Créer un site internet

Le Hussard noir [, ou le Sergent de Neiss]

Le Hussard noir [, ou le Sergent de Neiss], opéra-comique, d’Emmanuel Dupaty, usique de jean-Pierre Solié, 10 décembre 1808.

Théâtre de l’Opéra-Comique.

Titre :

Hussard noir (le) [,ou le Sergent de Neiss]

Genre

opéra-comique

Nombre d'actes :

 

Vers / prose

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

oui

Date de création :

10 décembre 1808

Théâtre :

Théâtre de l’Opéra Comique

Auteur(s) des paroles :

Emmanuel Dupaty

Compositeur(s) :

Jean-Pierre Solié

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 13e année, 1808, tome VI, p. 374-375 :

[Compte rendu assez méchant d’une pièce sifflée : l’anecdote, qui pourrait donner lieu à une pièce attendrissante est à l’origine d’ une pièce comportant « une foule d'invraisemblances, et de reconnoissances à n'en plus finir ». Le personnage de l’ennemi (« le hussard noir ») « a semblé odieux », et on ne veut plus au théâtre de pièces avec des filles-mères (ce qui serait donc le cas de celle-ci) : « la victime du hussard n’a pas intéressé ». La méchanceté finale est amusante (et peu conforme à l’expérience).]

THÉATRE DE L’OPÉRA COMIQUE.

Le Hussard Noir, joué le 10 décembre.

Un trait mis dans les journaux l'été dernier, avoit, dit-on, donné l'idée de cette pièce que l'on avoit en conséquence appelée historique, C'étoit l'anecdote de ce soldat qui, en rentrant dans la ville qu'il avoit habitée, retrouva tout ce qui lui avoit appartenu, au pouvoir d'un soldat ennemi, qui avoit exercé sur sa famille, toutes les cruautés dont la guerre est le prétexte. Il pouvoit se venger, il pardonna. Ce trait a été noyé dans une foule d'invraisemblances, et de reconnoissances à n'en plus finir. Le caractère du hussard noir a semblé odieux : les filles-mères sont passées de modes ; la victime du hussard n'a pas intéressé. En un mot, on a sifflé, et un auteur sifflé a toujours tort.

Nicole Wild et David Charlton, Théâtre de l'Opéra-Comique Paris : répertoire 1762-1972, p. 278, attribuent le livret à Emmanuel Dupaty, la musique à Jean-Pierre Solié. Elle a été jouée une seule fois, le 10 décembre 1808. Elle a un titre alternatif, Le Hussard noir, ou le Sergent de Neiss.

Ajouter un commentaire

Anti-spam