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Irza, ou les Conjurés de Tescuco
Irza, ou les Conjurés de Tescucao mélodrame en trois actes, de Lamey, musique de Quaisain, ballets de Millot, 24 avril 1810.
Théâtre de l'Ambigu-Comique.
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Titre
Irza, ou les Conjurés de Tescuco
Genre
mélodrame
Nombre d'actes :
3
Vers / prose ?
en prose
Musique :
oui
Date de création :
24 avril 1810
Théâtre :
Théâtre de l’Ambigu-Comique
Auteur(s) des paroles :
Lamey
Compositeur(s) :
Quaisain
Chorégraphe(s) :
Millot
Almanach des Muses 1811.
Magasin encyclopédique, ou journal des sciences, des lettres et des arts, 15e année, 1810, tome II, p. 366-367 :
[Ce compte rendu de mélodrame (le genre si contesté) garde une grande neutralité : il résume l’intrigue, peu touffue pour ce genre de pièce (mais c’est peut-être une version simplifiée !), dit qu’il a été bien accueilli, et joué « avec beaucoup d’ensemble. Les trois auteurs sont cités, chacun avec sa spécialité. Aucun blâme, aucun éloge.]
THÉATRE DE L'AMBIGU COMIQUE.
Irza, ou les Conjurés à Tescuco, mélodrame en trois actes, joué le 24 avril.
Une conspiration est ourdie contre Fernand Cortès par Julia, épouse de Verdulgo, capitaine de Cortès ; mais ce brave et loyal officier ignore les complots de sa femme qui voudroit le faire nommer au commandement en chef de l'armée. Julia a su mettre dans ses intérêts Juan de Salamanque, en lui persuadant que Cortès, son ami, veut lui ravir Irza, jeune indienne qu'il chérit, qu'il a enlevée, et à laquelle Julia a donné asyle. Cortès fait venir auprès de lui Irza ; il donneroit tout au monde pour la posséder, mais il renonce à son amour dès qu'il sait que Juan est aimé. La conspiration lui est dévoilée ; il a peine à croire Juan coupable ; mais les preuves sont si fortes, qu'il ne peut plus en douter. Les conjurés, à l'exception de Juan, sont arrêtés ; Verdulgo est nommé pour présider le conseil de guerre qui va juger les criminels ; Cortès lui remet les papiers de la conspiration, et ne garde que l'acte qui pourroit faire comdamner Juan ; il laisse partir Julia pour la Véra-Crux, et pousse la générosité jusqu'à lever l'obstacle qui s'opposoit au mariage de Juan et d'Irza. Déchiré par ses remords, Juan veut se donner la mort. Irza arrive à temps pour détourner le coup. Les révoltés, furieux de l'exécution d'un de leurs chefs, viennent attaquer Cortès ; Juan les fait tomber aux genoux du général. Ce mélodrame a été bien accueilli ; la pièce a été jouée avec beaucoup d'ensemble. Les paroles sont de M. Lamey ; la musique de M. Quaisain; les ballets de M. Millot.
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