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La Gaieté française, ou Il nous l'avait promis

La Gaieté française, ou Il nous l'avait promis, divertissement ; 4 août 1807.

Théâtre de l'Ambigu-Comique.

Almanach des Muses 1808.

La Gaieté française fait partie des nombreuses pièces qui, au cours de l'été de 1807, célèbrent « le retour du triomphateur de Jena et de Friedland [...] comme celui du vainqueur d'Austerlitz l'avoit été, il y a dix-huit mois » (Archives littéraires de l'Europe, tome quinzième, Paris, Xhrouet, 1807, p. XLII-XLIII). Elle a seulement droit à une mention dans la liste des pièces célébrant la gloire de l’Empereur. Bien sûr, « un plein succès a couronné tous ces ouvrages ; la plupart sont légèrement conçus ; ce ne sont en quelque sorte que des cadres plus ou moins ingénieux ; mais ils ne pouvoient manquer de réussir par les tableaux qu'on y a fait entrer, par les sentimens qu'ils expriment, et sur-tout par l'intention des auteurs. Presque tous se terminoient par de petites fêtes où l'appareil militaire mêlé aux explosions d'une gaieté vive et bruyante, rendoit d'une manière très-heureuse les principaux traits du caractère national. On sent bien, au reste, que ces productions ne sont point susceptibles d'analise ; sous le rapport du plan et de l'ensemble elles échappent à la critique ; et nous excéderions les bornes étroites de cette feuille, si nous voulions ciler tout ce qu'elles offrent d'heureux dans les détails. »

Annonces de représentations dans la Gazette nationale : les 11, 23, 27 août, et le 26 novembre. Le programme de l'Ambigu-Comique n'est pas donné le 4 août. Mais la date de la première est bien confirmée par le Journal de l’Empire de ce jour . je n’y ai pas trouvé de compte rendu de la pièce dans les trois semaines qui ont suivi.

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