Les Héroïnes de Béfort

Les Héroïnes de Béfort, comédie en un acte et en prose, avec vaudeville final,, d'Henri Simon et Maréchalle, 14 février 1814.

Odéon. Théâtre de l’Impératrice.

[La pièce se situe lors du siège de la ville de Belfort, par les armées bavaroises, autrichiennes, cosaques et hongroises. Ce siège a commencé le 24 décembre 1813, et s’est achevé en avril 1814 par la reddition de la garnison, après près de quatre mois de siège.]

Titre :

Héroïnes de Béfort (les)

Genre

comédie avec vaudeville fial

Nombre d'actes :

1

Vers / prose ?

en prose, avec des couplets en vers

Musique :

vaudevilles

Date de création :

14 février 1814

Théâtre :

Odéon, Théâtre de l’Impératrice

Auteur(s) des paroles :

Henri Simon et Maréchalle

Selon L.-Henry Lecomte, Napoléon et l'Empire racontés par le théâtre, 1797-1899, p. 265, « cette pièce mettant en scène, avec chaleur et gaîté, un récent événement militaire, fut reçue avec enthousiasme ; on ne l'a néanmoins pas imprimée. ». Cette absence d’impression n’est pas si étonnante.

Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 19e année, 1814, tome I, p. 415-416 :

[Le critique n’a rien trouvé à dire de ces Héroïnes de Béfort, il ne dit donc rien : il résume l’intrigue après avoir précisé dans quel contexte se situe la rencontre entre le parlementaire et les vaillants Français. Il n'oublie pas de nous informer cependant que, comme toujours, la pièce finit par un mariage.]

Les Héroïnes de Béfort, comédie en un acte, jouée le 14 février.

La plupart des habitans de Béfort sont sortis en armes pour secourir leurs voisins, attaqués par l'ennemi ; il ne reste à Béfort que quelques hommes et beaucoup de femmes. Les hommes sont : Lavaleur, invalide ; M. Thomas, ancien procureur ; Sans-Quartier, brigadier de gendarmerie ; Eugène, jeune peintre, et Farinet, pâtissier, niais et poltron. Les trois derniers sont amoureux de Lisbeth, petite-fille de Lavaleur. Issue d'un brave guerrier, elle doit devenir le prix du courage ; le grand-père ne veut la marier qu'à un militaire, et il a promis de la donner à celui qui aura le plus vaillamment combattu pour la délivrance de son pays.

L'ennemi arrive aux portes de la ville ; un parlementaire est introduit ; il propose à Lavaleur de se rendre, et fait observer qu'il n'y a pas de-troupes pour défendre la place ; en cet instant arrivent les femmes armées et revêtues des habits de gardes nationaux, qu'elles avoient faits pour leurs maris, ou leurs amans.

Le parlementaire ne doute point que ce ne soient des troupes légères, et il se retire en menaçant ceux qu'il n'a pu intimider. Les femmes défendent le rampart, et donnent le temps d'arriver à Eugène qui, par son adresse, est parvenu à faire rentrer le détachement sorti de la ville. Les assiégeans vaincus prennent la fuite, et Eugène obtient la main de Lisbeth.
Les auteurs de cette pièce sont MM. Henri Simon et Maréchalle.

Ajouter un commentaire

Anti-spam