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Le Hableur

Le Hableur, comédie en trois actes, en vers, de Ducancel. 13 frimaire an 3 [13 décembre 1794].

Variétés, Maison Égalité.

Titre

Hableur (le)

Genre

comédie

Nombre d'actes :

3

Vers / prose ?

en vers

Musique :

non

Date de création :

13 frimaire an 3 [13 décembre 1794]

Théâtre :

Variétés, Maison Égalité

Auteur(s) des paroles :

Ducancel

Almanach des Muses 1796.

Beaucoup de rapports avec les caractères du Menteur et de l'Avantageux. Ce Hableur est mis en opposition avec un rival qui l'emporte sur lui à force de modestie et de générosité.

Du comique de situation.

L'Esprit des journaux français et étrangers, vingt-quatrième année (1795), tome I, p. 300-301 :

[Le compte rendu insiste beaucoup sur les ressemblances du personnage et de l’intrigue avec beaucoup d’autres caractères ou pièces. cela ne l’empêche pas d’être jugée positivement : « elle offre un véritable comique de situation », et si on a repéré des fautes de versification lors de la première, ce serait dû «  au débit de quelques acteurs » : « elle est écrite purement ». Première œuvre de Ducancel, elle montre qu’il doit être encouragé.]

Le Hableur, comédie en trois actes, en vers.

Cette piece, qu'on donne avec succès sur ce théatre, rappelle plusieurs caracteres déjà connus ; & en effet, le Hableur doit ressembler au Menteur, au Présomptueux imaginaire, au héros des Châteaux en Espagne, &c. &c. Clitandre, est un de ces chevaliers d'industrie, si communs autrefois, & qu'on voyoit .assiéger les portes de la faveur & de la fortune. Clitandre a entendu parler des grands biens d'Oronte, & il a formé le projet d'épouser sa fille Julie, qu'il ne connoît point. Clitandre s'introduit chez. Oronte, & l'éblouit à force de mensonges, au point qu'Oronte ôte tout espoir au jeune Cléon, amant timide & modeste de Julie. Cléon fait parvenir en secret à. Oronte cent mille francs dont il a besoin. Clitandre s'attribue le mérite de cette belle action : Cléon fait rendre la liberté au fils d'Oronte, qu'une affaire malheureuse avoit plongé dans la prison ; c'est encore Clitandre qui a rendu ce service au frere de Julie. Enfin tout se découvre : le hableur est reconduit, & Cléon obtient la main de sa maîtresse.

Le fonds de cette piece a quelque rapport avec celui des Coups de l'Amour & de la Fortune, de Quinault : le principal personnage y ressemble à plusieurs autres déjà mis en scene : cependant elle offre un véritable comique de situation : plusieurs scenes annoncent du talent dans l'auteur ; & en général, à l'exception de quelques fautes de versification, qu'il faut imputer plutôt au débit de quelques acteurs qu'à l'auteur, elle est écrite purement. C'est le premier ouvrage du cit. Ducancel, & c'est dire assez que ce jeune homme mérite d'être singulierement encouragé.

(Annonces & avis divers.)

Dans la base César : auteur inconnu, 1 représentation le 13 décembre 1794 à la Maison Egalité, puis 5 représentations du 31 janvier au 13 mars 1795 au Palais des Variétés.

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