Georges, afficheur, a trouvé une bourse contenant vingt-cinq louis, et cette petite fortune a décidé le père Guillaume à lui donner sa fille Pauline en mariage. Mais le hasard veut que Georges affiche précisément la réclamation du possesseur des vingt-cinq louis. L'honnêteté le porte à restituer ; d'un autre côté, la crainte de perdre Pauline le retient. Sa maîtresse, à qui il fait part de son embarras, lève ses scrupules et porte elle-même la bourse à l'adresse indiquée. A cette nouvelle, grand courroux du père Guillaume, qui auroit desiré garder le tout. Mais le propriétaire de la bourse le calme bientôt en remettant à l'honnête Georges les vingt-cinq louis et une pareille somme pour la dot de Pauline.

Tel est le sujet d'une petite pièce intitulée ; Georges et Pauline, ou la Probité récompensée, dont la première représentation a eu lieu hier, avec un médiocre succès. Il n'y a presqu'aucun couplet saillant ; un seul eut les honneurs du bis. Ce qui répand beaucoup de froid dans ce ouvrage, c'est qu'il y a presqu'autant de monologues que de scènes dialoguées ; et dans ce cas il faut force couplets. L'auteur, déjà bien connu, réussit mieux dans un autre genre ; c'est le cit. Dorvigny.

F. J. B. P. G***.

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