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Les Hussites, ou le Siège de Naumbourg

Les Hussites, ou le siège de Naumbourg, mélodrame en trois actes, en vers, à grand spectacle, d’Alexandre Duval, musique de Méhul, mise en scène d'Aumer 25 prairial an 12 [14 juin 1804].

Théâtre de la Porte Saint-Martin.

Il n'est pas habituel d'écrire un mélodrame en vers. C'est que la pièce était d'abord un opéra, mais qu'il a fallu dépayser au Théâtre de la Porte Saint-Martin.

[Le Courrier des spectacles a quelques problèmes avec les dates en cette fin de prairial : il est en retard d’un jour dans sa transcription des dates dans le calendrier grégorien et il ne rattrapera son retard qu’au 1er messidor, en passant drectement du 18 juin au 20 juin.]

Titre :

Hussites (les), ou le Siège de Naumbourg

Genre

mélodrame à grand spectacle

Nombre d'actes :

3

Vers ou prose ,

en vers

Musique :

oui

Date de création :

25 prairial an 12(14 juin 1804)

Théâtre :

Théâtre de la Porte Saint-Martin

Auteur(s) des paroles :

Alexandre Duval

Compositeur(s) :

Méhul

Chorégraphe(s) :

Aumer

Almanach des Muses 1805

Sur la page de titre de la brochure, Paris, chez Vente, an XII – 1804 :

Les Hussites, ou le siège de Naumbourg, mélodrame en trois actes en vers, par M. Alexandre Duval, musique de M. Méhul, mis en scène par M. Aumer ; Représenté pour la première fois sur le Théâtre de la Porte St.-Martin, le 25 prairial an XII.

Courrier des spectacles du 26 prairial an 12 [15 juin 1804], p. 2 :

[Le compte rendu s’ouvre sur l’exposé du contexte historique de la pièce : après la mort de Jean Hus, les guerres qui déchirent l’Europe centrale et qui conduisent à d’affreux massacres. Le sujet est d’ailleurs comparé à un autre sujet historique, mais dans un tout autre contexte, celui de l’Espagne conquise par les Maures. Puis, sans transition, c’est une tout autre question qui est abordée : la pièce aurait dû être jouée à l’Opéra, mais l’auteur a été conduit à la proposer à un théâtre de Boulevard. C’est ce qui explique qu’elle soit écrite en vers. On a conservé la musique pour les « danses, marches, combats, évolutions, etc. », c’est-à-dire pour les moments où il y a de la musique dans un mélodrame. Mais l’action est restée celle d’un opéra plus que d’un mélodrame, et les amateurs de ce genre très spectaculaire risquent bien de ne pas en avoir pour leur compte. Place maintenant au résumé de l’intrigue, peu riche d’action, et présentant surtout des situations émouvantes. Quelques rebondissements accentuent encore le caractère émotionnel du spectacle. Bien entendu, la fin est heureuse : les enfants donnés comme otages aux Hussites échappent au massacre. La pièce a eu du succès, mais ce succès, le critique l’attribue largement à la qualité de la mise en scène : décors, combats, tableaux concluant chaque acte. Un couplet a particulièrement plu au public, qui a vu comme il s’appliquait à la situation de la France de 1804, moment de la proclamation de l’Empire, alors que les guerres en Europe reprennent après la Paix d’Amiens de 1802. Reste à dire que la pièce est jouée avec ensemble par les acteurs comme par les danseurs. Les auteurs ont été nommés, mais le critique n’a pas bien écouté : il attribue « le poëme » au compositeur, ne parle pas de la musique, cite de façon élogieuse M. Aumer, le chorégraphe. Alexandre Duval n’a pas dû être content !]

Théâtre de la Porte St.-Martin.

Première représentation des. Hussites..

Jean Hus, chef d’une secte, qui depuis porta son nom, ayant été cité, en 1414, au concile de Constance, et exécuté dans cette ville, pour avoir défendu ses opinions, sa mort fut le signal d’une révolte générale de tous ses partisans, qui désolèrent la Bohème, sous la con duite de Jean Ziska, leur général. Le siège de Naumbourg est célèbre par le dévouement des enfans qui allèrent implorer pour les habitans la clémence des vainqueurs, et s’offrir seuls pour victimes. C’est ce trait historique qui avoit déjà fourni le fonds des Maures en Espagne, mélodrame joué depuis peu à l’Ambigu-Comique, qui a été mis en scène hier à ce Théâtre.

La pièce des Hussites a été, dit-on, présentée et reçue à l’Opéra, mais il paroit que des considérations particulières ont engagé l’auteur à la retirer pour la donner aux Boulevards. Quoi qu’il en soit les vers faits pour le récitatif, et même pour les airs, ont été conservés ; la musique seule, que l’on auroit pu faire pour le grand opéra, a fait place à quelques airs adaptés aux . ; quant à l’action de la pièce en elle-même, ce n’est, proprement dit, qu’un opéra, c’est-à-dire qu’elle n’a pas le développement que comporte le mélodrame. Les actes sont fort courts et offrent à peine chacun une situation, ce qui paroitra bien peu de chose à ceux qui sont habitués a être émus fortement et sans relâche par les mélodrames modernes.

Au premier acte, Wolf, l’un des chefs militaires de la ville de Naumbourg, vient au milieu des réjouissances publiques annoncer que les Hussites s’avancent et mettent tout à feu et à sang. Ils ont même passé au fil de l’épée les enfans dans plusieurs villes qu’ils ont prises d’assaut. Wolf propose en présence des magistrats de livrer leurs enfans aux vainqueurs, afin de sauver la ville.

Envain Bertha, son épouse, veut-elle s’opposer à ce généreux dessein, ses enfans, ceux des magistrats et des principaux citoyens sortent de la ville, sous sa conduite, et arrivent au camp.

A peine sont-ils appercus des Hussites que ceux-ci veulent fondre sur ces innocentes victimes ; mais quelques-uns d’entr’eux les arrêtent. Le Général paroit ; il ordonne de livrer ces enfans au supplice, Wolf se présente, et déclare que ce sont ses propres enfans qui s’offrent à ses coups. A la vue de ces êtres foibles et sans défense qui se pressent dans les bras du généreux Wolf, le Général Hussite se sent ému, attendri, désarmé ; il pardonne, et tout finit par des danses et par la réunion des Hussites et des habitans de Naumbourg.

Ce mélodrame a obtenu du succès ; il le doit sur-tout au soin avec lequel il est monté, aux décorations, aux combats et aux tableaux qui terminent chaque acte et qui sont de la plus grande beauté. On a saisi avec enthousiasme et fait répéter ces vers analogues aux circonstances présentes :

Réjouis-toi, brave guerrier,
Voilà ta plus douce victoire :
La clémence est le beau laurier
Qui pare le front de la Gloire.

Cette pièce est rendue avec ensemble tant par les acteurs que par tous ceux qui figurent dans les ballets et dans les évolutions.

Les auteurs sont, pour le poème, M. Méhul, et pour les ballets, marches etc., M. Aumer qui s’est chargé de monter ce mélodrame, et qui l’a fait d’une manière très-distinguée.

G***.

Journal de Paris du 26 prairial an 12 [15 juin 1804], p. 5 :

[Avant de rendre compte d’un mélodrame, il faut montrer combien on est loin d’approuver ce genre, et le critique ne se prive pas de ce plaisir : il énumère tous les clichés concernant le mélodrame, en accumulant tous les éléments dont il est habituellement constitué, avant de préciser que la pièce nouvelle comporte bien tous ces éléments, sauf les « incidens inattendus (vraisemblables ou non) » qui encombrent normalement l’intrigue (premier élément en sa faveur), et que, autre rareté remarquable, elle est écrite en vers (des vers parfois un peu bancals, mais des vers tout de même. Hélas, il ne semble pas que le public ait apprécié cette qualité, puisque la pièce « a presque autant réussi que si ç’eût été une pantomime », soit une pièce sans paroles. La présentation du sujet insiste sur le fait qu’il provient de Kotzebuë, très à la mode, et qu’il s’agit d’un sujet historique. L’intrigue est assez réduite : comment des enfants, envoyés dans le camp ennemi, réussissent à attendrir les rudes soldats hussites, au grand soulagement de leurs mères venues voir le sort de leur progéniture. Une partie du public a cru pouvoir se moquer de cette scène attendrissante, mais le critique, tout en soulignant qu’elle n’est pas assez motivée (un reproche fréquent pour critiquer la cosntruction des pièces), avoue que le spectacle a beaucoup ému : « le plus grand nombre des spectateurs a versé des larmes d’attendrissement. La musique des intermèdes est bien adaptée, l’acteur qui joue Wolff, le père de famille qui accompagne les enfants, a très bien joué, et le bilan est positif : certes, c’est un mélodrame, donc ce ne peut être une bonne pièce (on le savait d’avance : pas de pitié pour les mélodrames !), mais elle se voit avec plaisir, et devrait durer au théâtre. Il n’y a plus qu’à énumérer le trio des auteurs, comme pour tout bon mélodrame.]

Théâtre de la Porte-S.-Martin.

Les Hussites, ou le Siége de Naumbourg, mélodrame en 3 actes & en vers.

Que faut-il pour composer un bon mélodrame ? un sujet chevaleresque, de grands sentiments, des expressions enflées, des décorations pittoresques, de beaux habits bien frais, des marches, des contremarches, des évolutions, des combats, du tocsin, des fêtes, des danses, des tableaux, des contrastes, un mouvement & un fracas continuels, des incidens inattendus (vraisemblables ou non), qui, en contrariant l’action principale, en augmentent d’autant l’intérêt , &c. &c. Eh bien, à ces incident près, le mélodrame qu’on joua hier, pour la première fois, au théâtre de la Porte Saint-Martin, réunit toutes les qualités requises, & y joint, chose dont le boulevart n’offre pas d’exemple, le mérite surabondant d’être écrit en vers. Il est vrai que quelques-uns de ces vers ont été un peu estropiés par des artistes qui se connoissent mieux en prose, & que d’autres vers, quoique bien rimés, pouvoient facilement donner lieu à une méprise ; mais rien de tout cela n’a influé sur le sort de la pièce, & elle a presque autant réussi que si ç’eût été une pantomime.

« C’étoit bien la peine d'écrire ! »

Le sujet de la pièce a été fourni par Kotsbuë, & les habitués de 1’Ambigu-Comique prétendent qu’il est absolument conforme à celui des Maures en Espagne, qui vient sans doute de la même source. Les Hussites, c'est-à-dire les sectateurs de Hus, le fameux réformateur allemand, viennent, après avoir remporté une victoire décisive, mettre le siége devant Naumbourg, ville de la haute Saxe, & ils menacent de passer tous les habitans au fil de l’épée. Les Naumbourgeois désespérés, ayant à leur tête un père de famille nommé Wolff se décident à envoyer leurs enfans au-devant de l’armée victorieuse. Ces innocentes créatures, parées de fleurs comme des victimes, se présentent au Camp des Hussites, & en sont d’abord reçus avec dureté ; mais peu a peu ils parviennent à attendrir les soldats, & ceux-ci, tout près à les frapper, finissent par les embrasser avec tendresse ; les mères arrivent éplorées, & voyant leurs enfans dans les bras du vainqueur, passent subitement de la terreur à la joie.

L’effroi dans tous les cœurs fait place à l’enjouement,
Et chacun au logis s’en retourne gaiement.

La vue des petits enfans a fait rire quelques personnes qui paroissoient chercher avec avidité l'occasion de s'égayer ; mais sans prendre précisément le parti de l’auteur, qui n’a réellement pas allez motivé la cruelle résolution des Naumbourgeois, nous devons à notre conscience de déclarer que le tableau de ces petites victimes, à genoux devant des vainqueurs menaçans, nous a singulièrement émus, & qu’au moment où les soldats les ont enlevés de terre pour les presser contre leur cœur, le plus grand nombre des spectateurs a versé des larmes d’attendrissement.

La musique des intermèdes nous a paru d'un caractère très-analogue au genre & au sujet de l’ouvrage. L’acteur Dugrand, qui remplissoit le rôle de Wolff, l’a joué avec beaucoup de chaleur & d'énergie. En un mot, si cette pièce n’est point un bon ouvrage, & son titre de mélodrame nous en avoit assez avertis d’avance, elle est du moins un ouvrage bon à voir, & il y a grande apparence qu’elle attirera longtemps la foule.

Les paroles sont de M. Duval ; la musique est de M. Méhul, & M. Aumer (de l’Opéra ) en a dessiné les danses & évolutions.

Le Nouvel Esprit des journaux français et étrangers, tome onzième, thermidor an XII [juillet 1804], p. 280-283 :

[Le critique considère que le théâtre de la Porte Saint-Martin est le spectacle qui acquiert progressivement une grande importance. Interprètes comme auteurs y ont leur place. C’est le cas de Duval et Méhul, qui y ont fait jouer les Hussites. Il insiste sur le caractère historique du sujet des hussites, les partisans de Jean Hus. Il donne ensuite un résumé de l’intrigue très émouvante du mélodrame, dont il souligne l’effet sur les spectateurs qui tous ont ressenti « jusqu'au fond de l'ame de cette situation touchante ». Le jugement porté sur la pièce est très positif : le critique loue sa simplicité, éloignée de ce que montrent habituellement les mélodrames (« Point de nombreux et terribles incidens, mais des situations puisées dans la nature ; enfin un doux intérêt attache le spectateur jusqu'au dénouement »). La musique est « très-bien adaptée à l'action ». Et le livret est en vers, ce qui est vu comme un grand mérite. Une note reprend l’historique de la mise au théâtre des Hussites, qui ne s’est pas faite sans difficulté : il a fallu changer de théâtre pour des raisons compliquées, l’objectif étant de ne pas accepter de changer de musicien, et aussi changer de « genre », le théâtre de la Porte Saint-Martin étant le théâtre des mélodrames. Ce qui conduit à justifier l’existence de ce genre de pièces de théâtre, indispensable pour que « toutes les classes du peuple » trouvent les spectacles qui leur conviennent.]

THÉATRE DE LA PORTE SAINT-MARTIN.

Les Hussites, mélodrame.

Ce spectacle, naguères presque ignoré, commence à fixer l'attention publique. L'homme-de-lettres , M. Dumaniant, à qui l'administration en a été confiée, est parvenu à lui donner le premier rang, parmi les spectacles qu'on peut appeler populaires. Le choix d'artistes qu'il a appellés des meilleurs théâtres de la France, le soin et l'intelligence qu'il met à monter les pièces , attirent constamment le publie à ce théâtre, alors même que la belle saison rend presque déserts la plus grande partie des autres spectacles. Déjà l'on était allé voir en foule Mlle. Queriaux, danseuse digne de figurer parmi les meilleurs sujets de l'Opéra, et M. Morand, émule des Vestris et des Duport. Aujourd'hui des auteurs connus n'ont point dédaigné de confier à ce théâtre quelques-unes de leurs productions. MM. Duval et Méhul, par exemple, ont associé leurs talens pour mettre sur la scène française un sujet historique traité en allemand par M. Kotzebue, et qui était véritablement dramatique.

Jean Hus, comme on sait, livré par la plus indigne trahison, fut brûlé, comme hérétique, avec ses livres. Ses partisans furieux prennent les armes et mettent à feu et à sang plusieurs villes des Catholiques. Ils s'approchent de Naumbourg. Les guerriers de cette ville, commandés par Wolf, leur livrent le combat. D'abord victorieux, ils tombent dans une embuscade, et sont tous massacrés, excepté Wolf, qui vient annoncer à ses concitoyens leur malheur et le sort que leur réservent les Hussites furieux. La consternation et le désespoir sont dans tous les cœurs. Wolf propose d'envoyer tous les enfans des citoyens demander grace aux vainqueurs pour leurs pères. Il se charge de les conduire lui-même. Ses propres enfans sont à leur tête.

Ces jeunes victimes se présentent vêtues de blanc et parées de fleurs, devant l'armée des Hussites, tableau trés-touchant et neuf au théâtre !..... On voit de farouches soldats, prêts à tout renverser, s'éloigner devant une troupe d'enfans désarmés. Le chef des guerriers, indigné de ce spectacle, veut au moins faire tomber sur Wolf tout le poids de sa vengeance; il le menace de le faire périr s'il ne désigne ses enfans. Wolf hésite ; mais ses enfans, tremblans pour leur père, se précipitent au-devant de lui, et se dévouent eux-mêmes à la vengeance des vainqueurs.

Il n'est pas un spectateur qui n'ait été pénétré jusqu'au fond de l'ame de cette situation touchante. Le chef des Hussites, ne pouvant résister à son émotion, prend un des enfans de Wolf dans ses bras, le caresse, et termine ainsi les alarmes de ses ennemis. Les mères, qui accourent et voient leurs enfans portés en triomphe par les soldats, viennent achever ce délicieux tableau.

Tel est le sujet de ce mélodrame ; la marche en est simple, un peu uniforme, mais facile. Point de nombreux et terribles incidens, mais des situations puisées dans la nature ; enfin un doux intérêt attache le spectateur jusqu'au dénouement. La musique, très-bien adaptée à l'action, est ce que doit être la musique de Méhul, forte, expressive et brillante.

Les évolutions et les marches sont de la composition de M. Aumer, danseur estimé de l'Opéra, et connu par plusieurs compositions qui seraient dignes de ce grand théâtre.

Le mélodrame des Hussites a le mérite, nouveau pour ce genre de spectacle, d'être écrit en vers (1).

(1) Nous savons des amis de l'auteur que son ouvrage avait été reçu à l'Opéra ; mais qu'on avait voulu l'obliger à le confier à un autre compositeur que M. Méhul qu'il avait choisi. Il n'a point voulu faire cette injure au savant et estimable Méhul, un des professeurs distingués du Conservatoire. (D'après ce que disent les journaux, on prétend que ce titre de membre du Conservatoire en est un d'exclusion à l'Opéra ; probablement parce que ces messieurs de l'ancienne Académie de musique veulent continuer de chanter suivant la méthode de nos pères). Et cependant M. Duval, pour ne pas perdre le fruit de son travail, et sur-tout pour conserver des situations qui lui avaient paru intéressantes, s'est décidé à donner à son ouvrage la physionomie des mélodrames. Nous ne pouvons douter que cet auteur, connu par des succès sur plusieurs grands théâtres, ne sache apprécier ce genre de composition. Mais il a pu se permettre sans conséquence de descendre une fois dans une arène moins brillante.

D'ailleurs s'il faut des spectacles à toutes les classes du peuple, qui toutes ne peuvent se procurer accès, ni même trouver des jouissances dans les temples favoris de Melpomène et de Thalie ; s'il faut des théâtres de boulevards et conséquemment des mélodrames, encore serait-il bon que ces spectacles ressemblassent à celui de la Porte-Saint Martin, et que tous les mélodrames fussent aussi moraux que celui des Hussites. Ainsi, bien loin de craindre, comme quelques journalistes, que les meilleurs mélodrames puissent jamais faire oublier les sublimes productions de Racine de Molière, nous répéterons :

« Tous les genres sont bons, hors le genre ennuyeux. »

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